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France - Afrique du Sud - La chronique de Dourthe : Mouillez vous la nuque, les petits !

Par Richard Dourthe
  • Matthieu Jalibert et Cameron Woki ont pour le moment répondu aux attentes. Mais l'heure de vérité a sonné...
    Matthieu Jalibert et Cameron Woki ont pour le moment répondu aux attentes. Mais l'heure de vérité a sonné... Icon Sport - Icon Sport
Publié le Mis à jour
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Cette semaine, notre chroniqueur Richard Dourthe, vice-champion du monde en 1999, s’attarde sur le "combat de chiens" qui attend les Bleus dimanche soir au Stade de France et temporise, avant de totalement succomber au charme de Matthieu Jalibert…

Une fois n’est pas coutume, je débuterai cette courte bafouille par un coup de gueule. Comment ce foutu tirage au sort, auquel personne ne pompe évidemment rien, peut-il accoucher d’une phase finale aussi bancale ? Pourquoi diable se retrouve-t-on aujourd’hui dans la situation un brin risible où deux des quatre nations les mieux classées au monde (l’Irlande, la France, l’Afrique du Sud et la Nouvelle-Zélande) se retrouveront nécessairement au tapis au lendemain des quarts-de-finale ? Franchement, la Coupe du monde de rugby voudrait se coller une balle dans le pied et tirer son produit vers le bas qu’elle ne s’y prendrait pas autrement. Moi, si j’aime tant les open internationaux de tennis, c’est en partie parce que les cadors du circuit, Carlos Alcaraz, Rafael Nadal et Novak Djokovic, ne s’y croisent que très rarement avant les demi-finales de la compétition, musclant ainsi le money time du tournoi et laissant la porte ouverte à de possibles surprises, en huitièmes ou en quarts…

J’attends les Boks, avant de me prononcer sur Matthieu Jalibert…

Mais vous vous moquez bien de mes considérations sur Wimbledon ou Flushing Meadow, n’est-ce pas... Les Bleus ? Même si je me suis parfois régalé sur les quelques mouvements d’envergure déployés vendredi soir par les Tricolores dans la lointaine banlieue lyonnaise, même si j’ai trouvé la passe au pied de Matthieu Jalibert pour Damian Penaud en tout point sublime, vous me connaissez : j’ai toujours préféré les combats de chien aux sarabandes, les rings de boxe aux tapis de yoga et vendredi soir, le même Penaud aurait très bien pu s’arrêter prendre un café en tribunes avant d’aplatir l’essai dont je causais plus haut.

Ceci étant posé, je me demande donc si cette équipe d’Italie, faible et plus encore, a vraiment préparé nos bien aimés Tricolores à la boucherie prévue dimanche soir, face aux Springboks. Je me demande même dans quelle mesure les internationaux français ne devront pas se mouiller la nuque, quand Eben Etzebeth et Bongi Mbonambi entreront dans les premiers rucks de ce match avec trente mètres d’élan. L’heure des braves a sonné, garçons ! Et vous saurez, dans la nuit du 15 octobre, ce que vous avez vraiment dans le ventre et si vous êtes oui ou non des champions du monde en puissance. Moi ? Je crois en vous. J’ai toujours cru en vous. Mais avant de tomber définitivement en admiration devant Matthieu Jalibert, j’attends néanmoins de le voir évoluer face à la défense la plus féroce de la planète et derrière un pack qui, au mieux, traitera d’égal à égal avec son adversaire du soir…

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Les commentaires (2)
Tom3974 Il y a 6 mois Le 08/10/2023 à 21:52

Les tirages au sort se font juste un peu trop tôt... Les équipes évoluent dans le bon dans le mauvais sens et on se retrouve avec de si gros déséquilibres, mais le sport c'est aussi ça dans un sens...

el_Chaton Il y a 6 mois Le 08/10/2023 à 14:14

Une fois n'est pas coutume, je lis les pseudos analyses/commentaires de notre ami Dourth et une fois n'est pas coutume, je n'y trouve qu'un ramassis de lieux communs qui enfoncent des portes ouvertes. Comme sur Canal pour le Top 14, ses "coups de gueule", et son côté bourrin et couillu apparaissent comme complètement à côté de la plaque. Mon côté maso sûrement...