Pro D2 - Stéphane Prosper (Mont-de-Marsan) : "À aucun moment, il n’y a eu une once de doute"

Par Pablo Ordas
  • Après la victoire à Biarritz, Stéphane Prosper s'est exprimé sur le match et le début de saison des Montois.
    Après la victoire à Biarritz, Stéphane Prosper s'est exprimé sur le match et le début de saison des Montois. Icon Sport
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Le coach de Mont-de-Marsan Stéphane Prosper a apprécié le match de ses joueurs à Biarritz. Après la rencontre, l’entraîneur des trois-quarts a assuré que, malgré des débuts difficiles, les siens sont restés sereins.

Yoann Laousse-Azpiazu était un peu insatisfait du contenu, notamment en seconde mi-temps. Est-ce un avis que vous partagez ?

Tu ne peux pas faire un match en ayant des temps forts sur quatre-vingts minutes, c’est compliqué. Notre première mi-temps est très costaude. C’est ce qu’il faut mettre en valeur. En seconde mi-temps, on a un trou d’air mais derrière, on se reprend très bien, alors qu’à Grenoble, nous avions fini par subir. C’est nouveau pour nous, c’est une belle réaction. C’est un match costaud, avec énormément de maîtrise. C’est ce que nous étions venus chercher. Ça doit être un match référence sur ce premier bloc.

Malgré la faible opposition ?

Nous avons bien travaillé cette semaine et bien préparé ce match. Depuis le début de la saison, il y a un super état d’esprit avec énormément d’engagement et de détermination. Il nous manquait du détail. Aujourd’hui, nous sommes allés le chercher. Au regard de la première mi-temps, il y a énormément de maîtrise, de force et de confiance. Il faut qu’on continue à s’appuyer sur ça.

Vous les avez étouffés d’entrée. Quel était votre plan de jeu ?

Nous avons beaucoup travaillé sur la notion d’occupation. Nous voulions être capables de les mettre loin, de les presser sur nos jeux au pied. Jonas, sur la première mi-temps, nous casse trois plaquages et nous met en difficulté. Cordin est électrique sur les duels. Nous avions identifié leurs forces et elles se sont vérifiées. Globalement, nous avons su bien les défendre.

La saison est-elle lancée, pour vous ?

Ça fait longtemps qu’elle l’est ! On a sorti cinq gros matchs, mais il y avait de l’adversité. À Grenoble, ça avait été un bras de fer. On a démarré la saison avec énormément d’imprécisions, c’était le leitmotiv de toute la semaine. Il fallait aller chercher plus de maîtrise dans notre rugby. C’est ce qui s’est passé sur la première mi-temps. […] Nous avons valorisé le travail des joueurs. Le résultat n’était pas là, mais le contenu, oui. Ce qui nous importe, c’est le travail des joueurs et leur état d’esprit. Même avec l’imprécision qu’on a eue sur le début de saison, à aucun moment, il n’y a eu une once de doute dans notre rugby. C’est bien qu’on puisse valider le travail avec une performance comme ce soir.

Le Stade montois est-il fort, au niveau de son état d’esprit, depuis plusieurs saisons ?

On cultive ça depuis des années. On a 24 joueurs qui sont là depuis trois ans et plus, c’est une force. Nous avons recruté des joueurs pour leur état d’esprit, dans un premier temps, puis pour leurs qualités. Ils nous apportent énormément de plus-value. L’idée, c’est d’arriver à construire le groupe le plus compétitif possible.

N’est-ce pas d’ailleurs le plus compliqué ?

La première étape, pour construire une équipe, c’est le recrutement. Il faut bien choisir les joueurs. Nous sommes dans un contexte, à Mont-de-Marsan, où chaque année, on se fait piller. Il nous faut, à chaque fois, reconstruire avec des valeurs sûres. C’est un chantier et Patrick Milhet fait un job de fou. Il faut le féliciter pour ça. Derrière, c’est à nous de, sportivement, arriver à être performants.

Quid de la coupure, maintenant ?

Les joueurs en ont besoin. Nous avons enchaîné une grosse présaison et cinq gros matchs. Elle est la bienvenue.

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