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Tournoi des 6 Nations - XV de France : Sans maîtrise, la (toute) puissance n’est rien

  • Romain Ntamack sera de nouveau le maître à jouer des Bleus à Rome dimanche prochain.
    Romain Ntamack sera de nouveau le maître à jouer des Bleus à Rome dimanche prochain. Midi Olympique - Patrick Derewiany
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Si le staff des Bleus a clairement laissé entendre que l’animation offensive pourrait évoluer sur ce Tournoi des 6 Nations, il attend surtout davantage de contrôle de ses troupes. Dans le jeu mais aussi dans les émotions, ce qui peut expliquer pourquoi elle s’est souvent fait remonter au score.

Au-delà du débat autour de la "dépossession" ou de la "repossession", le staff des Bleus a annoncé une évolution de l’animation offensive pour le Tournoi des 6 Nations. S’il ne faut pas parler de révolution, par rapport à ce qui a fait les succès du XV de France depuis un an et demi (série en cours de treize victoires), Fabien Galthié et ses adjoints espèrent davantage de maîtrise de leurs joueurs. Maîtrise dans le jeu, la discipline, les nerfs et les émotions.

Sur ce qui a été observé depuis le début du stage à Capbreton, l’encadrement a visiblement décidé de corréler tous ces aspects. La préférence de Thomas Ramos à l’arrière, plutôt que Melvyn Jaminet, répond évidemment à cette volonté d’être davantage à l’initiative. Samedi, lors de l’opposition face aux moins de 20 ans et pour ce qui fut "l’entraînement le plus intensif du Tournoi en étant à 100 % sur les contacts" selon le directeur de la performance Thibault Giroud, les Bleus ont cherché à imposer à leurs adversaires des séquences plus longues qu’à l’accoutumée. Faut-il s’attendre à voir les Tricolores tenir plus le ballon sur cette compétition qu’ils ne l’ont fait par le passé ? Peut-être, mais essentiellement dans le camp adverse, là où les gros porteurs (Marchand, Atonio, Willemse, Alldritt, Jelonch) ont été beaucoup mis à contribution pour fixer la défense avant de compter sur la vitesse d’exécution des Ntamack, Ramos ou Penaud.

En revanche, il fallait noter que le jeu au pied dans le champ profond fut essentiellement exécuté plein axe, là où l’espace est censé être libre, l’équipe adverse plaçant deux défenseurs sur le troisième rideau, pour monter fort sur elle ou l’obliger à trouver une touche plus courte.

Les retours de mi-temps en question

L’autre enseignement de cette séance, c’est que les Bleus veulent insister sur les débuts de deuxième mi-temps, identifiés comme leur faiblesse des derniers mois. Souvent, ils ont réalisé des écarts conséquents au score mais n’ont pas su tuer le match et l’ont emporté après avoir connu quelques frayeurs et une remontée adverse au retour des vestiaires. C’est justement dans ces instants que les Français manquent clairement de maîtrise et de lucidité.

Samedi, ils ont donc été placés dans les conditions du réel : l’opposition a duré trente minutes. Elle fut surtout effectuée en deux parties : le dernier quart d’heure de la première période et le premier de la deuxième. Le tout entrecoupé d’une pause de quinze minutes. "C’est un de nos points faibles, on essaye de travailler dessus en adaptant les séances, explique Thibaud Flament. On prépare des scénarios de retours de mi-temps. On simule aussi une vraie mi-temps, où on se regroupe dans le vestiaire, on débriefe et on répète ce qu’il se passe en match en fait. On se met vraiment en condition pour réussir ces retours de mi-temps qui nous posent parfois problème." Cela sera-t-il suffisant pour y remédier ? Réponse rapidement.

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