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Hong Kong Sevens / Rugby à 7 - Une troisième médaille qui en appelle d'autres pour les Bleus

Par Vincent BISSONNET
  • Les Bleus de Joachim Trouabal et Jefferson-Lee Joseph ont échoué d'un rien contre la Nouvelle-Zélande.
    Les Bleus de Joachim Trouabal et Jefferson-Lee Joseph ont échoué d'un rien contre la Nouvelle-Zélande. Photo World Rugby
Publié le Mis à jour
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Après le bronze à Vancouver et l’or à Los Angeles, les Bleus sont repartis de Hong Kong avec l’argent. Si la défaite finale a de quoi frustrer, le bilan reste largement positif.

Un mois après avoir décroché l’or à Los Angeles, France VII a vu le plus beau des métaux lui filer entre les doigts au dernier moment, à Hong-Kong. Paulin Riva et ses partenaires se sont inclinés avec les honneurs au terme d’une finale de haut vol face à la Nouvelle-Zélande, ce dimanche. L’abattement des Bleus, au coup de sifflet final, en disait long sur leurs ambitions et sur leur détermination à s’installer au sommet de la discipline.

Par-delà la déception d’être passé si proche d’un doublé historique, le capitaine restait conscient de la portée de la performance collective sur les trois jours. Après le bronze à Vancouver et l’or en Californie, l’argent complète la jolie collection de breloques : "Sur le tournoi, cela reste un résultat positif, soulignait ce dimanche le Gersois. Depuis le début de saison, on veut monter en puissance et on arrive une nouvelle fois en finale. Nous sommes dans les objectifs et dans le rythme." 

La sérénité affichée face au Canada (31-0) et l’Espagne (24-10), la démonstration de rugby total livrée contre l’Irlande (10-26) et l’abnégation opposée aux Blacks en finale sont autant d’indicateurs très intéressants et prometteurs pour la suite d’une saison plus palpitante que jamais. À ce sujet, les hommes de Jérôme Daret, toujours quatrièmes du classement général mais à seulement deux unités des Fidji désormais, ont validé leur billet pour la grande finale de Madrid : "On a assuré notre top 8 et nous sommes, mine de rien, des leaders de ce championnat. On avance, on va de l’avant. Nous avons pris un petit coup sur la tête car on voulait gagner ce tournoi mais ça va nous relancer pour la dernière étape à Singapour (du 3 au 5 mai, N.D.L.R.) et pour performer à Madrid (du 31 mai au 2 juin)."

L’homogénéité du groupe, "c’est ce qui fait notre force"

Dans la cité-Etat, les Bleus entendaient confirmer leur titre de Los Angeles et un peu plus : "Les autres équipes vont vouloir prouver que si l’on a gagné, c’est parce qu’il y avait Antoine Dupont", avait glissé Varian Pasquet avant la compétition. Le résultat les a confortés dans leurs convictions : si le demi de mêlée constitue une plus-value indéniable, le groupe - légèrement remanié pour cette étape - compte bien d’autres atouts, avec un Grandidier en verve notamment. Le capitaine n’a pas attendu Hong Kong pour le savoir : "Nous avons un groupe soudé qui a la volonté d’avancer d’ensemble. Chaque joueur apporte son potentiel et c’est ce qui fait notre force." 

Et les places sur le devant de la scène, à quatre mois de Paris 2024 : "Le regard a changé depuis deux ans, note Paulin Riva. Notamment la saison dernière où l’on a fini quatrième nation mondiale. On a montré qu’on était présent. Le fait de gagner cette année a été un plus. On veut être une équipe qui domine. Physiquement et stratégiquement, je pense que nous ne sommes pas loin. J’ai l’impression que les autres équipes l’ont analysé et le sentent."

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