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6 Nations 2024 - Exclusif. Gonzalo Quesada (Italie) : "Plus je vois passer d'articles critiques sur les Bleus, plus ça me préoccupe"

Par Nicolas Zanardi
  • Gonzalo Quesada juste avant son deuxième match à la tête de l'Italie, à l'Aviva Stadium.
    Gonzalo Quesada juste avant son deuxième match à la tête de l'Italie, à l'Aviva Stadium. Sportsfile / Icon Sport
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S’il découvre depuis trois semaines le costume de sélectionneur, Gonzalo Quesada n’évoluera pas en terrain inconnu à Lille, dimanche. Face à ce XV de France à qui il "doit tout", le nouveau boss de la Squadra Azzurra rêve en secret d’un résultat historique... Même s’il s’est bien gardé de tout excès de confiance et l’a jouée plutôt profil bas, dans la douceur trompeuse de son camp d’entraînement romain…

On imagine que la saveur ne sera pas la même que si vous affrontiez l’Argentine, mais tout de même : ce premier France-Italie disputé dans la peau d’un sélectionneur national peut-il être qualifié comme un des plus grands rendez-vous de votre carrière ?

Non. Je le prends surtout comme un match super sympa à titre personnel. J’ai tissé énormément de liens avec la France, beaucoup plus forts encore qu’avec l’Italie où je ne fais qu’initier mon parcours… J’ai des amis qui sont dans le staff des Bleus, il y a des joueurs que j’apprécie beaucoup au-delà du rugby au sein du XV de France, alors que mon aventure avec l’Italie n’a vraiment démarré qu’il y a trois semaines. On a eu deux jours de stage, puis deux semaines ensemble… La vérité est que, pour moi, ce match n’est que la troisième semaine d’un nouveau cycle. On savait dès le départ que notre calendrier serait incroyablement dur, avec la réception de l’Angleterre puis deux déplacements en Irlande et en France. Je ne vois donc pas ce match autrement qu’un super rendez-vous des 6 Nations à préparer, contre une équipe du top 4 mondial. Mais ça ne peut pas être un des plus grands rendez-vous de ma carrière, pas encore.

L’histoire est d’autant plus étonnante que vous auriez très bien pu vous retrouver dans l’autre camp, comme entraîneur de l’attaque des Bleus…

J’en ai entendu parler et, oui, cela aurait pu m’intéresser… (sourire) Comme je l’ai dit, j’ai des liens très forts avec la France. Il y a eu de petits contacts et j’avoue que le travail avec les Bleus m’aurait beaucoup intéressé, mais finalement, l’opportunité ne s’est pas présentée. J’en ai eu une autre très rapidement après avec l’Italie, que l’ai acceptée, et j’en suis ravi. Il y a évidemment beaucoup de travail, surtout quand on vient de France et qu’on constate ce qui sépare les deux pays. Mais ce qui m’intéresse avec l’Italie, c’est justement la volonté de grandir.

L’annonce, en pleine saison dernière, de la future arrivée au Stade français de Laurent Labit et Karim Ghezal vous avait beaucoup affecté. En aviez-vous alors voulu au XV de France ?

Non, au contraire. J’avais une très belle relation avec "Lolo" et Karim et rien n’a changé avec eux, car on évolue dans un milieu où, souvent, on arrive après un copain et on part avant un autre. C’est un des aspects délicats de la profession.

Fabien Galthié et Gonzalo Quesada, lors d'un match entre le Stade français et Montpellier en septembre 2013.
Fabien Galthié et Gonzalo Quesada, lors d'un match entre le Stade français et Montpellier en septembre 2013. Amandine Noel / Icon Sport

Le club a décidé de gérer la situation comme ça et, à la fin, tout le monde a eu une issue positive ; c’est tant mieux. C’est juste la forme qui aurait pu être gérée différemment. (il souffle) Je me souviens que, la semaine où l’histoire est sortie, j’avais parlé avec Fabien (Galthié), parce que lui non plus n’avait pas toutes les informations… Mais sur le fond, je le répète, je n’ai aucun problème avec eux et je suis très heureux de leur début de saison avec le Stade français. Mais pour répondre à votre question au sujet du XV de France, je ne peux lui en vouloir de rien. Je me souviens très bien que c’est la première escouade à m’avoir invité à rejoindre un staff, avec le président Pierre Camou, Marc Lièvremont et Emile Ntamack… Avec eux, j’ai vécu des années incroyables. Je dois tout à la Fédération française et je la remercierai à vie.

Quelle relation entretenez-vous aujourd’hui avec Fabien Galthié, le sélectionneur des Bleus ?

Maintenant, on a une belle relation. Pourtant, quand j’ai été son joueur, lors de sa première saison d’entraîneur (au Stade français, N.D.L.R.), ça n’a pas été facile… Mais, après, la vie nous a permis de nous croiser 1 000 fois et aujourd’hui, tout va bien entre nous. Je pense sincèrement que son staff et lui ont fait un boulot formidable avec l’équipe de France depuis quatre ans. J’en suis admiratif. C’est à mes yeux, à tous les niveaux, une sélection du top 3 mondial, qui peut compter sur des joueurs d’exception.

Le rugby international a beaucoup évolué, depuis quinze ans et les débuts que vous évoquiez avec le staff des Bleus. Qu’est-ce qui vous a le plus surpris depuis votre arrivée à la tête de l’Italie ?

À tous les niveaux, l’Italie est en retard par rapport aux autres nations et doit bosser pour le combler. C’est un pays où le rugby n’a pas la même place, ni les mêmes moyens que dans les autres nations du Tournoi. Je vous invite juste à comparer le vivier de joueurs pros pour la France et l’Italie, par exemple, c’est un autre monde… Mais, après, le rugby international n’a pas tant changé. Les challenges sont les mêmes : les joueurs passent beaucoup de temps en club et quand on les retrouve avec l’équipe nationale, on a très peu de temps pour mettre des choses en place.

Gonzalo Quesada à l'entraînement avec la Nazionale à Vérone début janvier.
Gonzalo Quesada à l'entraînement avec la Nazionale à Vérone début janvier. Ipp / Icon Sport

C’est cette donnée qu’il faut maximiser. Pour vous donner un exemple, j’ai passé cinq mois pour me décider, à savoir si je devais mettre directement en place ce que je voulais faire, ou si je devais plutôt évoluer dans une certaine continuité. J’évolue en Italie avec quasiment le même staff que mon prédécesseur : l’entraîneur de la touche, celui de la mêlée et celui de la défense sont les mêmes qu’avant. On est en train d’effectuer une transition légère, vers là où je veux aller. Quand on a présenté le projet, on a senti pas mal d’adhésion mais c’était difficile, avec seulement deux jours de stage et sans l’intégralité de l’effectif, d’être prêts à recevoir l’Angleterre.

Vous le disiez : la Squadra évolue dans des conditions qui demeurent à des années-lumière de ses concurrents. Au fond de vous, pensez-vous que ce sont ces détails correspondent aux trois petits points qui vous ont fait défaut contre l’Angleterre en ouverture du Tournoi (24-27) ?

Il n’y a pas de secret à ce niveau : si on pouvait vraiment préparer une rencontre du Tournoi en une semaine, les présaisons en Top 14 ne dureraient pas huit semaines. Et encore, lors des premiers matchs de championnat, on excuse toujours les erreurs parce que "c’est le début de saison" (sourire). Au niveau international, ces huit semaines, on doit les condenser en trois ou quatre entraînements. Et au-delà de ça, j’ai pour habitude de toujours parler de projet d’équipe, d’identité de groupe ou d’ambition commune, parce que c’est la base à mes yeux. Et il est évident que pour créer cela, de meilleures conditions extra-sportives permettraient de gagner beaucoup de temps. Malheureusement, on ne les a pas…

Malgré la défaite (36-0), vous avez encaissé en Irlande moins de points que la France à Marseille. Sous l’ère Crowley, le style très offensif de l’Italie était aussi sa faiblesse puisqu’elle concédait beaucoup de points, notamment sur contre-attaque. Est-ce la preuve de votre volonté de rééquilibrer l’équipe ?

Les données sont claires : l’Italie est l’équipe la plus jeune du Tournoi, la plus inexpérimentée en termes de sélections, et la plus légère en termes de poids, donc celle qui manque le plus de puissance. On doit forcément organiser intelligemment notre projet de jeu à partir de là. Cela tombe bien, ça correspond à ma philosophie. Hormis ma dernière saison à Paris où j’avais fait venir Paul Gustard parce que j’avais compris qu’il nous manquait quelque chose pour postuler au top 6, j’ai toujours entraîné des équipes à l’ADN offensif, portées sur le déplacement, sur le mouvement.

Le sélectionneur Gonzalo Quesada et son capitaine Michele Lamaro.
Le sélectionneur Gonzalo Quesada et son capitaine Michele Lamaro. PA Images / Icon Sport

Il n’est pas question de toucher à cet ADN italien. En revanche, on doit avoir une organisation beaucoup plus structurée et claire pour alterner l’attaque à la main et les options de pression par du jeu au pied, dans des zones identifiées. Le problème est qu’en Irlande, on n’a pas eu une touche, très peu de mêlées et, au final, seulement 35 % de possession face à la meilleure attaque du monde. J’espère que contre la France, notre conquête nous permettra de nous exprimer un peu plus avec le ballon, parce qu’on n’a pas les moyens physiques de jouer comme l’Afrique du Sud ou l’Angleterre. En plus, en Italie, on a la mission de rendre ce jeu attractif et spectaculaire, contrairement à ces pays où le rugby n’est pas en quête de popularité.

Appréhendiez-vous de passer après Kieran Crowley, qui avait construit ce groupe et en semblait très apprécié ?

J’avais moi aussi cette image, mais après avoir pris le temps de discuter un peu plus et d’aller dans les détails avec le staff, les joueurs ou les dirigeants de la Fédération, ce n’est pas tout à fait la même histoire qui est ressortie. J’ai surtout la chance que le staff actuel soit constitué de super personnes, très professionnelles, avec qui je me régale. On s’est bien réparti les rôles et cela m’a permis de gagner beaucoup de temps, car si j’avais dû tout changer, cela aurait pu être terrible pour l’équipe.

Il se dit qu’après trois mois, vous parvenez déjà à donner vos consignes et vos conférences de presse en italien ?

Je me suis engagé juste avant la Coupe du monde et j’avais deux mois pour me préparer avant ma première conférence de presse. Ce n’est jamais évident quand on n’habite pas encore dans le pays, mais j’ai pris une prof. C’est à mes yeux une marque de respect vis-à-vis de l’équipe d’Italie que de m’exprimer dans sa langue, comme je parlais français en France ou espagnol en Argentine. Je me doutais qu’en me préparant, je pouvais avoir une bonne base. Alors, j’ai tenté le coup dès la première conférence de presse, je me suis à peu près débrouillé (sourire). Mais c’était surtout vis-à-vis des joueurs que cela me semblait important.

Vous avez forcément observé les difficultés du XV de France depuis le début du Tournoi. Pensez-vous que l’exploit est possible pour votre équipe à Lille ?

Ça n’aurait aucun sens pour l’Italie de préparer un match avec une autre idée que de s’améliorer. On se focalise aujourd’hui sur des choses simples : avoir la conquête la plus solide possible, la défense la mieux organisée possible, les sorties de camp les plus structurées possibles. Si on veut réaliser une bonne partie contre une des quatre meilleures équipes au monde, ça passera par là. Après, bien sûr qu’on a analysé le jeu de la France, cherché à comprendre ce qu’ils veulent faire et à trouver des endroits où on pourrait avoir une opportunité. Mais je le répète, on n’en est qu’à trois semaines de boulot. On espère juste se mettre en situation de jouer notre jeu, et rivaliser avec la France pendant quatre vingts minutes, au contraire de notre dernier match en Irlande où on ne s’est donné aucune chance avec une conquête trop faible. Ce n’est pas manquer d’ambition : on n’oublie pas qu’il y a quatre mois, l’Italie a encaissé un 60 à 7 face aux Français. Il manque certes trois ou quatre joueurs clés dans les deux équipes, mais en Italie les trois ou quatre joueurs clés sont plus difficiles à remplacer que pour la France…

Un de symboles actuels de l’équipe de France est la paire Danty-Fickou, que vous connaissez forcément très bien… Quel regard portez-vous sur les critiques dont ils sont les cibles ?

Malheureusement, je connais par cœur les grands joueurs de rugby que sont "Fatou" et Gaël, autant que leurs caractères. Je connais aussi très bien Max Lucu, et si je dis malheureusement, c’est parce que je sais très bien comment ils voudront répondre aux critiques, qui ne font que nourrir leur envie de prouver. Et plus je vois passer d’articles, plus ça me préoccupe. Je préférerais lire des choses comme quoi ils sont les meilleurs du monde, si vous voulez tout savoir (sourire).

Jonathan Danty et Gaël Fickou sous les couleurs du Stade français, en 2018.
Jonathan Danty et Gaël Fickou sous les couleurs du Stade français, en 2018. Icon Sport

En plus, c’est la vérité : pour moi, ils font partie des trois meilleures paires de centres au monde. Ils ont évolué à des standards tellement élevés depuis quatre ans que les exigences sont à la hauteur mais, sur le fond, je trouve que ces critiques restent exagérées.

Les débuts de votre ancien adjoint Laurent Sempéré sont difficiles dans son secteur de la touche… Êtes-vous confiant quant à sa capacité à trouver des solutions à court terme ?

Là encore, je n’ai aucun doute à son sujet. Je l’ai vu bosser, je connais son investissement. A Paris, Laurent a été propulsé comme entraîneur un mois seulement après la fin de sa carrière de joueur, comme talonneur. Quand je suis revenu au Stade français cinq ans après l’avoir quitté, j’ai retrouvé un entraîneur dont on aurait dit qu’il faisait ça depuis vingt ans… Laurent connaît très bien son secteur, ce n’est à mes yeux qu’une question de réglages au niveau de la touche française. C’est beaucoup plus difficile que ce qu’on pense de mettre en place un nouveau projet, surtout quand on débarque dans une équipe qui a été performante et qu’il faut relancer. Mais il en a les compétences et le caractère.

Un fait marquant est survenu en Italie en ce début de Tournoi avec la mise en retrait de la sélection de Tommaso Allan… Que s’est-il passé, à son sujet ?

En l’observant lors des deux premières semaines, j’ai senti un joueur sur la réserve, avec un langage corporel qui n’était pas forcément très bon. On avait un peu parlé avant l’Angleterre, mais pas plus que ça… Puis, il a pris cet énorme coup à l’épaule une semaine avant de se rendre en Irlande. J’ai eu une réunion avec lui le jeudi pour savoir s’il postulait, car il ne s’était pas entraîné de la semaine. Et sans entrer dans les détails, on n’a pas seulement parlé de son problème à l’épaule… Il y avait quelque chose de beaucoup plus profond, et j’ai bien compris qu’il était en souffrance.

Tommaso Allan a fait l'actualité de ces dernières semaines en annonçant son retrait du niveau international.
Tommaso Allan a fait l'actualité de ces dernières semaines en annonçant son retrait du niveau international. Abaca / Icon Sport

Ce qui était marquant, c’est qu’il était heureux et fier de jouer pour l’Italie, mais il voulait aussi être là pour sa famille. Il a deux enfants avec sa compagne qui travaille également, et la situation chez lui est devenue très dure à gérer après la Coupe du monde. D’autant qu’il veut aussi aider son club (Perpignan)… C’était presque un appel à l’aide. Alors on a placé sa santé avant tout. On l’a mis remplaçant en Irlande, mais comme son épaule était endolorie et que le score était fait dès la mi-temps, on n’a pas jugé opportun de le faire entrer en jeu. C’est important de le préciser, car certains ne l’ont pas compris.

Le bon revers de la médaille est que son départ offre une place à Louis Lynagh ?

Il n’y a pas que ce cas-là. Par exemple, nos piliers droits Simone Ferrari, Marco Riccioni, Pietro Ceccarelli et Matteo Nocera se sont tous blessés depuis le début du Tournoi. Je ne crois pas que beaucoup de sélections au monde puissent perdre leurs quatre meilleurs droitiers sans que ce soit un problème… On a aussi Dino Lamb qui est indisponible, Sebastien Negri et Lorenzo Cannone qui se sont blessés contre l’Angleterre, puis Tommaso Allan qui arrête alors qu’il est le joueur le plus expérimenté de l’équipe et est apprécié de tous ses coéquipiers…

Louis Lynagh évolue à l'aile chez les Harlequins.
Louis Lynagh évolue à l'aile chez les Harlequins. PA Images / Icon Sport

Là, en tant que coach, soit tu te prends la tête et le stress t’empêche de dormir, soit tu vois ça comme une opportunité pour faire grandir des joueurs. Concernant donc le petit Lynagh, cela fait deux ans que la Fédé italienne cherche à le convaincre de se rapprocher de son sang maternel, et il a exprimé son souhait de venir. C’est bien pour la sélection.

Paolo Garbisi traverse une période difficile, avec ce transfert contre sa volonté de Montpellier vers Toulon en cours de saison. Croyez-vous que ça puisse l’affecter ?

Je ne crois pas, je sais que ça l’a affecté. Pendant nos deux jours de stage avant le Tournoi, j’avais entendu des rumeurs qu’il m’a confirmées : il est évident que ce n’était pas facile pour lui d’attaquer le Tournoi dans ces conditions de crise. Cela a été dur pour Paolo au début, notamment avant l’Angleterre. Mais maintenant que sa transition est actée et qu’il a basculé sur Toulon, il va pouvoir retrouver un peu de calme.

D’un point de vue plus global, le Benetton Trevise performe en URC tandis que de plus en plus de joueurs italiens s’exilent. Êtes-vous optimiste pour le cycle qui doit vous mener à la Coupe du monde 2027 ?

En Italie, il n’y a que deux franchises professionnelles et il est très important pour l’équipe nationale qu’elles performent, d’autant qu’elles travaillent très bien. Le revers de la médaille, c’est que les postes clés de ces franchises, notamment à Trévise, sont tenus par des joueurs non sélectionnables pour l’Italie, les Snyman, Gallo, Umaga, Fekitoa, Smith… Ici, il n’y a pas de système équivalent aux Jiff que vous avez en France. Alors on doit bosser encore plus ensemble pour que les joueurs italiens deviennent des titulaires dans ces franchises. Tout comme j’espère que ceux qui s’expatrient seront titulaires dans leurs clubs. Si l’Italie veut progresser dans l’optique de 2027, cela passera par là.

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Les commentaires (4)
Jeff66 Il y a 2 mois Le 23/02/2024 à 12:23

Gonzalo l'Italie à sa chance dimanche

Mic75451946 Il y a 2 mois Le 23/02/2024 à 11:40

Gonzalo Quesada comme entraineur en chef en remplacement de FG cela m'aurait beaucoup plus, surtout avec l'absence et fond de jeu de l'EdF, lui aurait mis le jeu au coeur de le sélection !

pasali Il y a 2 mois Le 23/02/2024 à 07:35

Il faut faire courir nos gros boeufs de 150kgs, et là il y aura des ouvertures

MerciGuy Il y a 2 mois Le 23/02/2024 à 09:07

En plein salon de l agriculture il y'a de belles bêtes