Abonnés

Top 14 - Lyon se rend à Toulouse, dans la gueule du loup

Par Nicolas ZANARDI
  • Guillaume Marchand va retrouver son ancien club.
    Guillaume Marchand va retrouver son ancien club. - Icon Sport
Publié le
Partager :

S’ils jurent n’avoir "rien à perdre", les Lyonnais ne veulent pas sacrifier ce déplacement à Toulouse, d’où ils voudront, au moins, revenir avec des certitudes.

À quoi ça tient, un début de semaine dans la bonne humeur ? Oh, à rien. Parfois même, sans que l’on y puisse rien, à un loupé de l’adversaire, qui éclaire d’un prisme tout à fait différent votre propre performance. "On a tous bien conscience que notre victoire face à Montpellier (20-18) ne se joue qu’à un drop manqué par Carbonel, admettait le talonneur Guillaume Marchand. Cette fois, ça nous a souri, alors que depuis le début de la saison, la chance avait tendance à nous tourner le dos. Alors, si ça doit être le déclic de quelque chose, on va le prendre avec plaisir…" Un son de cloche partagé par la manager Fabien Gengenbacher, parfaitement lucide quant aux lacune éctuelles de ses hommes. "À mon sens, on commet quatre grosses erreurs dans les dix dernières minutes qui nous maintiennent sous tension, mais on a eu le mérite de mettre des actes sur des mots, parce qu’on s’était dit beaucoup de choses dans la semaine. Maintenant, il ne faut surtout pas qu’on se laisse bercer par le sentiment du devoir accompli. Et même si Toulouse passe en moyenne 35 points à ceux qui leur rendent visite (autant que le Lou a l’habitude d’en encaisser en déplacement, lire ci-dessous), on doit se déplacer avec des ambitions."

Gonflé comme discours ? Pas le moins du monde. Le Lou ne voyant jamais dans ce match à Ernest-Wallon comme le test idéal pour savoir où il se trouve réellement, à une semaine de jouer face au Connacht rien moins qu’une qualification en Champions Cup. Alors, hors de question de la jouer "petit bras". "Même si on sait qu’on jouera une qualification dans huit jours, cela n’est pas entré en compte dans la gestion de cette semaine, pointait le manager. Notre urgence, c’est vraiment d’enchaîner deux bonnes performances. Qu’est-ce qu’on a à perdre à Toulouse ? Au contraire, on a beaucoup à y gagner."

Marchand sait ce qui l’attend

À savoir, à défaut d’un match, au moins quelques certitudes et autant de motifs de progression. "Le travail que l’on effectue est bon mais en tant qu’équipe, maintenant, il faut que l’on arrive à grandir, professait Guillaume Marchand. À part au Racing, on a eu du mal à voyager cette saison avec la tendance à enchaîner un match construit par une contre-performance. On connaît notre adversaire, à nous de ne pas nous relâcher. On parle toujours de l’attaque quand on évoque le Stade, son jeu debout, ses offloads… Mais s’ils peuvent mettre en place tout cela, c’est surtout parce qu’ils savent mettre les choses dans l’ordre, à commencer par la conquête, et c’est d’abord sur ces fondamentaux qu’il s’agira de répondre présent." Et c’est un ancien de la maison qui le dit, lequel n’a pas l’intention de s’en laisser compter par son aîné...

Vous êtes hors-jeu !

Cet article est réservé aux abonnés.

Profitez de notre offre pour lire la suite.

Abonnement SANS ENGAGEMENT à partir de

0,99€ le premier mois

Je m'abonne
Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?