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Champions Cup - Quatrième victoire de suite, la belle série de l'UBB continue

Par Nicolas AUGOT
  • Penaud, Bielle-Biarrey, Jalibert, Moefana, Lucu, les Bleus de Bordeaux brillent et portent l’Union Bordeaux-Bègles que ce soit en championnat comme en Coupe d’Europe. Photos Icon Sport
    Penaud, Bielle-Biarrey, Jalibert, Moefana, Lucu, les Bleus de Bordeaux brillent et portent l’Union Bordeaux-Bègles que ce soit en championnat comme en Coupe d’Europe. Photos Icon Sport
  • L’UBB : la meilleure série du moment
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L’Union Bodeaux-Bègles vient d’enchaîner quatre succès de rang, lui permettant de basculer du bon côté en Top 14 et de prendre la tête de sa poule en Champions Cup. La concrétisation comptable d’un potentiel exceptionnel, symbolisé par sa ligne d’attaque en feu.

C’est comme une série qui cartonne. Une de celles qui vous font prendre un abonnement à Netflix en écoutant vos collègues en parler avec des étoiles dans les yeux et une certaine excitation dans la voix le matin à la machine à café. Cette Union Bordeaux-Bègles rend accro, vous scotche à votre canapé et vous attendez avec impatience de découvrir le prochain épisode. Casting quatre étoiles, avec un personnage aussi fantasque que spectaculaire avec Damian Penaud au milieu de nombreux premiers rôles habitués des blockbusters, des seconds rôles jouant juste, une intrigue bien ficelée avec des fins d’épisodes dramatiques comme à Toulouse, Pau et La Rochelle, puis enfin des rebondissements aussi inattendus qu’heureux. Quel scénariste a bien pu imaginer cet essai de Louis Bielle-Biarrey à Oyonnax. Et surtout, l’action est montée en intensité sur les quatre derniers épisodes.

Plus rapide, plus fluide, plus efficace. "Cela fait un moment que nos schémas offensifs prennent forme et que l’on prend du plaisir à attaquer sur le terrain, note Yannick Bru avec sa casquette de réalisateur, après ce deuxième épisode de la Champions Cup, le onzième de la saison. Je dirais depuis la réception de Montpellier. On a vu ce qu’on a envie d’être au niveau de notre jeu d’attaque mais il n’y a pas que ça. On est sur le chemin. Encore une fois, nous n’avons pas tout le temps joué à quinze aujourd’hui, ni à notre meilleur potentiel. Il y a plein de choses à améliorer. Ce que je retiens, c’est ce niveau de confiance qui commence à se construire autour de notre système, notre fonctionnement, autour des joueurs… Ça, c’est vraiment très positif." Cette première saison avec un nouveau staff technique est prometteuse, de par son contenu (24 essais inscrits en Top 14 et déjà onze en Champions Cup en seulement deux journées) mais aussi parce qu’il est maintenant possible d’envisager une fin heureuse, même si Laurent Marti, en tant que producteur aguerri, ne veut pas encore évoquer la fin de saison, conscient que si la ligne d’attaque assure le spectacle, ce n’est pas encore suffisant pour assurer une happy end : "On sait qu’il n’y a pas de titre sans un paquet d’avants fort. Une ligne de trois-quarts, quelle que soit sa qualité ne pourra jamais compenser, sur l’ensemble d’une saison, des avants qui ne seraient pas assez forts. La Rochelle a deux titres de Champions Cup parce qu’elle a de la qualité partout mais surtout un paquet d’avants très fort. Et pour Toulouse, c’est pareil. Nous avons une belle ligne de trois-quarts mais d’autres clubs ont une très belle ligne d’attaque. Pour espérer aller plus loin, il faudra que l’ensemble de l’équipe performe."

Des avants pour donner le tempo

Justement, les hommes forts de l’UBB ne sont pas étrangers à la série en cours de quatre succès de rang. Ils parviennent à devenir des acteurs majeurs de cette montée en puissance. " Nous avons beaucoup travaillé ce déplacement sans ballon, cette vitesse de replacement, qui nous permet d’avoir parfois de l’avance", explique Clément Maynadier. "Après, c’est un équilibre fragile car dès que nous sommes en retard nous n’arrivons pas à faire des décalages. Mais, ça fait deux ou trois fois que l’on y arrive d’affilée, il va falloir réussir à le conserver tout au long de l’année. Ce sont des choses qui se travaillent physiquement. Ce ne sont pas les trois-quarts qui imposent le rythme. La vitesse des trois-quarts est fortement dépendante de la vitesse des avants. Leur vitesse est induite par notre jeu de replacement." Lui qui vit sa onzième saison au club est pourtant bien placé pour savoir si la fin pourrait être heureuse. "Est-ce que je vois des bons signaux ? Pour ma dernière année, j’ai envie de dire oui mais avant de sauter en l’air il y a tout un hiver à passer et un printemps avant d’arriver à ce que l’on veut tous, juste avant l’été." L’Union semble sacrée derrière un potentiel et une vision de jeu qui se confirme à chaque sortie. "Je sens la confiance des joueurs, explique Yannick Bru en essayant de modérer l’enthousiasme naissant. Dans notre fonctionnement, notre système. Ils savent qu’en fournissant certains efforts, on arrive à respecter l’ADN de ce club. C’est une première étape, mais maintenant il en reste beaucoup. On ne fait pas les marioles, mais on sait qu’on peut embêter pas mal de monde."

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