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Pro D2 - Des Charentais bras dessus, bras dessous

Par Mathéo RONDEAU
  • Les Angoumoisins veulent rester soudés et l'emporter contre Rouen avant la trêve.
    Les Angoumoisins veulent rester soudés et l'emporter contre Rouen avant la trêve. Icon Sport
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Alors qu’un succès contre Rouen lui permettrait de prendre ses distances avec la lanterne rouge, le club charentais fait de sa cohésion une idée cardinale.

Les frissons de la communion avec le public contre Agen à peine rangés au placard des jolis souvenirs, Soyaux-Angoulême repart au combat. Comme le disait Alexandre Ruiz après le succès nécessaire contre le cador lot-et-garonnais (16-7) : "On a gagné une première mi-temps. On doit gagner la deuxième contre Rouen pour que le job soit accompli." Parce que le SA XV a l’opportunité de retrouver un semblant de dynamique dans son antre de Chanzy avec une deuxième victoire de rang. Mais surtout parce qu’il peut s’offrir de belles fêtes au coin du feu, en enfonçant la lanterne rouge normande et, selon les circonstances, en quittant la place de barragiste.

Le début de saison a été riche d’enseignements pour le club charentais. Pas toujours payé sur le plan comptable, il continue de faire confiance à son projet de jeu, parfois pollué par des erreurs individuelles. "Un joueur sort du système et on peut se gâcher le match. On travaille pour que les maillons restent solides dans la chaîne collective", image Tanguy Kerdrain. Depuis quelque temps, les joueurs et le staff ont pris conscience de la nécessité de forger une solidarité, une unité. L’entraîneur des avants théorise. "Il y a deux formes de cohésion : la cohésion sociale - bien vivre ensemble, au quotidien - et la cohésion opératoire - l’atteinte des objectifs. Pour créer cette cohésion opératoire, il faut générer des conditions d’échange et de partage. Il faut que tout le monde soit connecté. Il y a donc une volonté de passer plus de temps ensemble. On souhaite que chacun réussisse à trouver sa place à l’intérieur du système."

Ne faire qu’un

Ainsi le groupe s’est-il retrouvé autour d’un repas lundi soir, comme il avait passé la journée ensemble avant de rejoindre Chanzy vendredi dernier, dans l’objectif de changer l’approche des matchs à domicile. Une mise au vert atypique, dans la maison du président du club, Didier Pitcho. Une volonté de se resserrer, de ne faire qu’un, dans un contexte particulier sur le plan extra-sportif (l’association SA XV a été condamnée à 1,6 million d’euros de redressement Urssaf). Se rapprocher encore, à l’image d’un Alexandre Ruiz pour la première fois au bord du terrain pour donner ses consignes, contre Agen, pour accompagner son groupe. "Ces matches-là, comme contre Rouen, se jouent beaucoup à l’état d’esprit, peu à la stratégie. C’est important d’être près des joueurs, pour donner de l’énergie", explique le manager.

Et que dire de la force délivrée par le public dans des soirées comme celle vécue la semaine passée ? Pour Tanguy Kerdrain, pas de doute, le 16e homme fait partie intégrante de "cette unité qu’on recherche. On a tellement besoin de ce peuple violet, il a un rôle fondamental à jouer. Il faut embarquer les supporters avec nous."

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