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Champions Cup - Le Racing face à l'Ulster, un aller simple pour l'enfer ?

Par Marc DUZAN
  • Wenceslas Lauret et les Racingmen se sont compliqués la tâche avec leur défaite contre les Harlequins.
    Wenceslas Lauret et les Racingmen se sont compliqués la tâche avec leur défaite contre les Harlequins. Icon Sport
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Surpris par les Harlequins dimanche soir (28-31), les Racingmen ont le devoir de réagir en Ulster, dans un stade connu pour être l’une des ambiances les plus hostiles de la compétition.

Wen Lauret a une façon toute à lui de définir l’enjeu de ce deuxième round de Champions Cup : "L’équipe qui gagne reste en vie. L’autre…" Sera de toute évidence assez mal barrée dans la compétition, jeune homme ! Alors qu’ils avaient fait du tournoi transcontinental un objectif majeur de leur saison, les Racingmen se sont depuis largement compliqué la tâche en s’inclinant la semaine dernière à domicile face aux Harlequins (28-31) et, au gré d’une performance pour le moins inaboutie, ont laissé cois nombre de leurs suiveurs. "Il faut de la maîtrise pour s’imposer en Champions Cup, appuie maintenant Lauret. Il faut pouvoir conserver les ballons ur de longues séquences et être solide en défense". Et c’est là où le bât blesse, camarades : contre des Quins particulièrement créatifs balle en mains et multipliant les options de course, Gaël Fickou et ses coéquipiers ont en effet manqué 40 plaquages, si l’on en croit les statistiques dévoilées après la rencontre par l’ECPR. 40 plaquages, nom de Dieu ! De quoi foutre en rogne le marmoréen Stuart Lancaster, lui qui s’était à son arrivée promis de redresser un secteur en grandes difficultés la saison dernière. À l’issue du premier round de la Champions Cup, le manager déclarait d’ailleurs à ce sujet : "On doit être beaucoup plus forts dans ce secteur de jeu et le déplacement en Ulster aura valeur de test, pour nous : nous ne pouvons plus nous tromper comme nous l’avons fait contre les Harlequins."

Ravenhill, l’antre maudit

Déjà le dos au mur en Champions Cup, les Racingmen ont aussi conscience que ce voyage en Irlande du Nord n’a probablement rien d’idéal pour relancer une machinerie quelque peu grippée par la gifle du 10 décembre dernier. "J’ai été en Ulster maintes et maintes fois, ajoutait Lancaster, ancien patron sportif du Leinster, dimanche soir. Je sais à quel point cette équipe est difficile à manœuvrer, qui plus est chez elle".

Fessés par les Anglais de Bath samedi dernier (37-17), les Ulstermen de Iain Henderson, Steven Kitshoff, Jacob Stockdale ou Dave Ewers sont en effet sortis particulièrement vexés par la tournure prise par leur récent déplacement dans la cité thermale du Somerset et ont, en coulisses, promis l’enfer aux Racingmen. Ceux-ci sont-ils prêts à y répondre ? On peut le penser, oui. Mais pour avoir visité les lieux à plusieurs reprises, on a aussi appris au fil du temps que les gars de l’Ulster perdent rarement, pour ne pas dire jamais, dans leur antre maudit de Ravenhill. Alors ? "Be brave, Racing !" *

* Sois courageux, Racing

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