Abonnés

Coupe du monde de rugby 2023 - Argentine - Julián Montoya : "Nous avons été complètement dominés dans les phases statiques"

Par Jérôme PREVOT
  • Julián Montoya et les Pumas ont été dépassé face au rouleau compresseur néo-zélandais (44-6).
    Julián Montoya et les Pumas ont été dépassé face au rouleau compresseur néo-zélandais (44-6). Midi Olympique - Patrick Derewiany
Publié le
Partager :

Le talonneur ne cherchait pas d’excuses après ce lourd revers. Les Pumas n’ont pas existé tout simplement, face à des All Blacks qui leur ont infligé un cinglant sept essais à zéro.

Quelle est votre première analyse après cette lourde défaite ?

Dans les phases statiques, et en mêlée notamment, nous avons été complètement dominés. Il faut qu’on examine de près nos performances pour voir ce qu’il faut améliorer. D’une façon plus générale, ils ont marqué sur chacune de leurs occasions. C’est une équipe fantastique, de loin la meilleure aujourd’hui. Aujourd’hui, nous étions loin du niveau qu’on voulait montrer. Je suis effondré, c’est une énorme déception. Notre rêve de jouer une finale s’est envolé mais il nous reste encore du travail à faire. Bravo aux All Blacks, c’est une grande équipe, mais oui, on peut faire mieux que ça, surtout dans les phases statiques, je le répète. On a fait trop d’erreurs, c’est dommage pour nous.

C’est dommage car vous avez gagné la bataille des tribunes. Vos supporteurs ont été très chauds, non ?

Je tiens à remercier tous les Argentins qui étaient présents, ils ont fait beaucoup, beaucoup de bruit. Je sais que c’était difficile avec la distance et tous ces gens ont fait, malgré tout, l’effort de nous soutenir. Merci beaucoup à eux, ainsi qu’à tous ceux qui nous ont suivis depuis l’Argentine.

Quid du dernier match qu’il reste à jouer, encore au Stade de France, pour la troisième place ?

Il reste encore une semaine pour aller chercher une médaille mais pour l’instant, je suis triste, ça fait mal. Il faut qu’on se recentre sur nous, qu’on accepte cette douleur, mais il nous reste encore une semaine.

Dans quels secteurs les All Blacks vous ont-ils vraiment été supérieurs ?

Que dire d’une équipe aussi énorme ? Elle a concrétisé ses occasions avec beaucoup de talents collectifs et individuels. En conquête, ils nous ont été largement supérieurs, surtout en mêlée et sur les mauls. On leur a aussi donné pas mal de pénalités. Regardez la balance des sanctions de l’arbitre. Et par conséquent, ils nous ont dominés territorialement. Chaque occasion de marquer, ils ont su la saisir. Il aurait aussi fallu défendre sur toute la durée du match et, croyez-moi, c’est très difficile. Par moments, nous avons réussi à enchaîner les phases de jeu mais contre eux, cela ne suffit pas. Quand on avait la bonne dynamique, on a réussi de belles actions mais ils ont été implacables en défense.

Quel a été votre discours envers vos joueurs à mesure que le score gonflait. était-ce difficile de rester dans un tel match ?

Il était question de se battre sur toutes les actions, tous les ballons. L’équipe n’a jamais rien lâché. Malgré les fautes, elle a continué de se battre. La Nouvelle-Zélande nous a facilement neutralisés, je le reconnais, et ça fait très mal mais ce groupe a encore une semaine à vivre devant lui. Il y aura probablement du changement. D’une Coupe du monde à l’autre, les groupes changent mais il nous reste encore quelque chose à aller chercher et chaque fois qu’on enfile ce maillot, on se bat.

Vous êtes hors-jeu !

Cet article est réservé aux abonnés.

Profitez de notre offre pour lire la suite.

Abonnement SANS ENGAGEMENT à partir de

0,99€ le premier mois

Je m'abonne
Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?