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Coupe du monde de rugby 2023 - Laurent Labit : "Il y aura moins de turnover"

Par Arnaud Beurdeley
  • Les titulaires du match contre la Nouvelle-Zélande devraient faire leur retour face à la Namibie.
    Les titulaires du match contre la Nouvelle-Zélande devraient faire leur retour face à la Namibie. Icon Sport
Publié le Mis à jour
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Même si le retour des Premium pour affronter la Namibie ne sera confirmé que mardi, l’entraîneur de l’attaque Laurent Labit n’a pas cherché à nier ce choix.

Vous semblez avoir choisi de rappeler vos joueurs « Premiums » pour ce match face à la Namibie. Était-ce prévu dans votre plan de marche ou le match de l’Uruguay vous a-t-il contraint à le modifier ?
Non, ça a toujours été prévu de cette façon. Nous avons besoin de travailler, de jouer aussi. Nous connaissions le programme, avec ce match d’ouverture contre la Nouvelle-Zélande qui était important sans être décisif. Ce match a généré du stress pendant des mois et des années. Le fait que nous ayons gagné cette rencontre, avec six jours de repos avant la rencontre face à l’Uruguay, nous a permis de faire tourner pour le deuxième match. Maintenant, après le match de la Namibie, nous aurons quinze jours pour préparer celui de l’Italie. Les joueurs qui étaient alignés pour le match d’ouverture ne pouvaient pas rester un mois sans jouer.

La performance affichée face à l’Uruguay par les joueurs alignés facilite-t-elle finalement votre management et la gestion de la concurrence ?
Non, pas du tout. Nous sommes tous sortis déçus et frustrés de ce match. C’est valable pour les 33 joueurs et le staff. Nous sommes tous responsables de la copie de ce match.

Peut-on redouter des problèmes de cohésion au sein du groupe, que certains joueurs lâchent s’ils ne sont pas plus concernés ?
Non, pas du tout. Nous avons toujours fonctionné de cette façon. Habituellement, il y a toujours 14 joueurs qui sont rendus à leur club le mercredi soir. Dans cette coupe du monde, tout le monde reste ensemble. La cassure est donc moins importante. Tous les joueurs pour nous sont importants, même si désormais il y a aura moins de « turn-over ». Mais on ne sait pas ce qui peut se passer entre les contre-performances de certains ou d’éventuelles blessures.

Cyril Baille et Jonathan Danty devraient faire leur retour pour le match de Namibie. Que vont-ils apporter ?
Il faut qu’ils retrouvent la compétition, du rythme. On a pris le temps de les préparer. On aurait pu les faire rentrer sur le match de l’Uruguay mais on a préféré attendre.

Louis Bielle-Biarrey devrait aussi être titularisé contre la Namibie. Est-il passé devant Gabin Villière dans votre hiérarchie ?
Louis n’est pas passé devant Gabin. Nous comptons autant sur l’un que sur l’autre. Nous avons joué six matchs, Gabin en a joué quatre. Nous voulons aussi bien répartir le temps de jeu des joueurs. On sait très bien ce que Gabin peut nous apporter sur des matchs de très haut niveau. Il l’a prouvé depuis longtemps. Mais nous voulons donner une opportunité à Louis, qui a un profil différent, sur un match où on espère trouver des espaces sur les extérieurs. Mais il n’y a pas de classement établi entre Gabin et Louis.

Anthony Jelonch devrait être reconduit également. Vous a-t-il donné satisfaction face à l’Uruguay ?
Il a été là où on l’attendait, fidèle à ce qu’il est. On voulait savoir comment il allait digérer le match. Son genou va très bien. Pour nous, il était évident de le faire enchaîner pour voir comment il va réagir. Et comme je l’ai dit, nous aurons encore deux semaines pour travailler avec lui avant le match face à l’Italie.

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