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Coupe du monde de rugby 2023 - Pour la Namibie, un rêve et pas un cauchemar à vivre

Par Nicolas Augot
  • Gershwin Mouton, le centre namibien.
    Gershwin Mouton, le centre namibien. Icon Sport
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Après une lourde défaite face à l’Italie, les Namibiens n’ont pas négligé ce rendez-vous face aux All Blacks même si leurs chances de victoires sont inexistantes.

C’est la force des rêves de croire en eux. Les Namibiens disputent leur septième phase finale de Coupe du monde avec l’ambition de remporter leur premier match dans cette compétition où ils comptent maintenant 23 défaites en autant de matchs après le revers initial face à l’Italie. On aurait pu penser que cette équipe de Namibie venait en France pour jouer une "finale" face à l’Uruguay lors de leur dernier rendez-vous en phase de poule le 27 septembre prochain. Ce n’est pas du tout le discours tenu par les Namibiens depuis leur arrivée à Toulouse avant d’affronter des All Blacks en quête de rédemption, et notamment par le sélectionneur Allister Coetzee : "Nous savions qu’il s’agissait d’une poule difficile. Elle n’est pas effrayante, mais nous sommes très excités à l’idée d’y participer. La Nouvelle-Zélande prend ce match au sérieux. C’est une bonne chose pour la compétition. C’est une superbe opportunité pour nos joueurs et nous avons hâte de les affronter. Nous devons frapper plus fort. Nous avons un plan et j’espère que lorsque la pression montera, les joueurs s’y tiendront. Ce sera un défi, mais c’est une journée à laquelle il faut se préparer." Même la composition d’équipe a été revue pour répondre aux spécificités néo-zélandaises comme l’avouait lors de l’entraînement du capitaine le trois-quarts centre Le Roux Malan, titularisé pour la première fois dans la compétition pour densifier le milieu de terrain tout en gardant un œil sur Damian McKenzie, l’imprévisible demi d’ouverture néo-zélandais : "C’est un joueur talentueux, qui aime attaquer la ligne, qui aime prendre le ballon lancé. Cela nous a fait réfléchir après l’annonce de leur composition et nous avons mis une tactique en place pour le mettre sous pression."

Profiter de l’événement

Même analyse de la part d’Allister Coetzee qui a élaboré un plan : "Si l’on compare notre équipe à celle de la semaine dernière, il y a des joueurs qui entrent en jeu et qui peuvent faire la différence. La Nouvelle-Zélande est une grande nation. Notre objectif est de stopper leur élan et de casser leur rythme." On ne doute pas de la motivation et du sérieux de la préparation namibienne mais les chances de victoire sont néanmoins bien minces pour ne pas dire inexistantes. Ainsi, le deuxième ou troisième ligne Pieter Jan Van Lill, ancien joueur de Bayonne aujourd’hui licencié à Capbreton-Hossegor Rugby, s’est montré plus mesuré tout en appelant ses partenaires à profiter de l’événement : "Nous n’avons pas beaucoup d’occasions d’affronter les meilleures nations. C’est notre tremplin pour affronter les meilleurs du monde, c’est pourquoi c’est si excitant. Ça va nous faire des souvenirs." À l’image de l’essai du capitaine Johan Deysel lors de la Coupe du monde 2015 face aux All Blacks qui avait enflammé tout le stade.

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