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Top 14 - Stade Français : le changement, c’est maintenant !

  • Hasn-Peter Wild entend gagner quelque chose cette saison. Ses hommes sont prévenus. Photos Icon Sport
    Hasn-Peter Wild entend gagner quelque chose cette saison. Ses hommes sont prévenus. Photos Icon Sport
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Cette saison, le club de la capitale sera dirigé par le duo Labit-Ghezal, toutefois au chevet du XV de France jusqu’à début novembre. Ces deux hommes exauceront-ils enfin les vœux du docteur Wild ?

Hans-Peter Wild, propriétaire du Stade français depuis maintenant six ans, a injecté des dizaines de millions d’euros dans le club de la capitale mais pour l’instant, les soldats roses n’ont toujours rien gagné et, malgré la troisième place obtenue par l’équipe alors dirigée par Gonzalo Quesada lors du dernier Top 14, l’impression générale laissée par le club reste plutôt tiédasse.

Dès lors, le patron de la boisson Capri-Sun a décidé de taper du poing sur la table et reprendre les choses en mains. L’arrivée conjointe de Laurent Labit et Karim Ghezal, actuellement au chevet du XV de France, est-elle donc de son fait ? Il semblerait que oui et avec le recrutement de ce staff quatre étoiles, le milliardaire allemand espère enfin donner à son club un nouvel élan et en finir avec les errements du passé.

"Quand je suis arrivé en 2017, nous disait récemment le docteur Wild, on s’est trompé. Fabien Grobon (l’ancien DG) ne connaissait rien au rugby. Hubert Patricot, mon ami de toujours, était à peine plus au courant, même s’il était d’un tout autre niveau. Le problème, c’est qu’il n’était pas souvent là. Ils l’appelaient "le fantôme", au club. Qu’a-t-on fait, à l’époque ? Rien". Ou alors si ! Un "meeting à la française" qu’abhorre tant le propriétaire du club parisien ! Wild poursuit : "Je dis "à la française" parce qu’on devait aller de A à B mais au lieu de ça, on est passé par C, D, G, Z. On n’est jamais arrivé au B mais on est parti manger tous ensemble… Voilà… À la française, quoi… Quand on dit quelque chose, dans le monde du business, je considère que c’est acquis. Au rugby, ce n’est jamais le cas." Et de poursuivre, ainsi : "J’ai récemment lu que le Stade français était sous respirateur artificiel. C’est plutôt juste. Sous Max (Guazzini, N.DL.R.), c’était la fête, ils remplissaient des stades mais ils n’étaient pas professionnels. Puis Thomas Savare a donné un peu d’argent mais n’a pas professionnalisé le club. Nous tentons aujourd’hui de le faire, même si nous ne gagnons pas encore. Peut-être avons-nous installé les joueurs dans trop de confort…"

Le chantier est colossal…

Ce préambule étant posé, il ne faut pas sortir de Polytechnique pour comprendre que la mission de Laurent Labit et Karim Ghezal sera avant tout de secouer le Stade français dans toutes ses strates, de lui donner une ligne directrice claire et développer, in fine, une transversalité entre la formation du club et le secteur professionnel… Qui n’existait quasiment pas jusqu’ici. Mais en auront-ils vraiment les moyens ? Pour l’instant, les deux nouveaux patrons du sportif devront principalement composer avec l’effectif en place, soit un vestiaire qu’ils n’ont pas encore choisi…

Ghezal et Labit, qui ne débarqueront au club qu’après la Coupe du monde, devront également prendre leurs marques de façon ultra-rapide s’ils souhaitent, dès cette année, donner du crédit à leur projet. Leur recrutement ? Il fut honnête sans être transcendant et, de fait, les adjoints de Fabien Galthié furent contraints dans leurs choix par la très mince marge de manœuvre inhérente à la conséquente masse salariale du Stade français : l’international anglais Joe Merchant apportera néanmoins du punch au milieu de terrain parisien quand la charnière Brad Weber – Zack Henry aura pour mission de donner de la fluidité à un jeu de ligne qui ne fut pas exempt de tout reproche, l’an passé.

Vous l’aurez compris : le chantier qui attend Karim Ghezal et Laurent Labit est colossal et, à moins que ceux-ci ne soient magiciens, on ne voit pas comment la saison qui se dessine pourrait être chose qu’une saison de transition. Mais on peut se tromper, hein…

La fiche

Propriétaire et Président de la SASP : Hans-Peter Wild
Directeur général : Thomas Lombard
Directrice de la formation et de Stade Académie : Laure Daldosso
Directeur de la formation : Boris Bouhrahoua
Président de l’association : Guy Chevalier
Directrice de l’association : Séverine Wagner
Secrétaire général de l’association : Jean-Charles Cousinou
Trésorier de l’association : Stéphane Chartier
Partenaires Principaux : Capri Sun, Talan, Groupama, Acadomia, Torann, Aiways, Airwell, Rexel
Equipementier : Kappa
Directeur de rugby : Laurent Labit
Manager : Karim Ghezal
Entraîneur : Morgan Parra, Paul Gustard, James Kent, Davit Zirakashvili
Responsables préparation physique : Stephan Du Toit, AngeFrançois Costella
Préparateurs physique : François Castex, Martin Lainé, Thomas Drouin, Axel Dupont
Responsables vidéo : Yoann Laubé, Fred Schmitt, Dimitri Jacquot
Intendants : Jeronimo Amalfi, Jean Marie Chauvet, Guillaume Boubat, Martin Lochmann
Entraîneurs des Espoirs : Kobus Potgieter, Rémi Bonfils, Xavier Perron
Médecin équipe pro et responsable médical : Elliot Rubio Kinés Paulin Mitev, Julien Couton, Jean-Marc Samanos.

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Les commentaires (2)
Josh15 Il y a 9 mois Le 24/07/2023 à 16:27

Vraiment complique de commencer une prep et une saison sans les 2 staffs principaux. Cela risque d'etre effectivement plus difficile que la saison passee.

DanylAuvergnat Il y a 9 mois Le 24/07/2023 à 14:43

Allez le SF