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Top 14 - Saga Paris - Jules Gimbert : "Avoir un Brennus ici, comme mon père !"

Par Par Guillaume CYPRIEN.
  • Jules Gimbert a rejoint le Stade français.
    Jules Gimbert a rejoint le Stade français. Icon Sport
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Demi de mêlée En fin de contrat à l’UBB, le demi de mêlée a signé dans le club ou le directeur général a été champion de France avec son père. Pour lancer sa carrière définitivement.

Vous aviez débuté très tôt à l’UBB dans l’effectif professionnel alors que vous étiez âgé de 19 ans à peine. Mais cette précocité ne vous a pas permis de gagner beaucoup de temps de jeu lors des cinq saisons suivantes. Quel bilan personnel faites-vous de votre passage à l’UBB ?

C’est un bilan mitigé. J’ai joué sans trop jouer. Ma plus longue période de matchs a été permise par les blessures de Yohan Lesgourges et Maxim Lucu, et il n’est pas certain que j’aurai pu profiter d’un temps de jeu aussi long s’ils n’avaient pas connu des pépins physiques. Et puis j’ai eu cette blessure au genou qui est mal venue juste avant le début de la saison dernière. Je m’étais rompu les ligaments croisés au mois d’août lors de l’étape du Super Seven d’Aix-en-Provence. Ce n’était pas franchement idéal. Je suis arrivé au bout de mon contrat à l’UBB sur cette dynamique. Je me suis dit qu’il était temps de tenter une nouvelle aventure. J’aurai voulu partir dans d’autres conditions mais j’ai senti que devais faire quelque chose ailleurs.

Vous êtes bien revenu de cette blessure ? Avez-vous le sentient d’avoir récupéré tous vos moyens ?

Oui, complètement. J’avais pu refaire du terrain après sept mois de convalescence. J’étais content de mes matchs que j’ai pu jouer. Et j’ai même améliorer mon score de vitesse pure après mon retour. Cette blessure est complètement derrière moi.

Vous avez la particularité d’avoir débuté à Bègles à l’âge de 7 ans et d’avoir gravi tous les échelons de la formation de l’UBB. A 25 ans, c’est votre premier changement de club. N’est-ce pas étrange de débuter pour la première fois une préparation hors de vos murs ?

Forcément, si un peu. Il y a des têtes que tu ne vois plus. Avec Mathieu Jallibert et Maxime Lamothe, nous jouions ensemble depuis les jeunes. Mais cela ne me faisait pas peur. J’aime les défis et je sais m’adapter. Et puis à Paris j’ai rejoint quelques vieilles connaissances avec lesquelles nous avions été champions du monde U20 en 2018. Ce sont des aventures qui laissent des souvenirs et des liens très fort. Je ne suis pas arrivé en terrain complètement inconnu.

Votre père Philippe était l’un des membres de cette première ligne iconique qu’il formait avec Vincent Moscato et Serge Simon, championne de France avec Bègles, et puis au Stade Français en compagnie de Thomas Lombard, votre nouveau directeur général. Etait-ce une idée tentante de marcher sur les traces de votre père ?

Oui, complètement. Nous en avons discuté ensemble, c’était bien. Il a fait mon déménagement ! Et puis je me suis très bien entendu avec Thomas Lombard. J’ai senti tout de suite qu’on avait confiance en moi et qu’on me permettait de me lancer sur ce nouveau projet. Sur le plan émotionnel, je suis venu pour avoir une Brennus ici, comme mon père. Ce serait très important pour la famille. Je ne l’ai pas eu à l’UBB.

Vous arrivez dans une équipe où toutes les cartes ont été rebattues à votre postes, alors même que vous cherchez à relancer votre carrière. C’était important de trouver un effectif dans lequel aucune hiérarchie n’était encore établie ?

Arriver à Bordeaux quand Baptiste Serin tenait la barraque, avec Yann Lesgourgues, puis Maxime Lucu, cela a limité mon temp de jeu, c’est évident. Mais la concurrence a vraiment toujours été saine. Cela m’a beaucoup aidé. J’ai appris et je me suis amélioré. Je n’attends pas autre chose à Paris, même si le contexte a rebattu les cartes à mon poste. La vraie différence avec Bordeaux, c’est que je me sens prêt à présent à pouvoir assumer un rôle plus important.

Vous êtes hors-jeu !

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