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Top 14 - Saga Paris : Zack Henry, une revanche sur la vie

  • Zack Henry, une revanche sur la vie
    Zack Henry, une revanche sur la vie
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L’ouvreur anglais arrive de Pau pour muscler l’attaque parisienne. Mais son déménagement devrait aussi lui permettre de tourner une page douloureuse de sa vie d’homme…

À leur arrivée à Paris, Laurent Labit et Karim Ghezal ont aussitôt souhaité pourvoir le club de la capitale d’un ouvreur de bon calibre. C’est ainsi que Zack Henry (28 ans), l’ancien meneur de jeu de Leicester et de la Section paloise, a débarqué au Stade français. Lui ? Très bel animateur au pied gauche précis, sort pourtant d’une saison difficile. Récemment, voici ce qu’il expliquait dans les colonnes du Midi Olympique : "J’ai connu la période la plus douloureuse de ma vie d’homme l’an passé, après avoir perdu mon père. […] Toute ma famille était en Angleterre et j’étais tout seul dans le Sud de la France. J’ai en quelque sorte perdu mon plus grand supporter en raison de la maladie de Charcot. Je suis quelqu’un qui essaie d’être tout le temps à 100 %, de faire les meilleurs matchs à chaque fois, mais je suis aussi humain. C’est peut-être normal de ne pas avoir réalisé mes meilleures performances dans cette période-là car j’étais vraiment dans le dur. Je sais, d’ailleurs, que ça ne sera facile pendant encore très longtemps..."

Un sinistre ascenseur émotionnel...

De fait, la maladie de Charcot ayant emporté le Springbok Joost van der Westhuizen ou l’international écossais Doddie Weir a non seulement fait vivre un enfer à Adrian Henry, mais par ricochets à son fils Zack, transporté malgré lui dans un sinistre ascenseur émotionnel : "C’est bizarre, poursuivait-il au fil de cette même interview. Je n’avais jamais été aussi heureux que depuis mon arrivée à Pau. Je vivais les meilleurs moments de ma carrière. J’arrivais chaque matin à l’entraînement avec le sourire. Je me sentais parfaitement bien dans un groupe extraordinaire et personnellement, j’avais du temps de jeu. Je profitais de la ville, du soleil du Sud de la France. Mon père était aussi très heureux que je vive à Pau. Il était venu plusieurs fois. Il adorait la ville, le stade." Et puis ? "Qu’il ait chopé cette maladie-là, comme ça, d’un coup, c’est quelque chose que je n’ai toujours pas compris. C’est une maladie difficile à comprendre. Tu peux être vivant pendant trois ans, cinq ans mais là, la maladie a empiré en moins de six mois. Mon père était si fort, si vivant et son état s’est dégradé rapidement, en quelques mois. Le voir mourir, c’était pour moi insupportable. Les mois de maladie ont été horribles à vivre." Quitter ce Béarn où s’était tant plu son père va-t-il aider Zack Henry à tourner la page ? Et lui peut-il devenir, à terme, le meneur de jeu quatre étoiles que cherche encore le Stade français ? On devrait le savoir très vite…

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