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Saga Vannes - Comment faire mieux ?

Par Didier Le Pallec
  • Les Vannetais ont axé leur préparation physique pour être prêts dès la reprise à affronter un calendrier démentiel.
    Les Vannetais ont axé leur préparation physique pour être prêts dès la reprise à affronter un calendrier démentiel. Photo Bruno Perrel - Photo Bruno Perrel
Publié le Mis à jour
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Le RC Vannes aborde sa sixième saison en Pro D2, imprégné de confiance et de certitudes. Depuis la saison 2016-2017, le club a su répondre sportivement par une progression constante de ses résultats, dont deux places de demi-finaliste lors des trois dernières saisons !

Au soir du 30 mai dernier, pour certains, le monde s’écroulait. Vannes venait d’être cruellement battu sur le fil par Biarritz en demi-finale du championnat. Pour d’autres, le rictus de frustration trahissait une sorte de soulagement.

N’était-ce pas mieux ainsi que d’aller batailler une finale à Montpellier contre l’Usap et, accessoirement, de remettre le couvert face à Bayonne une semaine après ? « S’il faut y aller (en Top 14 s’entend, N.D.L.R.), nous irons », observaient, en cœur, avant le match, Hervé Bourriaud et François Coville, les deux vice-présidents.

Cette défaite, le RC vannetais n’en a pas parlé collectivement, seulement un peu individuellement. « Dire qu’elle est digérée, non, je ne le crois pas. Plus ou moins pour certains. Je me réveille la nuit en y pensant… », confie Jean-Noël Spitzer. Tous les efforts d’une saison ruinés en quelques secondes!

Les regards sont désormais tournés vers l’avenir. Même si, après une saison aussi brillante, il est toujours difficile de remettre le couvert à un tel niveau, le RCV veut croire en un avenir proche aussi riche en émotions que le précédent. Sur le papier, il semble s’en être donné les moyens, conscient néanmoins que les départs de Popelin, Picquette et Sénéca vers d’autres horizons ne seront pas faciles à remplacer.

Une entame ardue

Dans cette optique, le recrutement a été orienté vers les hommes de devant. Lors de l’exercice précédent, les efforts avaient été portés sur les lignes arrière. Quatre des huit recrues de l’intersaison sont en effet destinés à apporter à la fois expérience et talent à un pack qui a parfois souffert la saison dernière. Le club a fait le constat d’un manque de densité physique devant.

Malgré un recrutement tardif (dixit l’entraîneur), les arrivées de Jérémy Jordaan (deuxième ou troisième ligne), Rodney Ah You (pilier), Myles Edwards (deuxième ligne) ou encore Andy Bordelai (pilier) correspondent à ce que le staff technique veut mettre en place pour stabiliser un huit de devant, désormais mieux bien armé avec une troisième ligne particulièrement redoutable et crédible (Bruni, Edwards, Abiven, Picault et Iachizzi, voire Jordaan).

Pour les autres lignes, notamment derrière, Vannes joue la continuité. La nouveauté importante est l’arrivée du Sud-Africain Rudy Paige à la mêlée, qui aura la lourde tâche de faire oublier Pierre Popelin. Ce qui devrait être dans les cordes d’un joueur trentenaire au fort potentiel et à l’expérience reconnue.

Dans l’instant, il s’agit surtout pour les Bretons de bien aborder l’entame de championnat. Le premier déplacement à Nevers n’est pas un cadeau, comme les quatre journées suivantes. Un calendrier particulièrement ardu avec la quasi-obligation de prendre le maximum de points pour tenir les objectifs et pour ne pas, d’entrée, céder du terrain à des adversaires directs à la qualification.

L’inverse mettrait en effet le club morbihannais dans la contrainte de devoir engager une course-poursuite de longue haleine, tout en considérant qu’une telle situation ne serait en rien rédhibitoire.

Cap 2023

à ce jour, Vannes n’entend toujours pas brûler les étapes. Son objectif reste celui de 2023 pour accéder en Top 14. Il construit dans cette optique et pas sur du sable. Le centre de formation en dur est sorti de terre. Des travaux qui s’inscrivent dans cette volonté constante de progression.

En marge des ambitions sportives de l’équipe de Pro D2, l’accession des espoirs du RCV au plus haut niveau national (poule élite) reste également une fierté. L’encadrement compte bien voir sortir plusieurs joueurs en son sein, conscient que le championnat espoirs-Reichel sera d’un tout autre calibre cette saison.

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