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Saga Vannes - Jean-Noël Spitzer : « Le club a tout simplement grandi »

Par Didier Le Pallec
  • Jean-Noël Spitzer se veut ambitieux pour le club breton.
    Jean-Noël Spitzer se veut ambitieux pour le club breton. Icon Sport - Icon Sport
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Demi-finaliste malheureux la saison dernière, l'entraîneur de Vannes aborde ce nouvel exercice avec de solides certitudes tout en conservant les pieds sur terre. Objectif affiché : une demi finale. Rien que ça !

Après avoir terminé demi-finaliste la saison dernière, où placez-vous la barre cette saison ?

Au même niveau. L’objectif en termes de résultat, c’est celui-là. Nous y avons goûté. On veut y goûter à nouveau ! Ce n’est pas la peine de se cacher. Ne pas être capable de batailler pour les phases finales, ce serait une déception. Maintenant, les aléas d’une saison ne sont pas maîtrisables. Nous partons avec un petit inconvénient, celui d’avoir perdu des joueurs de qualité. Ceci constitue des handicaps au départ. Mais nous avons aussi une équipe qui a un vécu dans le jeu et dans les entraînements. Maintenant, il faut que les joueurs se réveillent, se rappellent qu’ils ont déjà joué une demi-finale qu’ils auraient très bien pu gagner. Ils doivent mettre de la fierté, ne pas subir, ne pas baisser la tête.

Comment avez-vous pensé votre recrutement ?

Il répond à une certaine logique. Nous avons senti que nous avions un manque de densité physique devant. Sur certains matchs, nous avons réussi à gagner mais nous aurions pu tout autant les perdre. La saison précédente, notre effort s’était porté derrière. Cette saison, nous avons rééquilibré tout ça

Est-il bouclé ?

On peut le penser mais on se laisse une possibilité de prendre un joueur supplémentaire derrière avec une qualité de buteur spécifique ou celle d’un joueur offensif.

Tom Plamer arrive de Rouen pour prendre en charge les avants. Pourquoi un tel recrutement ?

Nous avons fait le constat spécifique, la saison dernière, de l’évolution de notre jeu. Nous sommes passés progressivement d’une équipe à l’aise dans le désordre, très bonne dans les attaques profondes, qui s’appuyait plutôt sur une bonne mêlée, à une équipe devenue, par le travail de Gerard Fraser, beaucoup plus précise sur les premiers temps de jeu, une équipe qui s’appuyait aussi beaucoup sur la touche, pas seulement les mauls mais aussi par sa capacité à engager du mouvement à partir de ballons gagnés en touche.

Le calendrier du RCV est particulièrement ardu dès l’entame. Une crainte ?

Non. C’est un premier cap de quatre journées où l’on met en joue trois favoris du championnat à la maison. C’est une compétition que l’on aborde par la face Nord. On sera très vite dans le bain. Si nous ne sommes pas prêts et si nous ne prenons pas beaucoup de points, on risque de courir derrière les autres toute la saison…

Quelle est la position du RC Vannes aujourd’hui dans ce concert de la Pro D2 ?

Le RC Vannes est aujourd’hui une équipe beaucoup plus crédible, qui existe dans le championnat. Le budget global du club a augmenté, la masse salariale aussi et aujourd’hui, nous sommes dans des rémunérations qui sont dans les standards de la première partie de tableau de Pro D2. Le club a tout simplement grandi, même si nous sommes encore en travaux sur beaucoup de choses. Nous sommes ambitieux sur le plan sportif mais il y a un petit décalage entre l’ambition sportive et les moyens structurels. Mais dans le sport, les planètes ne sont pas toujours alignées… 

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