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Saga Vannes - L’harmonisation des lignes

Par Didier LE PALLEC
  • Sacha Valleau arrive du VII et pourrait se faire une place au soleil. Sa polyvalence (arrière, ailier, centre) sera un atout pour l’encadrement technique.
    Sacha Valleau arrive du VII et pourrait se faire une place au soleil. Sa polyvalence (arrière, ailier, centre) sera un atout pour l’encadrement technique. Icon Sport - Icon Sport
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Ici, on passe en revue l'effectif vannetais pour la saison à venir. 

Arrières > Nick Abendanon est, et restera, le patron de la défense. Le présenter serait lui faire injure. Dans l’instant, il n’a pas de « remplaçant » direct, si ce n’est plusieurs de ses camarades qui peuvent « piger » au poste à sa place. Le jeune Alexandre Borie (20 ans) sera formé cette saison au poste.

Ailiers > Gwénaël Duplenne n’a pas eu la réussite des saisons précédentes. N’en reste pas moins un élément clé sur le plan offensif. Ambrose Curtis reste une valeur sûre et un point d’ancrage de la défense. Il doit pouvoir apporter encore plus. Quentin Dubreuil, qui a signé son premier contrat pro la saison dernière, sera en mesure de prétendre à davantage de temps de jeu cette saison. Matthys Gratien a été une des révélations l’an dernier. Véritable anguille, vif comme l’éclair, il respire le rugby et donne de l’air au jeu. Alexandre Borie (espoir) complète le tableau. Arrière-ailier, il est précédé d’une flatteuse réputation. À lui de mettre en musique ses talents.

Centres > La concurrence sera rude. Kévin Burgaud fait partie des cadres. Le staff peut compter sur lui. Branden Holder n’a pas totalement confirmé e, 2020-2021. Ce dernier doit dépouiller son jeu, notamment la passe après contact, pour viser plus haut dans sa jeune carrière. Reconverti en janvier dernier d’arrière au centre, Maëlan Rabut a étonné tout son monde. Un titulaire à part entière dont la polyvalence reste intéressante. Andy Symons lui, reste le taulier d’un secteur où il excelle par sa capacité à lire le jeu et à l’anticiper. Sacha Valleau (24 ans) arrive du VII et peut aussi se faire une place au soleil. Sa polyvalence (arrière, ailier, centre) sera un atout pour l’encadrement technique.

Ouvreurs > Joueur complet et capable d’animer le jeu, l’Allemand Christophe Hilsenbeck, a véritablement pris le poste. Son taux de réussite au-delà des 80 % en fait le titulaire indiscutable. Arrivé de l’Usap, Quentin Etienne a pour lui l’expérience des postes 15 et 10. Dire de lui qu’il sera le « pompier de service » n’est pas lui faire injure, bien au contraire. Il aura l’occasion de faire montre de son savoir.

Demi de mêlée > Sur le papier, le poste devrait revenir à Pierre Pagès. Sa grave blessure au visage la saison dernière l’a mis à l’arrêt pour plusieurs mois. Il a eu quelques peines à revenir à son meilleur niveau. Lilian Saseras, qui a eu le temps d’exprimer ses talents en 2020-2021, sera sur les rangs. En face, le Sud-Africain Rudy Paige, dont le vécu au plus haut niveau international, est la bonne pioche du RCV de l’intersaison. « C’est un joueur dont le parcours et le style vont renforcer les impulsions sur le jeu rapide », dit Spitzer, qui devrait en faire le titulaire du poste.

Numéros 8 > Rodrigo Bruni et Joseph Edwards se partageront et alterneront sur le poste. L’international argentin et l’ex-Baby Black ont le bagage et le talent pour offrir l’assurance tous risques au poste

Troisième ligne aile > La troisième ligne du RCV ne trouvera peut-être pas d’équivalent cette saison en Pro D2. La concurrence sera vive, avec pas moins de quatre joueurs sur les rangs. Jérémy Abiven a gagné en maturité dans son jeu. Le fait qu’il ait partagé le brassard de capitaine y est sans doute pour beaucoup. Wandrille Picault a également grandi. Très actif dans le combat au sol, avec en prime une encore grosse marge de progression. Pas de mauvaise surprise avec lui. Grégoire Bazin (une pépite, pur produit maison), régulièrement appelé sous la bannière tricolore, ne cesse d’étonner par sa capacité d’adaptation. Vannes l’a placé sous cloche ! Pas question de le laisser partir. Du moins dans l’instant. Eduardo Iachizzi, lui, s’est fondu dans le moule. Courageux, batailleur, gagneur. Avec lui, Spitzer joue la sécurité.

Deuxième ligne > La phalange la plus nourrie du collectif. Sept postulants et rien que du beau monde. Éric Marks (encore un ex-Rochelais !) ne laissera pas indifférent les recruteurs de tout poil du Top 14. Avant de se blesser, il avait incarné la jeunesse triomphante du club breton. Darren O’Shea et Darren Barry, formés aux rudes écoles irlandaises et anglaises, sont de ceux sur qui le staff pourra compter. Jamais décevants, toujours volontaires pour aller à la mine. Le Franco-écossais Ewan Johnson, lui, va poursuivre son apprentissage du niveau professionnel. Ce qui vaut encore pour le jeune Rémy Leroux en provenance des espoirs de… La Rochelle ! Vingt matchs en Top 14 au compteur. Cela place déjà le garçon. Jérémy Jordaan et Myles Edwards constitueront les surprises du chef. Jordaan (30 ans) sera le "papa" de la ligne. Capable de tenir également en troisième ligne, c’est un joueur puissant et costaud, capable de porter le ballon. « Il est polyvalent et doit nous permettre de densifier notre pack », ajoute Spitzer. Quant à Edwards, joueur puissant et athlétique, il a, selon son nouvel entraîneur, « encore une marge de progression technique à ce poste ». Le public jugera sur pièce.

Piliers > L’arrivée du Néo-Zélandais, Rodney Ah You a changé la donne au niveau de la première ligne. Son passé plaide pour lui. Avec quarante matchs de Coupe d’Europe, son expérience sera un bel apport pour le groupe et pour une première ligne parfois mise en difficulté la saison dernière. Paga Tafili, c’est la puissance au service du collectif. Solide, âpre au combat et dur au mal mais vieillissant… Phil Kite ne se présente plus. Il se prend même, parfois, pour un joueur de troisième ligne ! Ses prises de balles suivies de solides percussions en font une référence en Pro D2. Ceci vaut également pour Morgan Phélipponneau, dont la volonté sacrificielle est un exemple pour les jeunes. Dont Lucas Dykes, issu des espoirs et qui a rejoint le collectif. Il peut également envisager quelques piges. Ceci est encore vrai pour le jeune Andy Bordelai, en prêt du Racing 92, venu chercher du temps de jeu. Blaise Dumas reste mieux qu’un faire-valoir alors qu’Antoine Abraham a connu des difficultés la saison dernière pour tenir son poste et surtout ses appuis en mêlées fermées ! Il devra progresser dans ce secteur pour être une alternative en première ligne.

Talonneurs > À l’ouest, rien de nouveau, on prend les mêmes… Cyril Blanchard a montré qu’il avait pris la dimension du poste. Patrick Leafa, joueur puissant, dur au mal, archétype du talonneur, entrera en concurrence avec son camarade et avec Théo Béziat, véritable révélation la saison dernière. Mieux qu’un remplaçant. Ils seront donc trois sur la grille de départ !

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