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Collazo présente Gros

  • Jean Baptiste GROS, à l'entraînement.
    Jean Baptiste GROS, à l'entraînement. Icon Sport
Publié le Mis à jour
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Jean-Baptiste Gros, le pilier du RCT, connaîtra à Murrayfield sa deuxième sélection consécutive. Mais qui est-il ?

Il a quoi, Jean-Baptiste Gros ? 21 balais, une saison et demie chez les pros et un titre de champion du monde, avec les Bleuets. Ce week-end, le minot du Rct s’apprête pourtant à célébrer sa deuxième sélection consécutive. De lui ? On ne sait rien ou presque. Et pour en apprendre davantage, il faut donc faire appel à ceux qui le pratiquent au quotidien. Patrice Collazo, l’entraîneur l’ayant lancé en Top 14, en fait partie : "La saison précédant mon arrivée à Toulon, "Jibé" n’avait fait qu’une feuille de match avec le RCT. Contre le Stade français, je crois. Très vite, je l’ai donc intégré au groupe et j’ai senti, malgré son extrême timidité, un potentiel énorme et un mental d’acier : l’an passé, Jean-Baptiste a appris le métier dans la douleur, au sein d’un paquet d’avants toulonnais qui n’était pas toujours dominateur. Mais ce dur apprentissage lui servira beaucoup, au niveau international." Ce qui frappe aussi, chez le nouveau gaucher des Bleus, c’est un gabarit atypique. Pour être clair, "Jibé" ne ressemble à aucun autre de ses congénères et, chez lui, l’indice de masse grasse est plutôt faible, la cage abdominale habilement dessinée. "Il est gaulé comme un flanker", écrivait à ce propos notre chroniqueur Richard Dourthe, après la victoire des Bleus à Cardiff. "Au plus haut niveau, nuance Collazo, les gauchers ne sont pas lourds. Jean-Baptiste est donc dans la norme : il fait 110 kg, va très vite et se déplace beaucoup. Mais comme tous ces profils qui basent tout sur l’énergie, il a aussi besoin d’être canalisé. Il n’a pas la gestion de l’effort, se met dans le rouge trop facilement : en mêlée, par exemple, il avait au départ tendance à pousser tout seul…"

Introverti et quelque peu farouche, Jean-Baptiste Gros a également dû apprendre à dompter l’ardeur belliqueuse qui pouvait parfois l’animer, sur le terrain. Collazo appuie : "C’est quelqu’un d’agressif, oui. Jouer pour faire mal, ça ne lui pose aucun problème. Quand il y a du semi-contact à l’entraînement, il n’est pas à l’aise. C’est même un frein pour lui. […] Jean-Baptiste, c’est un taiseux mais sur le terrain, il a besoin d’évacuer beaucoup de choses. Ça fait aussi partie d’un parcours de vie…".

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