Abonnés

Mêlée : comment contrer Slimani ?

  • Rabah Slimani (Clermont) contre le Racing 92
    Rabah Slimani (Clermont) contre le Racing 92 Icon Sport
Publié le Mis à jour
Partager :

En demi-finale, le pilier droit de l’ASM Clermont Rabah Slimani s’est révélé en tortionnaire de la mêlée lyonnaise. Cyril Baille, le pilier gauche de Toulouse, peut-il mieux s’en sortir samedi soir ?

Six pénalités, un carton jaune et deux coups francs, les chiffres sont éloquents : rarement une mêlée a autant été sanctionnée au cours d’une demi-finale de Top 14. Face à l’ASM Clermont-Auvergne, Lyon a vécu un cauchemar, flirtant avec l’humiliation. Dans le rôle du tortionnaire ? Rabah Slimani. Évidemment, il n’est pas seul au cœur de cet édifice, mais l’ancien pilier du Stade français a réalisé une performance titanesque sur la pelouse du Matmut Atlantique de Bordeaux, théâtre déjà pour lui d’un exploit somptueux en 2015 avec le club de la capitale… « Il a été monstrueux », a reconnu David Attoub, son ancien partenaire justement au Stade français, aujourd’hui entraîneur de la mêlée lyonnaise. Force est donc de s’interroger sur l’opposition à venir. Samedi soir, Cyril Baille, le gaucher toulousain aura une lourde responsabilité quand on sait l’importance que peuvent avoir les phases de conquête sur des matchs couperets. « Ce sera un très beau combat, juge d’emblée David Attoub. Cyril est un pilier dense. C’est le minimum pour rivaliser avec Rabah. »

Souvent dans l’œil du cyclone

Et Attoub de développer : « Pour exister face à lui, il faut l’attaquer en réduisant l’espace. Après l’impact, c’est mort. Une fois qu’il est installé, tu ne peux plus le bouger, tellement il est puissant ». « C’est un pilier qu’il faut attaquer, confirme le manager du Racing 92 Laurent Travers, il faut avancer et aller le chercher. Si tu l’attends, c’est fichu. »

Cyril Baille est prévenu. Nul doute que son entraîneur William Servat l’a très largement sensibilisé sur le sujet. Peut-être même a-t-il visionné des heures et des heures de vidéo pour étudier la posture de son vis-à-vis. « Il se met bas et a tendance à être près de l’adversaire, de sorte à minimiser l’impact, éclaire encore Laurent Travers. Slimani n’a pas besoin d’impacter, il est tellement puissant une fois que la mêlée est calée. » L’attaquer pour l’empêcher de s’installer serait donc la solution. Facile à dire. Mais est-ce suffisant pour prendre l’ascendant ? « Quand il est attaqué, il a tendance à faire son fameux mouvement pour fermer, assure Laurent Travers. Et c’est là qu’il peut se retrouver pénalisé. » Pr le passé, Rabah Slimani a souvent été dans l’œil du cyclone à cause de cette liaison. Ses adversaires en ont parfois usé et abusé. Sauf que, cette saison, rares ont été les adversaires à provoquer cette faute…

Vous êtes hors-jeu !

Cet article est réservé aux abonnés.

Profitez de notre offre pour lire la suite.

Abonnement SANS ENGAGEMENT à partir de

0,99€ le premier mois

Je m'abonne
Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?