Bleus: Des promesses à tenir

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Une première mi-temps de bonne facture et un succès final arraché au courage: plus qu'un simple succès, ce match face aux Anglais est porteur d'espoir.

Joueurs et encadrement du XV de France ont affiché samedi après leur victoire sur l'Angleterre (26-24) une prudente satisfaction, heureux d'avoir brisé la spirale négative de 2013 mais conscients que tout reste encore à faire dans le Tournoi des six nations. "L'important, c'était de lancer une bonne dynamique. On sait qu'on a encore énormément de boulot à faire. Si on avait fait un match parfait, on ne se serait pas mis ce stress. En tout cas, ça nous lance et surtout ça récompense le travail d'un groupe de mecs qui n'a rien lâché", résume Benjamin Kayer. "Ça n'efface pas 2013 mais ça lance 2013 de la plus belle des manières", ajoute le Clermontois.

Les huit défaites, un nul et deux victoires de l'an dernier ne sont pas oubliés. Mais les Bleus veulent les laisser derrière eux. "On a un poids en moins", glisse Yannick Nyanga. Et dans un match à rebondissements, où les Bleus ont vu le spectre de la défaite ressurgir lorsqu'ils se sont fait doubler au score après avoir mené 16 à 3, l'essai libérateur de Gaël Fickou au terme d'un mouvement collectif de 60 mètres apparaît comme une promesse.

Je ne suis pas sûr que l'an dernier, on aurait eu les couilles de jouer ce dernier ballon

"Je ne suis pas sûr que l'an dernier, on aurait eu les couilles de jouer ce dernier ballon. On l'a fait ce soir et Gaël marque un bel essai. Il y a beaucoup de fierté. On va pouvoir travailler avec le sourire cette semaine", confirme le capitaine Pascal Papé. "On aurait peut-être baissé la tête l'an dernier. Là, on l'a relevée", souligne le centre Mathieu Bastareaud. "Cette victoire est belle mais soyons plus ambitieux. Il ne faut pas s'arrêter à ça, s'empresse d'ajouter le centre toulonnais. Il y a des erreurs qu'on doit gommer, et vite, parce que j'étais en Italie l'année dernière (défaite 23-15, ndlr) et c'est une équipe qu'il faut prendre au sérieux".

Les entraîneurs ont eux-mêmes tempéré les ardeurs suscitées par cette victoire tant attendue. "Un déclic ? Attendez, le déclic on l'avait eu à l'automne 2012 et après contre l'Italie, on s'est pris les pieds dans le tapis, rappelle l'entraîneur des trois-quarts Patrice Lagisquet. A la sortie, on a ramé des mois et des mois pour tout reconstruire". La suite du Tournoi dira si la victoire de samedi a posé les fondations d'un "nouveau" XV de France.

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