Champions Cup - Le fait de Toulouse - Racing 92 : le Racing n'a jamais réussi à dompter le vent

  • Les Racingmen ont joué à l'envers en première période.
    Les Racingmen ont joué à l'envers en première période. Icon Sport - Anthony Dibon
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Alors qu'ils bénéficiaient en première période de l'appui d'un vent assez fort ce dimanche, les Racingmen n'ont pas su en profiter pour prendre le score. La faute à des erreurs stratégiques, à quelques maladresses et à la supériorité des Toulousains. Explications.

Certes, les Racingmen n’étaient déjà pas favoris avant cette rencontre. Mais est-ce juste de dire qu’ils avaient perdu ce huitième de finale dès la mi-temps ? En un sens, oui. Parce que les hommes de Stuart Lancaster ont débuté ce match avec le vent dans le dos et que celui-ci soufflait fort ce dimanche après-midi sur Toulouse. Forcément, cela se présentait comme un avantage pour le premier acte, dont il fallait absolument profiter. Deux raisons : prendre rapidement le score, ce qui demeure primodial au haut niveau, et surtout mettre le doute dans les esprits stadistes.

Or, les Ciel et Blanc n’ont jamais su réellement dompter ces bourrasques parfois impressionnantes. Et c’est ainsi que Tristan Tedder a envoyé le coup d’envoi de la rencontre… en ballon mort. Ce qui a permis aux Rouge et Noir d’investir tout le suite le camp adverse et qui n’a clairement pas placé les visiteurs en confiance. Le pire, c’est que l’ouvreur sud-africain allait renouveler la même maladresse plus tard au cours de cette première période.

Zéro pointé et deux blessés

Globalement, le jeu au pied des Racingmen fut trop faible avant la pause, en tout cas souvent trop long (porté forcément par les rafales), ce qui a offert un certain confort aux réceptionneurs toulousains pour assurer notamment des arrêts de volée sans trop de pression. De leur côté, les troupes d’Ugo Mola ont aussi cherché à s’adapter aux conditions. Par exemple, en allant chercher des pénaltouches et en s’appuyant sur leur supériorité en ce qui concerne les ballons portés. C’est ainsi qu’ils ont d’ailleurs inscrit le premier essai du jour par Peato Mauvaka. Pour autant, et même si Antoine Dupont s’est parfois et logiquement résolu à jouer haut pour revenir dans la moitié de terrain du Racing 92, ils ont tout de même voulu tenir le ballon au maximum mais ils ont fait preuve de trop de maladresses pour imposer des séquences longues.

Le truc ? C’est que les coéquipiers de Gaël Fickou ne sont pas parvenus pour autant à se montrer pragmatiques, alors qu’ils ont eu des munitions dans les 22 mètres toulousains. A l’image de cet essai refusé à Max Spring… parce que le bras de Jack Willis était sous le ballon. À l’arrivée, l’équipe des Hauts-de-Seine n’a pas réussi à marquer le moindre point en première mi-temps. A l’inverse, et pourtant sans se montrer cliniques, les partenaires d’Antoine Dupont en étaient déjà à deux essais non transformés au moment de regagner les vestiaires. Sans compter les sorties sur blessure de Siya Kolisi et Wame Naituvi. Le handicap était alors trop lourd, sachant que Toulouse allait disputer à son tour la deuxième période avec le vent dans le dos...

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Les commentaires (4)
PAYOUNET Il y a 20 jours Le 09/04/2024 à 07:54

Pour moi les différences sont que chavancy n'est pas pita aki, et que fickou particulièrement a gâché au pieds tous les bons ballons d'attaque.

Eusm76 Il y a 21 jours Le 08/04/2024 à 00:17

Et encore le buteur écossais n'était pas en réussite .

julian31 Il y a 21 jours Le 07/04/2024 à 22:05

Après tu t'adapte à l'adversaire !! Après si vous suivez l'historique du stade c'est un club qui joue au ballon et non à la baballe !!! Et puis y'a quand même 30 points dans la musette !