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L’Irlande veut finir par un grand chelem

Par Marc Duzan
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    L’Irlande veut finir par un grand chelem
Publié le Mis à jour
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Samedi, l’Irlande a remporté le Tournoi des 6 Nations grâce à sa victoire sur l’écosse avec le bonus offensif (28-8), samedi à Dublin, combinée à la défaite de l’Angleterre en France (22-16), validant ainsi sa renaissance.

Elle succède à l’Angletere vainqueur en 2016 et 2017. Le XV du Trèfle n’y est pas encore mais il ne lui manque aujourd’hui plus qu’un exploit, samedi prochain à Twickenh am face à l’Angleterre, pour réussir le troisième grand chelem de son histoire, après ceux de 1948 et 2009. En attendant, grâce à ce onzième succès consécutif (un record !), l’équipe de Joe Schmidt ne peut plus être rejointe au classement : l’Angleterre et la France sont toutes les deux à neuf longueurs (10 points). C’est le troisième Tournoi remporté par les Irlandais avec Schmidt comme coach, après ceux de 2014 et 2015.

Une génération dorée

Mais comment expliquer un tel succès, au juste ? D’abord, la résurrection au plus haut niveau des quatre provinces irlandaises (Ulster, Leinster, Munster et Connacht) a contribué à faire basculer l’équipe nationale dans une dynamique nouvelle. Dans la foulée, de nouveaux joueurs ont considérablement renforcé la structure en place. En vrac, le trois-quarts centre Bundee Aki, le deuxième ligne James Ryan, le numéro 8 Dan Leavy ou l’ailier Jacob Stockdale ont tous tiré vers le haut un groupe familier du circuit international depuis de très nombreuses années. À ce titre, Johnny Sexton, Rob Kearney ou encore Conor Murray n’ont jamais semblé aussi forts. Le premier, auteur d’un drop monumental contre les Bleus en ouverture du Tournoi, a confirmé qu’il restait avec Owen Farrell ou Beauden Barrett le meilleur ouvreur de la planète. Kearney ? Après un long passage et une série de blessures, l’arrière du Leinster a semble-t-il retrouvé la grinta, s’imposant sous les ballons hauts avec l’appétit l’inconscience, même !- d’un gamin de vingt piges. Quant à Conor Murray, il est le cerveau dont rêverait tout sélectionneur national, au moment où démarrent les joutes internationales.

Devant l’Angleterre !

Portés par ces individualités hors normes et un système qui leur sied bien, les Diables verts ont non seulement remporté le Tournoi des 6 Nations 2018 mais ont doublé le XV de la Rose au classement de World Rugby, devenant aujourd’hui les dauphins de l’intouchable Nouvelle-Zélande. Peuvent-ils créer la sensation au Mondial japonais, l’année prochaine ? Au fur et à mesure que s’approche la coupe du monde asiatique, les Irlandais font en tout cas figure d’épouvantail et devraient, en toute logique, accrocher les demi-finales de l’épreuve planétaire pour la première fois de leur histoire. On parie ?

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