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À Rome, la France fait le travail

Par midi olympique
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Publié le Mis à jour
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Méthodique, appliquée, la France ne s'est pas laissée surprendre par l'Italie s'imposant à Rome 18-40, bonus offensif à la clé. Une victoire qui va faire du bien au moral avant d'affronter le Pays de Galles dans une semaine.

Résumé du match

Dans la lignée de leur prestation à Twickenham, il y a quinze jours , les Italiens avaient promis un gros combat aux Bleus. Et ces derniers bien que prévenus se faisaient surprendre dès la troisième minute de jeu par un essai au bout de huit phases de jeu de l'inévitable capitaine, le centurion Sergio Parisse qui fêtait ce samedi après-midi sa 125 ème sélection avec la Squadra Azzurra. De quoi enflammer le Stadio Olimpico sous un soleil printanier. Le XV de France pris à la gorge réduisait le score sur une faute italienne à la 9ème minute avec une pénalité de Camille Lopez. Emmenée par un Sergio Parisse magicien à l'image de sa chistera à la 10ème minute, l'Italie ne lâchait pas son étreinte incarnée par le dynamisme de Gori et l'adoption de la stratégie des non-rucks. La France pas tout à fait rentrée dans son match s'en remettait à la hargne de Guirado qui récupérait un ballon dans un ruck à la 14ème minute alors que le danger italien se faisait pressant. Le XV de France faisait le dos rond après une nouvelle pénalité de Canna et il fallait attendre la 17ème minute pour voir Fickou récupérer un ballon sur un renvoi et se rapprocher de la ligne d'en-but italienne. Camille Lopez convertissait les points à la 20ème minute et ramenait la France à deux points. Avant de voir une première offensive française d'envergure avec un essai de Gaël Fickou à la 22ème minute. Le centre toulousain déchirait le rideau défensif italien après une percée de Vakatawa et une feinte de passe. Les Italiens, précis sur leurs lancements mais contrés par les Français dans les rucks connaissaientt des difficultés dans le jeu au sol mais également en mêlée fermée où la domination française se faisait ressentir. Tout n'était cependant loin d'être parfait pour les joueurs de Guy Novès indisciplinés et manquant de lucidité à certains moments. La mêlée italienne se retrouvait sanctionnée à la 35ème minute, permettant à la France de mener de cinq points 11-16 pour la première fois du match. Juste avant la mi-temps, d'un éclair, Baptiste Serin trouvait une parade au non-ruck et perçait dans l'axe pour permettre aux Français de réinvestir le camp italien. L'offensive se retrouvait annihilée par un en-avant et M.O'Keeffe renvoyait tout le monde au vestiaire.

La France démarrait le second acte en accélérant le jeu par l'intermédiaire de Serin et Fickou en vues. Gaël Fickou relançait depuis ses 22 et franchissait le rideau défensif avant de transmettre pour Vakatawa repris in extremis avant la ligne d'essai par Padovani. Pour sa 50ème sélection, Guilhem Guirado montrait lui aussi de belles dispositions en jouant après contact avec Louis Picamoles. Les Français dominateurs faisaient le break après l'essai de Vakatawa venu casser la ligne. Avec 15 points d'avance, les Français géraient leur avance, en mettant de l'application en défense. À la 58ème minute, Bronzini n'inscrivait pas d'essai, bien gêné au moment d'aplatir par Brice Dulin, et Louis Picamoles. Le rythme retombait doucement. Rémi Lamerat allumait une brèche à la 64ème mais commettait un en-avant. Le troisième essai était celui d'un avant, Louis Picamoles qui concluait en force. Camille Lopez transformait pour un score de 11-33. Il ne fallait pas attendre longtemps pour l'essai du bonus d'Eddy Ben Arous. Un essai invalidé après la demande de l'arbitrage vidéo qui montrait que durant l'action Louis Picamoles avait mordu la ligne de touche avant de transmettre le ballon. Ce n'était que partie remise puisqu'à la 77ème minute, Brice Dulin validait son retour en forme en allant l'inscrire du bonus. L'Italie avait le dernier mot avec un essai d'Esposito à la 82ème minute.

 

Le fait du match : La France accélère en deuxième période

La France ne s'est pas laissée surprendre par l'Italie, si ce n'est en début de match. Par la suite, les coéquipiers de Guilhem Guirado ont su imposer leur rythme même s'ils ont parfois manqué de lucidité à certaines occasions. Assez timides en première période à l'exception de l'essai de Fickou, les Français ont vraiment mis le bleu de chauffe au retour des vestiaires. Incisifs, tranchants, ils ont su développer leur rugby pour s'offrir un succès bonifié dont ils avaient bien besoin.

 

L'essai du match : Gaël Fickou à la 21ème minute

Mis en difficulté en début de rencontre, il aura fallu attendre la 20ème minute pour voir la France prendre le contrôle du match et commencer à asseoir sa domination. Après une relance de Brice Dulin qui récupérait un coup de approximatif de McLean, le surnombre se créait sur les extérieurs. Rémi Lamerat croisait avec qui prenait un intervalle pour lancer son capitaine Guirado tout en puissance. Le jeu rebondissait et Gaël Fickou feintait la passe pour déchirer le rideau défensif italien et s'en allait vers la terre promise. La France prenait les devants au tableau d'affichage.

 

L'homme du match : Gaël Fickou

Auteur de quelques percées bienvenues dans la défense italienne et d'un essai, Gaël Fickou a démontré qu'il avait du talent et un bagage technique qui ne demandait qu'à être exploité. Certes, la performance au vu de l'adversaire du jour est à relativiser mais ce genre de prestation aboutie ne demande qu'à être confirmée.

 

 

Les meilleurs

Pour l'Italie : Favaro, Parisse, Gori, Canna.

Pour la France : Baille, Guirado, Gourdon, Picamoles, Serin, Fickou, Dulin.

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