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Gavazzi s'explique

Par midi olympique
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Publié le Mis à jour
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Alfredo Gavazzi, le président de la FIR, a répondu à nos questions. Il s’est expliqué sur les points principaux de la crise italienne.

Les jeunes

« Pendant des années, nous avons progressé avec les joueurs à la double nationalité italo-argentine. Aujourd’hui notre développement doit passer par la formation des moins de 15 ans. Le manque de sport à l’école représente un gros obstacle mais nous avons monté un projet jugé positivement par World Rugby. Ceci explique le choix de Stephen Aboud et de Conor O’Shea à qui on a confié des responsabilités de la formation et du haut niveau. »

L’accès au plus haut niveau

«Le fait de jouer la Ligue celte, bien plus dure que notre championnat, comportait le risque de souffrir dans un premier temps. Au bout de cinq saisons, nous avons inversé la tendance : deux joueurs entièrement issus de ce système, Odiete et Bellini étaient titulaires pendant tout le 6 Nations, je rappelle aussi que "l’Italie émergents" (équipe qui mixte joueur de franchises et de club) a battu l’Uruguay et la Géorgie (Tblissi Cup). Cela dit, avec deux franchises, nos possibilités à former des grands joueurs restent réduites par rapport à l’Irlande et au Pays de Galles. On sera prêts bientôt à aligner une troisième franchise. »

Le système des Académies fédérales

« Je ne suis pas d’accord sur des résultats soi-disant insuffisants : on a mis en place ce système en 2013 et, l’année dernière, les moins de 18 ans furent très compétitifs. Ce même groupe devint l’ossature des moins de 20 ans du dernier Tournoi des 6 Nations avec quelque bonnes prestations. À suivre la saison prochaine. »

Les relations franchises-équipe nationale

« La Fédération donne 4 millions d’euros par an à chaque franchise. C’est vrai, lorsque j’ai été élu, les relations entre la Fir et Benetton n’étaient pas au sommet pour des raisons politiques. Dans l’intérêt supérieur du rugby, il fallait dépasser ces difficultés. En plus, la crise des Aironi nous obligea à créer les Zebre. Aujourd’hui nos relations sont bien meilleures que par le passé. »

Les trois priorités du rugby italien

« D’abord, la formation à tous les niveaux arbitres, entraîneurs, cadres dirigeants, managers. Deuxièmement, amener le public dans les stades du Pro 12 et du championnat. Troisièmement, le développement du marché des droits télévisés qui garantissent une visibilité mondiale à l’équipe nationale. Je souligne cet aspect car il est fondamental du point de vue commercial. Cet argent doit être dédié aux résultats sportifs. » Propos recueillis par Diego Antenozi 

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