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Tournoi 2015 : réussite ou fiasco ?

Par Marc Duzan
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Publié le Mis à jour
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Si les chiffres du dernier Tournoi ne plaident pas la cause tricolore, les deux derniers matchs laissent en revanche croire à une indéniable progression.

Pour les Bleus, le bilan n’est guère flatteur : quatrième nation européenne, septième à l’échelle de la planète. Le Tournoi des 6 Nations n’aura pas vraiment permis au XV de France - battu trois fois en cinq matchs - de rassurer ses supporters et s’affranchir de la médiocrité qui lui colle aux basques, depuis trois ans et demi. Pourtant, les deux dernières rencontres - en Italie (victoire 29 à 0) puis en Angleterre (défaite 50 à 35) - laissent croire à un léger renouveau. Depuis la claque galloise (13 à 20), les coéquipiers de Thierry Dusautoir sont indéniablement moins frileux, moins crispés, plus enthousiastes que lors des trois dernières années du mandat Saint-André. Le capitaine du XV de France, avec le regain de forme de Nicolas Mas et Maxime Mermoz, s’est également trouvé des lieutenants pour assumer un leadership qui semblait décidément trop lourd pour sa seule personne. Les raisons d’espérer sont réelles. Les raisons de croire à un feu de paille, aussi, puisque lorsqu’il est question de la sélection nationale, on se demande pourquoi faut-il qu’elle n’ait plus rien à jouer pour enfin lâcher les chevaux et se lancer dans un jeu ambitieux, dynamique et collant à l’ADN des joueurs qui la composent.

Le cinq majeur est né

Le sélectionneur tricolore, s’il n’est jamais parvenu à accrocher le moindre podium en quatre participations au Tournoi des 6 Nations, se dirige néanmoins vers le Mondial anglais avec plus de certitudes qu’il n’en avait l’an passé. Alors qu’il dévoilera en mai prochain la liste des trente-six joueurs qui participeront à la préparation de la Coupe du monde, Philippe Saint-André en connaît la composition à « 80 % », selon ses propres termes. Devant, Yoann Maestri, Thierry Dusautoir, Guilhem Guirado et Bernard Le Roux sont incontournables aux yeux de Yannick Bru, maître ès conquête du XV de France. Au fond du terrain, Yoann Huget, Noa Nakaitaci et Scott Spedding s’affirment tous les trois comme les relanceurs dont cette équipe souffreteuse avait besoin. Enfin, l’émergence de Gaël Fickou couplée, au centre du terrain, au retour en forme de Maxime Mermoz, offrent au Goret de sérieuses garanties dans le jeu de ligne. Que lui reste-t-il à trouver, alors ? Le pendant de Yoann Maestri en deuxième ligne n’a pas encore été défini, puisque ni Pascal Papé, ni Alexandre Flanquart n’ont vraiment convaincu cette année. Surtout, le XV de France cherche désespérément le demi d’ouverture-buteur dont sont pourvues les meilleures équipes du circuit mondial. Après avoir utilisé six ouvreurs en quatre ans (François Trinh-Duc, Lionel Beauxis, Frédéric Michalak, Camille Lopez, Rémi Tales et Jules Plisson), le triumvirat des Bleus n’a toujours pas trouvé la solution miracle. Trinh-Duc, le surdoué de Montpellier, peut-il être la surprise de la prochaine liste ? C’est en tout cas ce qu’il se murmure, à Marcoussis…

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