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XV de France - Exclusif. "L'équipe de France s'est relevée d'une fin de Mondial difficile" confie William Servat

Publié le Mis à jour
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William Servat a accepté l’invitation de Midi Olympique, mardi soir, dans le cadre feutré de la brasserie Le Bibent, place du Capitole à Toulouse, pour une rencontre avec les lecteurs. Coupe du monde, Tournoi, cadres, nouveaux visages des Bleus... Il a répondu à toutes les questions sans détour.

  • La digestion de la Coupe du monde


Fallait-il, à travers le Tournoi, finir d’évacuer la déception de la Coupe du monde ?
Cette Coupe du monde, c’était un grand moment. La préparation, l’implication sur les quatre ans… C’était incroyable de vivre cet engouement au quotidien, de voir tous ces gens qui venaient nous supporter, qui sortaient de leur maison quand le bus passait. Nous nous étions énormément projetés. Il y a eu des instants tellement forts, comme le match d’ouverture contre la Nouvelle-Zélande. À la fin de la rencontre, j’avais ma fille dans les bras, c’est un immense souvenir.

Et il y a ce quart de finale perdu…
Oui, l’aventure s’est arrêtée… La veille, Fabien avait donné un planning pour la semaine à venir et avait dit : "on se séparera peut-être lundi matin". Cela nous paraissait invraisemblable. On avait l’impression d’être sur ce chemin qui ne s’arrêterait jamais. Et ça s’est arrêté d’un coup sec. Ce fut très dur. C’est une douleur qui ne passera jamais. Ce match-là est dans les mémoires.

Mais est-il désormais digéré ?
D’une manière, oui, parce que ce n’est plus la dernière compétition. C’était la compétition d’avant. Pour tous les joueurs, ça marche ainsi. Entre le Tournoi des 6 Nations et les compétitions de clubs, ils sont habitués. Mais l’événement était tellement grand que ça nous a beaucoup touchés. On n’avait pas besoin de se cacher car on n’avait pas honte de ce qu’on a fait. On se cache quand on faillit. Sur l’engagement et la volonté, personne n’a failli. Mais…

Mais quoi ?
On est passé à côté. Perdre en quart de finale de Coupe du monde, c’est passer à côté.

Que vous a-t-il manqué ?
Peut-être, sur la fin, un peu plus de combat pour rester proche de la ligne, ne pas perdre un ballon ou deux. Il y a eu plein de faits de jeu. C’est un match où il y a trois essais sur trois jeux au pied adverses, cela n’arrivera peut-être plus jamais dans l’histoire du rugby. C’est arrivé ce jour-là. Thomas Ramos qui s’est fait contrer sur une transformation aussi loin de la ligne, je pense que ça n’arrivera plus jamais non plus.


À titre personnel, comment avez-vous encaissé la douleur ?
J’ai eu besoin de partir. Pas pour fuir mais pour me sortir de ce contexte français qui était magnifique tant que l’aventure n’était pas terminée mais qui fut si dur à vivre ensuite.

Avez-vous regardé les demi-finales et la finale ?
Non, pas sur le moment. J’étais sur un décalage horaire, donc cela a participé et je me suis protégé. Aujourd’hui, je les ai regardées.

Et ensuite ?
On a mis du temps à réagir. Même quand on s’est vu sur les débuts de rassemblement avec le nouveau staff. Des personnes ont été intégrées, qui n’avaient pas connu le même traumatisme car elles l’ont vécu de l’extérieur, comme spectateurs ou supporters. En arrivant, on ne savait pas trop comment on allait se retrouver et nos discussions ont permis de nous rendre compte que le degré de motivation était encore important, même immense. Je n’aime pas les adages du style « ce qui ne tue pas rend plus fort » parce que c’est souvent réservé aux gens qui perdent. Mais cet échec et la déception qu’il a créée, donne une forme d’envie et d’ambition pour aller encore plus loin.

Et pour les joueurs qui ont vécu ce traumatisme ?
Quelque part, on a peut-être minimisé cette dimension pour les joueurs. Ils étaient sûrement un peu plus touchés qu’on ne le pensait. C’est une forme de deuil pour tout le monde. Dans ces cas-là, le joueur est une chose, l’homme en est une autre.

  • Le début de Tournoi raté

Laurent Sempéré et Patrick Arlettaz ont rejoint le staff. Le fonctionnement est-il différent ?
Les choses se sont faites naturellement. On s’était vu un peu avant, on avait discuté sur la conception du jeu. Patrick est entré dedans et a pris la suite de l’admirable travail fait par Laurent (Labit, NDLR) auparavant. Il n’y avait évidemment aucun doute quant à ses qualités et il apporte son lot de détails qui correspondent à sa personnalité. C’est une nouvelle aventure puisqu’elle concerne d’autres entraîneurs mais le projet existe depuis quatre ans et nous sommes sur la continuité. C’est la même chose pour Laurent (Sempéré) qui a aussi repris la suite. Cela s’est très bien passé. Quand on commence à avancer, ça se met petit à petit en place. Sur la fin du Tournoi, on s’est rendu compte que tout avait bien évolué, que des choses ont été déjà construites.

Mais est-ce la même histoire ?
C’est la suite d’une histoire. La première a été créée avec des personnes. Là, on a changé des hommes. Même chose pour les joueurs. Il y a une différence par rapport au passé mais il y a une continuité sur le projet de jeu. Aujourd’hui, on avance. Le projet était beau et on fera en sorte qu’il soit encore plus grand, avec la qualité de ceux qui le composent.

Les absences de Dupont, Ntamack ou Jelonch, qui sont tous des cadres, ont-elles été trop pesantes en début de Tournoi ?
Quelles que soient les équipes, elles ne sont pas les mêmes quand beaucoup de cadres sont absents. C’est pareil pour un club qui doit jouer sans dix internationaux qui sont en équipe de France.


Mais cela a-t-il instillé un doute dans le groupe ?
Non. Nous sommes partis pleins de convictions. Mais il est évident que, durant le Tournoi, le retour de certains blessés a fait énormément de bien. Que les arrivées de certains autres ont fait aussi beaucoup de bien, en amenant une sorte de fraîcheur. Mais c’est toujours complexe à analyser. Vous parliez d’Anthony Jelonch. Le staff aurait peut-être choisi de ne pas le faire démarrer, au vu de la concurrence en troisième ligne. Même si je n’en suis pas sûr... Mais c’est un garçon, qui s’est blessé juste avant le rassemblement et dont l’impact a pu manquer durant le Tournoi.

Ne fallait-il pas régénérer davantage l’équipe dès le premier match ?
Avec le recul, on fait une sorte d’autopsie. Honnêtement, notre dernier match avant le Tournoi, c’était le quart de Coupe du monde. Et on fait une sacrée rencontre, avec trois essais encaissés à zéro passe sur du jeu au pied. Sur le scénario, on aurait dû le gagner. Les joueurs ont eu un état d’esprit irréprochable. Pourquoi ne pas avoir confiance en eux ? Ils nous l’ont toujours rendue.

C’était le deal avec eux ?
Ce n’est pas spécialement un deal, c’est une façon d’entraîner. La confiance, c’est la performance. Et, à partir du moment où on a senti à l’intérieur du groupe le besoin de remettre un peu de concurrence, on l’a fait pour que les caractères se révèlent et que la qualité soit présente.

Comment avez-vous vécu l’échec contre l’Irlande, sûrement l’un des plus gros sur le plan sportif depuis que Fabien Galthié est sélectionneur ?
La nuit a été à la fois courte en sommeil et longue en réflexion. Dans ces moments, on peut avoir tendance à tout remettre en cause. Cette défaite révélait son lot de vérités à avoir entre nous sur notre performance et notre cohérence. Mais il y avait une équipe à mener la semaine suivante en Ecosse, avec la pression due au revers face à l’Irlande. Ce n’était pas le plus simple. Là-bas, on s’est retrouvé sur des valeurs de combat, comme souvent dans ce sport. On avait besoin de cohésion. Certains étaient dans le dur et regardez le match réussi par Gaël (Fickou) à Murrayfield.

Mais l’équipe a rechuté face à l’Italie, avec un match nul à domicile et, comme face à l’Irlande, un nouveau carton rouge…
Ces deux cartons rouges nous ont fait mal. Face à l’Irlande, une des meilleures nations mondiales, avec un nouveau staff, un nouveau projet en termes d’organisation, seulement dix jours de préparation… Jouer soixante minutes à quatorze, c’était dur. Sans ça, cela aurait peut-être été différent. C’est un peu la même chose contre l’Italie. On banalise souvent les performances des équipes soi-disant plus faibles. La veille du match, j’ai dit aux joueurs : « Moi, j’ai perdu contre l’Italie. Et mes coachs, à l’époque, ont essayé de nous prévenir qu’il ne fallait pas de relâchement. Attention. » On a eu des occasions de concrétiser en première mi-temps mais, ensuite, on a joué à quatorze face à une équipe qui, à quinze contre quinze, n’a perdu que de trois points en Angleterre.

XV de France - Les Bleus étaient passés tout près de s'incliner face à l'Italie.
XV de France - Les Bleus étaient passés tout près de s'incliner face à l'Italie. Icon Sport - Hugo Pfeiffer

  • Le rebond après l'Italie

Après l’Italie, vous avez choisi de rebattre les cartes avant le déplacement au pays de Galles, en remettant de l’incertitude et de la concurrence à l’entraînement. Pourquoi ?
Ce choix-là a été le bon car il a permis à tout le monde de se remettre un peu au travail, dans l’action et dans le présent. Des joueurs ont rejoint l’équipe, qui ont apporté une certaine fraîcheur et un peu d’insouciance. D’autres sont revenus de blessure. Les équilibres sont toujours précaires mais, dès lors qu’on retrouve du plaisir sur les entraînements… Se faire plaisir, ce n’est pas arrêter de combattre. Au contraire. Les joueurs se sont retrouvés dans une cause commune.

Mais quels ont été les leviers activés ?
Un peu de fraîcheur, puis beaucoup de confiance et de travail. C’est Fabien qui, après ses réunions avec les leaders, a anticipé les choses. Ensuite, on construit ensemble. Il y a eu une prise de conscience. Rester sur le deuil du quart, ça veut dire quoi ? Que nos joueurs ne sont plus capables de jouer au rugby ? Que nous ne sommes plus capables d’entraîner ? Non, il fallait se rendre compte de la qualité qui est la nôtre dans cette équipe et qu’en prenant un peu plus de plaisir, elle pouvait très bien finir ce Tournoi.

On a eu l’impression de revoir une équipe avec plus d’allant offensif à Cardiff, en tenant davantage le ballon…
Il y a un fond de vérité, les statistiques le montrent. Mais c’est aussi une adaptation à l’arbitrage, avec la volonté de vouloir favoriser le mouvement offensif qui était un peu moins présente sur le premier mandat. Aujourd’hui, on s’adapte avec les aptitudes de nos joueurs et le souhait d’avancer.

Fabien (Galthié) disait : "on va voir quel joueur va se lever dans cette équipe". Certains se sont effectivement levés.

La défense était un point fort du XV de France jusque-là mais a été en difficulté sur ce Tournoi. Est-ce inquiétant ?
C’était un point fort et ça le restera. Il y a eu des erreurs mais elles ne sont pas symptomatiques d’une longue maladie. On a tous à cœur de travailler sur ce secteur. Quand on faillit sur un plan, c’est la responsabilité de tous. Un choix d’équipe, c’est un équilibre. Et on le fait tous ensemble. De ce fait, chacun participe aux connexions entre chaque secteur de jeu. Il y a eu des fautes, sur lesquelles il ne faut pas mettre un mouchoir mais qui seront résolues très vite. La défense est un secteur que Fabien apprécie et on a la chance d’avoir Shaun Edwards, un spécialiste reconnu. Je ne suis pas inquiet.

Quel a été le rôle des leaders dans le redressement français ?
Je l’ai vécu comme joueur sur la Coupe du monde en 2011, on est parfois impliqué, on suit un programme et on ne prend pas les choses en mains. Puis un jour, on décide de le faire et de changer les choses. Fabien disait : « On va voir quel joueur va se lever dans cette équipe. » Certains se sont effectivement levés.

Lesquels ?
Quand, pour le staff, François Cros est élu homme du match quasiment à chaque fois, c’est que la performance est impressionnante. Quand Greg (Alldritt), capitaine sur ce Tournoi, fait ses prestations, c’est la même chose. Dès le départ, on souhaitait faire grandir nos joueurs, qu’ils soient capables de devenir maîtres dans le projet. Il est important, quand les joueurs prennent des décisions sur le terrain, de savoir pourquoi. Avec leurs qualités, ils vont parfois au-delà de ce qu’on leur demande. Si on leur donne la liberté de se développer, ils seront encore plus grands que nous. On peut aussi parler de Thomas Ramos.

Allez-y…
Même s’il joue parfois ouvreur au Stade toulousain, son poste est arrière et il y excelle. Mais il a pris une grosse responsabilité dans l’équipe et a su la conduire vers un projet de jeu cohérent et un projet d’équipe qui a rendu les matchs intéressants.

Comment traduire son immense émotion après la pénalité victorieuse contre l’Angleterre ?
On jouait une deuxième place dans le Tournoi sur un coup de pied, sachant qu’on n’aurait certainement plus d’occasions de remporter ce match. La décision lui appartenait de prendre cette pénalité, il venait de rater un coup de pied en coin. Il s’est retrouvé à cinquante mètres des poteaux avec une attente incroyable et une énorme pression. Généralement, le staff participe au choix de prendre les points ou pas. Cela fait quelques années que je le connais, on s’est regardé et il m’a dit : « Je la prends. »

Et vous étiez confiant ?
Il a une telle force de caractère. Il s’est construit avec un parcours atypique et a fait preuve d’abnégation. Thomas s’est affirmé. Quand il a décidé de la prendre, il savait qu’il l’avait dans les jambes. Oui, j’étais très confiant.

XV de France - Thomas Ramos a passé la pénalité de la victoire face à l'Angleterre.
XV de France - Thomas Ramos a passé la pénalité de la victoire face à l'Angleterre. PA Images / Icon Sport - Andrew Matthews

  • L'avenir

Est-il raisonnable d’emmener les actuels trentenaires jusqu’à la Coupe du monde 2027 ?
Ce qui peut ralentir les hommes, ce sont bien sûr les blessures mais aussi l’usure mentale. Certains peuvent être brûlés à 25 ans et d’autres peuvent se régénérer, même tard. La nature n’est pas égale avec tout le monde. Quand on fait 2 mètres et 145 kg comme Romain Taofifenua ou 1,92 m et 145 kg comme Uini Atonio, c’est qu’on a reçu un don. Pourquoi se limiter ? Quand vous voyez les Sud-Africains arriver sur la Coupe du monde avec des mecs de 37 ans… Pourquoi en seraient-ils capables et pas nous ?

Vous n’avez d’ailleurs pas été étranger au choix d’Atonio et Taofifenua de revenir sur leur retraite internationale. Pourquoi ?
Je leur avais dit de ne pas prendre de décision hâtive avant la Coupe du monde. Le jour où ça s’arrête réellement, on le sait et on l’annonce. Mais on ne peut pas se projeter et dire : « Je vais arrêter ». Je pensais que c’était bien trop tôt pour eux. Quand on voit les performances de Uini durant tout le Tournoi et les entrées majuscules de Romain sur la fin… Ce serait dommage pour le XV de France de se priver de tels joueurs. Si ces deux-là n’avaient pas été là, le Tournoi aurait pu être différent.

On peut imaginer qu’ils feront partie des nombreux joueurs exemptés de tournée cet été en Argentine…
C’est Fabien qui va trancher mais il faut faire les choses intelligemment. Il ne serait pas raisonnable de prendre un joueur premium, qui a fait la Coupe du monde et de nombreux matchs ensuite.

Malgré les 80 % de victoires, on ne s’est pas assez payé, c’est sûr

Comment juger les débuts internationaux de Posolo Tuilagi ? Est-il déjà prêt ?
Il a un potentiel incroyable. Il est arrivé à 19 ans et, honnêtement, il n’était pas forcément prêt. Il y a deux ans, il jouait en Crabos avec des gamins de 16 ans. Il doit encore étoffer son jeu. Mais quand, pour sa première saison de Top 14, il parvient à rivaliser avec des mecs comme Skelton, c’est quand même très fort. Il est jeune et faut l’aider à se structurer, ne pas le brûler. Posolo est dans une belle dynamique, il ne peut que grandir et on en attend beaucoup.

Et les débuts d’Emmanuel Meafou qui étaient tant attendus ?
Il était venu dans les 42 avant la Coupe du monde sachant qu’il ne pourrait pas y participer. Il a des moyens physiques extraordinaires. Et, quand on le voit avec son petit bébé dans ses énormes bras après sa première sélection alors qu’il vient d’écraser des mecs, cela reflète tout. L’homme qu’il est, avec sa douceur et sa gentillesse mais aussi le colosse avec cette capacité à déplacer des montagnes. Il n’était pas forcément prêt non plus sur son premier match mais il a déjà fait déjà de grandes choses. Il a effectué un choix fort, celui de porter maillot français alors qu’il aurait pu jouer le Mondial avec d’autres nations qui l’ont sollicité. Ce n’est pas anodin.

Peut-il devenir un leader du pack ?
Il faut définir la notion de leader. Si c’est quelqu’un qui fait avancer l’équipe, qui est exemplaire, qui domine toutes ses collisions et qui rassure les joueurs autour de lui, alors il est déjà leader. On a tous des caractères différents. J’ai joué avec Thierry Dusautoir qui était capitaine du Stade toulousain et du XV de France. Ce n’était pas le plus loquace du vestiaire mais ses mots étaient justes. Surtout, on savait qu’on pouvait compter sur lui sur le terrain.

Fabien Galthié a insisté sur la nécessité de gagner des titres. Cela doit-il nourrir les trois prochaines années ?
Quand on démarre une compétition, c’est pour la gagner. Malgré les 80 % de victoires, on ne s’est pas assez payé, c’est sûr. À commencer par le quart de finale. Mais l’équipe de France s’est relevée d’une fin de Mondial difficile. Elle est bien présente. Il y aura une période transitoire cet été, avec un groupe pas forcément composé des joueurs les plus utilisés. Mais il va continuer à grandir. On veut remporter des titres.

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Les commentaires (3)
Joubert Il y a 28 jours Le 29/03/2024 à 13:01

Que c'est agaçant tous ces non-dits autour de ce quart de finale perdu, c'est pourtant clair et évident que la principale raison de cet échec est le naufrage de l'arbitrage néo-zélandais.

BorisB31 Il y a 28 jours Le 29/03/2024 à 10:59

J'ai eu la chance d'assister à cette interview. Encore un grand MERCI à toute la rédaction de Midi Olympique pour ce moment de partage.

mamate Il y a 28 jours Le 29/03/2024 à 09:24

servat:un grand homme,un optimiste raison
nable,et une vision de la progression