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France - Italie - Les Bleus, aux (récents) souvenirs de Lille

Par Jérémy Fadat
  • Maxime Lucu et le XV de France retrouvent Lille cinq mois après leur difficile victoire contre l'Uruguay.
    Maxime Lucu et le XV de France retrouvent Lille cinq mois après leur difficile victoire contre l'Uruguay. Icon Sport
Publié le Mis à jour
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Les joueurs tricolores sont de retour à Lille pour affronter l'Italie ce dimanche, là où ils avaient difficilement battu l'Uruguay durant le dernier Mondial. Là où, surtout, ils avaient déjà apprécié l'accueil et l'engouement sur place. 

C'était il y a moins de six mois. Le 14 septembre dernier, le XV de France était déjà présent du côté de Lille, où il avait affronté l'Uruguay à la Decathlon Arena (ou stade Pierre-Mauroy pour les nostalgiques), pour son deuxième rendez-vous de la Coupe du monde. "C'est une nouvelle visite très proche", souriait ce samedi William Servat, en conférence de presse. Vrai, mais c'était pourtant une autre aventure. Depuis, les Bleus sont en pleine mutation pour le deuxième mandat de Fabien Galthié mais cela n'est pas, à en croire l'entraîneur des avants, une reconstruction malgré les évolutions notamment dans le staff.

"Il y a une continuité depuis quatre ans. Les leaders n'ont pas changé, l'équipe continue de grandir ensemble. Certains joueurs avaient pris une décision un peu hâtive (Uini Atonio et Romain, qui avaient annoncé leur retraite internationale après le Mondial, avant de se rétracter, NDLR) et seront présents sur le terrain ce dimanche. C'est une vraie suite logique du premier mandat." Même si certains cadres manquent à l'appel, comme Antoine Dupont ou Grégory Alldritt. 

Le toit fermé ? "Notre sport est aussi un spectacle"

En septembre aussi, il manquait des joueurs majeurs sur la pelouse lors du match dans le Nord, puisque Fabien Galthié avait largement fait tourner son groupe, six jours après le succès face aux All Blacks en ouverture de la compétition. Une rencontre qui, pour son contenu, ne restera pas dans les mémoires avec une victoire sans grande gloire (27-12). Mais, dejà, les Français avaient été impressionnés par l'enthousiasme qu'avait engendré leur venue. Rebelote ce week-end. "On avait pu se rendre compte, pendant la Coupe du monde, du soutien qui existe dans la ville et qui est bénéfique pour l'équipe de France, avoue Servat. Il y a beaucoup de personnes derrière nous, encore un gros engouement. Cela nous donne aussi une exigence particulière, car on veut le rendre. Cela a toujours marché comme ça. Lille nous a toujours accueillis avec du monde. Voir tous ces sourires autour de notre lieu de résidence nous donne envie de continuer à faire ce qu’on a fait par le passé." Donc à monter en puissance, après une lourde défaite contre l'Irlande, puis une récation en Ecosse. 

Evoluer à Lille, c'est aussi pour les Bleus l'occasion de jouer sous un toit fermé puisque celui de cette enceinte est rétractable. Il le sera ce dimanche, et les partenaires de Charles Ollivon se sont entraînés ainsi à vingt-quatre heures du coup d'envoi, lors du traditionnel "captain run". Qu'est-ce que cela change réellement ? "Notre sport est aussi un spectacle, répond Servat. C'est bien d'avoir les meilleures conditions possibles, c'est une belle chose. L'Italie a énormément de capacités, des qualités offensives assez incroyables. Mais c'est la même chose pour la France. Un des plus beaux stades du monde est le Millennium (à Cardiff, NDLR). On a un peu l'impression de jouer dans un gymnase. Préparer un match dans ces conditons, c'est se donner la possibilité de structrurer notre jeu." Et de séduire. 

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