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Pro D2 - Biarritz : Yann David a (encore) montré l’exemple

Par Rugbyrama
  • En multipliant les charges au milieu du terrain afin de mettre le BO dans l’avancée, le trois-quarts Yann David fait partie des leaders biarrots. En témoigne sa percée plein axe, à la fin de la rencontre. Photo Photo Bernard
    En multipliant les charges au milieu du terrain afin de mettre le BO dans l’avancée, le trois-quarts Yann David fait partie des leaders biarrots. En témoigne sa percée plein axe, à la fin de la rencontre. Photo Photo Bernard
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Dans son registre habituel, très frontal, le trois-quarts centre de 35 ans a collé au plan de jeu mis en place par le staff et a été un guide pour ses partenaires.

Pour tenter de venir à bout de Rouen, dans ce match de la peur entre la lanterne rouge et l’avant-dernier du classement, Biarritz avait un plan. Celui-ci consistait à réduire quelque peu la voilure, cesser d’envoyer le ballon à tout-va sur les extérieurs et proposer un défi frontal aux Normands. Quelques frissons ont, certes, parcouru les tribunes clairsemées d’Aguiléra, lorsque sur la première action, Peleseuma a percé le rideau rouge dans l’axe, que son équipe a pris le score (0-3, 2e) et que le BO n’a pas concrétisé ses premiers temps forts dans les vingt-deux mètres adverses. Mais grâce à une belle défense, des ballons portés plutôt bien négociés et trois essais de la première ligne, l’équipe entraînée par Simon Mannix est sortie gagnante de ce duel. Ça n’a pas été très joli à voir, mais demande-t-on à une équipe qui doit sauver sa peau de faire de beaux matchs, ou de les gagner ?

Dans la nuit basque, Yann David a incarné la tactique voulue par le staff sur ce match, puisqu’il a montré l’exemple en multipliant les charges au milieu du terrain, afin de mettre son équipe dans l’avancée. "Ça fait plaisir de voir que les joueurs ont respecté la stratégie que nous avions décidée, d’autant qu’elle a été payante, souriait l’entraîneur en chef au coup de sifflet final. Ce soir, Yann a été, dans son engagement, à l’image du Yann David que tout le monde connaît et respecte dans le rugby français. Je suis très content pour lui."

Temo Matiu est un formidable joueur

La veille, l’ancien international français (4 sélections), n’avait d’ailleurs pas participé à l’entraînement. Il n’était pas sûr de pouvoir postuler, mais il a finalement pu tenir sa place, pour le plus grand plaisir de son entraîneur. "Certains vont dire que nous n’avons peut-être pas besoin de beaucoup de joueurs qui parlent, avec un mec comme moi qui gueule au bord de la touche, mais Yann fait partie des leaders, avec ses actions positives", poursuivait Mannix. Ici, le technicien néo-zélandais faisait référence à ses dix plaquages (meilleur total pour un trois-quarts), à sa générosité au milieu du terrain ou à sa percée, plein axe, en fin de rencontre. " Quand on ne sait pas quoi faire, on lui donne le ballon et on voit ce qu’il se passe", résumait Simon Augry en conférence de presse.

Un constat qui marche aussi avec Temo Matiu, puisque le numéro 8 a souvent mis son équipe dans le droit chemin. "J’ai rarement vu un athlète comme ça, à son âge, avouait l’ancien manager de la Section paloise. Il dégage quelque chose. C’est joli à regarder. Il est très explosif, a de très bons appuis avant les contacts. Il me fait penser à Michael Jones, le troisième ligne des All Blacks, qui a disputé la première Coupe du monde." Un compliment, qui en dit long, aussi, sur le bel avenir auquel est promis le flanker de 22 ans.

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