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Exclusif - "J’ai mis deux fois les pieds à Deflandre en six ans" : grand entretien avec Jean-Pierre Élissalde

Par Jean-Luc GONZALEZ
  • Jean-Pierre Élissalde, à droite, derrière son comptoir.
    Jean-Pierre Élissalde, à droite, derrière son comptoir. DR
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L’ancien entraîneur de la Rochelle, du Japon, de Béziers et de Bayonne n’a rien perdu de sa gouaille et de son humour corrosif. Du comptoir de son bar-restaurant rochelais, Jean-Pierre Elissalde continue ainsi de chambrer, de jouer les poils à gratter. Il attend toujours que la mémoire de son père Arnaud, dit "nono", soit honorée par le club maritime.

Vous venez de fêter 70 ans fin décembre et vous travaillez encore dans un bar-restaurant rochelais "Aux vieux crampons" : paieriez-vous encore vos divorces ?

(Il sourit) Ça peut être ça. Plus simplement, je travaille avec ma compagne, Armelle, plus jeune que moi, et dont c’est le métier. J’ai saisi l’opportunité de revenir à l’endroit de ma naissance, tout juste à quatre maisons. Je vis au numéro 1 de la rue des Frères-Lumière et j’ai vu le jour au 9. S’il y a un endroit où je pouvais atterrir soixante-dix ans plus tard, c’est bien ici. Je l’ai fait avec plaisir, ce que je n’imaginais pas ; et avec intérêt car c’est une affaire qui tourne. On l’a appelé "Aux vieux crampons", comme ça, pour que les gens qui avaient joué, ou pas, aient envie de se retrouver.

Cela faisait longtemps que vous n’aviez pas été aussi près du stade Marcel-Deflandre.

Ou aussi loin.

Aussi loin ?

J’ai mis deux fois les pieds à Deflandre en six ans.

Pourquoi donc ?

On y viendra plus tard. Cette trajectoire me rappelle celle racontée par Paulo Coelho, ce philosophe pour tous dans "L’Alchimiste". Je me sens heureux là où je suis, quand j’y suis. C’est mon parcours, celui du cœur. J’ai eu la chance de beaucoup voyager et je suis revenu chez moi, tout près de ce terrain vague où j’ai découvert le rugby avec l’école de rugby du Stade rochelais. Ici même se trouvait le premier terrain du club, avant la construction du futur stade Marcel-Deflandre, en 1930. C’est très symbolique. Dans ce bar venait mon grand-père maternel pour y boire du vin rouge. Quelques fois, un peu ému, il rentrait chez lui en chantant la Marseillaise en breton.

Ce bar-restaurant est aussi un lieu de rendez-vous et de mémoire.

Chaque premier jeudi du mois, en soirée, les anciens joueurs passés par le Stade rochelais se retrouvent ici. Dernièrement, David Hickey, un Irlandais, un prédécesseur de Ronan O’Gara, qui joua deux saisons à La Rochelle, est venu nous voir quarante-trois ans plus tard pour partager un repas avec toute sa génération. Sur les murs, j’ai épinglé de vieilles photos à l’usage de ceux qui s’intéressent à l’histoire du club avant son passage au professionnalisme.

N’y a-t-il pas dans l’enceinte de Deflandre un panthéon de la renommée (hall of fame) qui retrace cette période ?

Je ne sais pas, il faudrait leur demander (sans les nommer, il fait référence aux dirigeants rochelais).

Quel rôle vous donnez-vous, là, dans cet endroit bruyant et convivial qu’est votre établissement ?

Celui d’un type qui peut rire de tout et pleurer aussi avec le client. Je suis dans l’écoute. Que reste-t-il aujourd’hui dans cette ville sinon des bars, derniers lieux d’échange ? Je ne refuse personne. Cela me permet d’en prendre à ceux qui en ont et d’en donner à ceux qui en manquent. Rassurez-vous, je ne suis pas entouré que d’alcooliques. Je suis dans la peau d’un bateleur.

Ça implique d’en faire trop.

D’être excessif, de jouer au poil à gratter. Ça me va, ça me ressemble. J’ai été élevé par mon vieux père, Arnaud Elissalde, surnommé "Nono". Il me rabâchait : "Nous sommes stadistes, nous sommes Rochelais et nous sommes différents. Faisons notre place et bousculons l’ordre établi s’il le faut."

"Nono" est partout en photos sur les murs de votre établissement, c’est son "hall of fame".

Quand mon père est arrivé de son Pays basque natal, en 1945, le Stade rochelais n’était pas champion d’Europe, il perdait face à Tours, Poitiers ou Châtellerault. Quand il a cessé d’être entraîneur, le club disputait un quart de finale de Première division en 1968. "Nono" a fait partie de cette colonie de Basques venue après-guerre. Il y avait aussi Laurent Bidart, mon futur beau-père, le grand-père de Jean-Baptiste. Le Basque était le Fidjien de l’époque. Il chantait, ne travaillait pas trop, jouait bien au rugby et à toutes les places. Il était heureux. Quand le fric s’en est allé, les Basques sont repartis sauf mon père, Jeannot Fourcade et Laurent Bidart. Il a fallu tout recommencer. "Nono" décréta que le rugby rochelais serait l’affaire de Rochelais, de Rochefortais, de types de Marans ou de Surgères. Bref, des gens du coin. C’était notre différence. Elle avait ses limites.

S’il est aujourd’hui heureux dans son bar-restaurant  "Aux vieux crampons", sis à quelques maisons de là où il est né en 1953 (photo du haut), Jean-Pierre Elissalde a connu une carrière de joueur puis d’entraîneur féconde, avant de tenter l’aventure télé (en bas à droite). Il a notamment eu le plaisir de coacher son fils Jean-Baptiste avec le Stade rochelais (en bas, à gauche). Photos Icon Sport et J.-L. G.
S’il est aujourd’hui heureux dans son bar-restaurant "Aux vieux crampons", sis à quelques maisons de là où il est né en 1953 (photo du haut), Jean-Pierre Elissalde a connu une carrière de joueur puis d’entraîneur féconde, avant de tenter l’aventure télé (en bas à droite). Il a notamment eu le plaisir de coacher son fils Jean-Baptiste avec le Stade rochelais (en bas, à gauche). Photos Icon Sport et J.-L. G.

Dans cette logique, le Stade rochelais refusa d’intégrer Graham Mourie, le capitaine des Blacks en 1977.

Cette année-là, si je n’avais pas quitté le club pour jouer au foot, je me serais battu pour qu’il soit accepté. Le rugby est un sport d’ouverture, pas juste un truc de clochers. Le mot clocher me fait penser à cloches, et le rugby n’en manquait pas. Cette tradition exacerbait la fierté, elle mettait les joueurs en danger. J’y ai laissé trois dents au moins.

Depuis votre comptoir, avez-vous envie de refaire la société, le monde ?

Je suis apolitique, dégoûté par les personnes qui nous dirigent et nous dérangent. Quand je vois ce que les gens intelligents ont fait de la France, je ne regrette pas d’être con. On vient ici pour voir ma gueule, celle du type qui passait sur Canal + à une certaine époque. Pour que les clients reviennent, il faut bien les nourrir. La télévision est un formidable vecteur de reconnaissance. Ça m’a permis d’ajouter une perle de plus à mon collier largement rempli. Sur Canal, j’étais le type un peu différent. Celui qui a joué partout même en équipe de France, entraîneur des juniors de Nafarroa, du Japon, de La Rochelle, de l’équipe réserve d’un club régional, de Béziers, de Bayonne. J’ai voulu leur dire qu’il y avait un rugby de pauvres, de sans-dents, sans tribunes pleines, avec des bénévoles dont le seul but est d’animer les quartiers ou les villages.

Vous étiez moins formaté que les autres consultants présents à la télévision.

Le rugby ne se résume pas au Top 14 et à l’équipe de France. Je parlais ainsi d’éducation, de formation, de social. De l’intérêt de partager, aussi de défendre le petit qui est aujourd’hui déprimé, presque opprimé.

Vous aimez toujours cabotiner.

Pas du tout. Je suis le fruit d’une éducation qui n’a pas ce genre de travers. À mon arrivée en équipe première, à 19 ans, on ne m’avait jamais dit que j’étais bon. Ce type de compliment n’existait pas dans notre culture. Un jour, en sélection juniors, face à la Côte d’Argent, je suis remplaçant. Mais le terrain est si boueux que l’entraîneur me prend à part et me dit : "Comme il a plu, c’est toi qui joues et comme tu joues, tu seras capitaine." Au Stade, la vedette c’était l’équipe, pas Henri Magois et ses 450 matchs, pas Jean-Pierre ou Jean-Baptiste Elissalde. C’est un principe formateur et militant.

Comment sont les supporters de La Rochelle qui passent voir ?

J’ai des chauvins, fiers d’être champions d’Europe, ils courent après la victoire, ils suivent aussi quand ça perd. Je leur dis : "Vous m’emmerdez avec votre Super coupe." Je chambre, c’est ça le rugby. Le chambrage a toujours existé. Un jour à Brive, Michel Marot me dit : "Mais t’as vu comment t’es gros !" J’étais jeune, j’ai laissé dire. Avant, si tu chambrais, tu risquais d’en prendre une derrière la tête. "Aux vieux crampons", je raconte aux amoureux du Stade l’histoire du club avant ma naissance. Je ne porte rien, je ne supporte rien non plus.

Et votre relation au Stade rochelais, aujourd’hui seigneur de l’Europe, quelle est-elle ?

Si "Nono" n’avait pas été là en 1948, Ronan O’Gara entraînerait peut-être Tours ou Châtellerault. Que serait devenu le Stade rochelais ? Mon père a tout fait ici et quand je vois qu’aucun lieu de Deflandre ne porte son nom, je trouve ça d’une incroyable ingratitude. C’est une forme de culture de l’effacement. Ou une goujaterie mémorielle.

Voilà pourquoi vous snobez Deflandre.

Je ne retournerai au stade que lorsqu’une tribune portera le nom d’Arnaud "Nono" Elissalde. Je dis une tribune, un terrain, mais pas un salon. Si Marcel Deflandre, fusillé en 1944 par les Allemands, a donné sa vie pour la France, mon père a donné sa vie pour le club. Cet oubli me rend amer, je suis dans la rancœur.

Votre demande a-t-elle grimpé aux oreilles des décideurs.

Il n’y a pas "des" décideurs. Il y a un décideur.

Qui s’appelle…

… (Silence)

Vincent Merling, on imagine. Donc, il y a une affaire entre lui et vous.

Il faudrait le lui demander. Mais là, je ne comprends pas. Je suis engagé dans un combat. C’est le principe de l’amour. Ma personne m’indiffère : ici, j’ai été professionnel ; ici, j’ai pris de l’argent. On m’a conservé plus d’une fois alors qu’ailleurs, j’aurais dû être viré.

Alors, vous pourriez dire merci à Vincent Merling qui se montra bienveillant à votre égard.

Je dis merci au Stade. Ici, on ne vire pas les entraîneurs, ils s’en vont, j’en veux pour exemple les cas de Patrice Colazzo et Xavier Garbajosa. Jono Gibbes est lui aussi parti. Pour Grégory Patat, c’est plus flou.

Vous pourriez dire merci à Vincent Merling d’avoir sauvé le club financièrement, au début des années 1990.

Je ne sais pas qui a mis la main à la poche à l’époque, la mairie l’a fait. Avec quelques joueurs, on avait souhaité que Vincent soit président et je ne le regrette pas. Au fait, dans mon bar, je sers toujours du café Merling à mes clients.

C’est bizarre de se mettre bien en évidence à l’entrée de l’église pour ne point y entrer. Ça tient de la torture.

Je préfère regarder les matchs à la télévision.

"J’ai mis deux fois les pieds à Deflandre en six ans"
"J’ai mis deux fois les pieds à Deflandre en six ans"

On n’y croit pas. Jean-Pierre, vous êtes toujours une sacrée tête de pioche.

"Nono" serait très fier de me voir défendre maladroitement sa mémoire, lui qui savait tout avant tout le monde. Je me suis toujours reproché d’être moins "con" que lui. Sa force de caractère lui a permis de renverser des montagnes, je me suis contenté de quelques collines.

Les grands esprits sont appelés à se rencontrer pour faire la paix.

Serge Blanco a sa tribune à Biarritz, Raoul Barrière à Béziers… Ce n’est pas l’argent qui a fait le Stade rochelais. C’est l’action de "Nono" et de quelques autres qui lui a permis d’en avoir beaucoup et d’être le club qu’il est aujourd’hui.

Quel regard portez-vous sur le jeu de votre ancienne équipe ?

Je reste sur la technique et la tactique. Beaucoup sont en mesure d’analyser le résultat et d’expliquer pourquoi une équipe joue bien. Très peu sont capables de dire ce qu’il manque pour être meilleur. J’essaie de me mettre dans cette case-là. Je suis fan du Stade toulousain même si, à l’intérieur, il y a des hommes que je n’apprécie pas. Cela n’a pas toujours été agréable de voir jouer La Rochelle dans les années 60 et 80. Elle manquait de talent.

Avez-vous été un bon entraîneur du Stade rochelais ?

Oui.

N’est-ce pas un peu prétentieux ?

Non. J’ai tout donné pendant dix-neuf saisons. De 1995 à 2003, je ne me suis jamais lassé des joueurs et eux de moi. Comme mon père, je ne faisais pas le recrutement. Je m’occupais de la cuisine, pas des courses. Aujourd’hui, le Stade peut le faire, c’est sa force. Mes trois glorieuses, ce ne sont pas trois succès en finale de la Champions Cup car j’espère que La Rochelle en décrochera une autre, ou un Bouclier. La première date de 1997, lors d’un match nul arraché au Sbuc (Stade bordelais) pour le maintien. La deuxième, la même année, c’est un succès contre Oyonnax en barrage de Groupe A2. La saison suivante, c’est un succès au Racing qui permet de monter en Groupe A. Mais là, pour ce match précis, il y avait mon fils Jean-Baptiste dans l’équipe. Pas le fils d’une vedette de cinéma pour qui c’est simple de mettre ses pas dans celui de papa ou maman, mais d’un joueur de rugby obligé de prouver sans arrêt. Avec lui dans l’équipe, c’était plus facile. Les joueurs font l’équipe et l’équipe fait les entraîneurs.

C’est un bon mot...

Non. Henry Broncan et Michel Peuchlestrade (le premier fut entre autre entraîneur de Lombez-Samatan et Auch, le deuxième d’Aurillac; N.D.L.R.) étaient de bons entraîneurs mais n’ont jamais eu le matériel humain de Guy Novès, Bernard Laporte ou Ugo Mola. C’est toujours plus facile de gagner avec Antoine Dupont dans l’équipe. Le Stade toulousain est un grand club. Le Stade rochelais est beau, bon, respectable et respecté. Il l’a toujours été. Quand je jouais, on ne m’a jamais dit de mettre un coup de pompe dans la gueule d’un type ou de prendre un produit interdit.

Pourtant, vous vous êtes dopé.

Oui, deux fois, avec du captagon. La première en raison d’une angine blanche pour un match de Coupe des provinces. La deuxième lors d’un quart de finale de Du Manoir contre Toulon. Un Varois m’avait ouvert la tête et je ne sentais rien. Beaucoup en prenaient et pas seulement les sportifs.

Un mot sur le parcours de l’équipe de France en Coupe du monde.

(Il souffle). Pierre Berbizier a coutume de dire qu’il n’y a pas pires menteuses que la victoire et la défaite. Sur ce match et le quart de finale, tout a été dit et écrit. J’étais dans les tribunes, jamais je n’ai senti que l’arbitre voulait nous faire perdre. Sans doute a-t-il commis des erreurs sur des grattages mais rien d’essentiel. Comme le disait Henry Broncan, Grégory Alldritt aurait dû être capitaine. C’est la rare leçon que Fabien Galthié a tirée de ces quatre ans à la tête des Bleus.

Comment avez-vous vécu le récent départ de votre fils, Jean-Baptiste, de Montpellier.

Quand une équipe perd, il faut virer l’entraîneur, c’est la règle. Il a donc été viré. Pourtant, il avait été champion un an et demi auparavant. C’est un passionné, il a une belle famille autour de lui, mais ne pas parler rugby et vivre sans vont vite lui manquer. C’est frustrant, ça peut provoquer un vide profond. Mais je dois vous le dire : depuis qu’il n’est plus entraîneur, je dors mieux.

Jean-Pierre Elissalde avec son fils Jean-Baptiste.
Jean-Pierre Elissalde avec son fils Jean-Baptiste. MIDI-OLYMPIQUE - PATRICK DEREWIANY

Dormiez-vous bien quand vous entraîniez ?

Très mal. Il m’arrivait de me réveiller pour partir marcher sur la pelouse de Deflandre, surtout quand le club jouait la descente. Les gens ne savent pas ce que j’ai vécu à chercher sans arrêt des solutions pour maintenir le Stade dans l’élite, voire le faire remonter. J’étais hanté, alors je me retrouvais sous la lune. Prières, incantations, tout était bon pour capter de l’énergie. Je parlais à mon père, à Jeannot Fourcade. Qu’auraient-ils pensé de moi s’ils m’avaient surpris dans cet état ? Si perdre une finale est une fracture, descendre équivaut à un deuil. Mon père a installé le Stade rochelais en première division au début des années 50 et c’est moi qui l’ai fait descendre pour la première fois de son histoire, en 1985.

La suite, vous la voyez comment ?

Du côté de Baïgorry, dans ce Pays basque que j’aime. J’irai marcher dans les vallées. Léger, heureux, inspiré par ce message écrit sur un simple panneau au pied de la montagne : "Ici, moins de biens plus de liens."

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Les commentaires (3)
CasimirLeYeti Il y a 2 mois Le 19/02/2024 à 13:21

Une belle entrevue, la voix dissonante de M. Élissalde chante l'air marin, l'air des hauts sommets. Un air devenu rare, sorti d'une bouche dangereuse, celle qui dit la vérité. Alors forcément l'air sonne autrement que ceux chantés en choeur, ceux dont on nous rabâche les ritournelles sans intérêt, à longueur de journée. Mais pour moi, ce fut un plaisir, je n'ai pas besoin d'un avis consensuel pour savoir ce que j'aime.

oligui17 Il y a 2 mois Le 19/02/2024 à 11:14

Assez d"accord avec Jean Pierre ! en particulier sur l'hommage dû a son père Nono !! Le président Merling a la mémoire courte et son bras droit P. Vénère n'a pas la culture de ce qui a fait le Stade Rochelais jusque dans les années 2000 !! Aujourd'hui il communique beaucoup sur le présent et les joueurs qui passent centurions !! Mais beaucoup d'autres avant, ont beaucoup plus que 100 matchs en équipe première et lorsqu'ils disparaisent certains sont complètement oubliés, pour un hommage pourtant mérités ( Comme un certain 2éme ligne il y a 2 ans1/2) et d'autres !! Nono était même bien au dessus d'un centurion !!! C'est l'histoire même du SR !!

BBRouge34 Il y a 2 mois Le 19/02/2024 à 10:57

Incapable de juger le fond , je suis émerveillé par la forme... Merci Jean-Pierre , on en redemande.