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6 Nations 2024 - L’Italie doit poursuivre son chemin

Par Simon Valzer
  • Après leur courte défaite face à l’Angleterre, les Italiens d’Alessandro Garbisi vont tenter de rester offensifs face aux Irlandais.
    Après leur courte défaite face à l’Angleterre, les Italiens d’Alessandro Garbisi vont tenter de rester offensifs face aux Irlandais. PA Images / Icon Sport - PA Images / Icon Sport
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Séduisants à Rome contre l’Angleterre, les Italiens doivent relever un défi majuscule à Dublin. Un déplacement périllleux qui constituera tout de même une occasion de valider leurs progrès.

De ce que l’on a pu voir du premier match des Azzuri au Stadio Olimpico à Rome, le nouveau sélectionneur Gonzalo Quesada a choisi de s’inscrire dans la continuité de son prédécesseur Kieran Crowley. Sous la houlette du Néo-Zélandais, l’Italie avait pris un virage très offensif, développant (par moments) un rugby si redoutable qu’elle avait pu s’imposer au pays de Galles ou faire tomber l’Australie. Le problème ? C’est que l’Italie avait tendance à trop jouer. À attaquer de façon presque aveugle, visant sans réfléchir des zones où elle était fragilisée. Voilà comment le XV transalpin hérita d’une énième cuillère de bois l’année dernière alors que tout le monde était d’accord pour dire que les progrès entrevus devaient lui suffire à laisser le triste trophée à des Gallois exsangues.

Avec l’arrivée de Gonzalo Quesada, on peut imaginer que cette Italie va rester tout aussi offensive, mais va redevenir un peu plus raisonnable. C’est en tout cas ce qu’a montré la très belle première mi-temps des Transalpins à Rome face à l’Angleterre, où ils menèrent rapidement 10 à 0, virèrent en tête à la pause 17 à 14, pour finalement perdre d’une courte tête 24 à 27. S’ils veulent valider leurs progrès, les Italiens vont devoir aller plus loin dans leurs efforts, et consolider ces fondamentaux non négociables qui vous permettent d’exister au niveau international. Commencer par corriger leur discipline d’abord, car avec onze pénalités et un carton jaune, les Italiens ne se sont pas rendus la tâche facile à Rome. Rectifier leur conquête (aucune mêlée perdue mais trois ballons égarés en touche, pour un récupéré contre l’Angleterre), et soigner leur défense, puisqu’ils ont tout de même manqué vingt-cinq plaquages le week-end dernier.

Autant de secteurs dans lesquels leur futur adversaire irlandais excelle, leur faisant passer ainsi un vrai examen de passage après leur première sortie encourageante face à l’Angleterre.

La vie sans Negri

Juste après Quesada l’a clâmé haut et fort : "La seule chose qui n’est pas négociable, c’est que l’on doit progresser. On doit faire mieux. Ce n’est pas une excuse, c’est la réalité. On aura une semaine de préparation en plus, donc on doit faire mieux." Le hic, c’est que l’Italie sera privée de l’un de ses principaux atouts dans la dimension physique, puisque le puissant flanker Sebastian Negri a été contraint de déclarer forfait. Le numéro 6 du Benetton a quitté le groupe et a retrouvé son club pour soigner une blessure aux côtes subie contre l’Angleterre la semaine dernière. Le staff espère néanmoins qu’il pourra compter sur lui pour le France - Italie qui se jouera à Lille le 25 février prochain.

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