Écosse - France : Gaël Fickou, un cadre en danger
Peu convaincant lors de la dernière Coupe du monde et très effacé vendredi soir contre l’Irlande, Gaël Fickou sait qu’il joue gros, à Edimbourg…
On est nombreux à penser que Gaël Fickou (29 ans, 86 sélections) fut le meilleur Tricolore du Tournoi des 6 Nations 2023 : de fait, il y a tout juste un an, le capitaine du Racing 92 était encore indiscutable au sein de la ligne de trois-quarts du XV de France, tant pour son leadership en défense que pour son talent à faire briller les autres, grâce notamment à ce jeu en pivot dans lequel il est particulièrement à l’aise.
Au vrai, c’est probablement au crépuscule de la saison passée que le tableau s’est assombri pour le trois-quarts centre des Bleus et, déjà peu convaincant à l’occasion des matchs de préparation disputés l’été dernier par la bande à Fabien Galthié, il fit dans la foulée une Coupe du monde assez neutre. Néanmoins conforté dans son rôle de régulateur de la ligne française par le sélectionneur national en ce début de Tournoi, le capitaine francilien n’a pas vraiment subjugué face à l’Irlande et relance donc aujourd’hui le débat autour de sa personne : peut-il être à moyen terme, et plus probablement face à l’Italie à Lille, doublé par Nicolas Depoortère ou Yoram Moefana, qui font parler la poudre au milieu du terrain bordelais, depuis le début de saison ? Allez savoir…
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Gaël Fickou : "Je vais me relever"
Pleinement conscient d’être actuellement bien loin de la forme de sa vie, Gaël Fickou nous confiait fin janvier : "Il ne faut pas se mentir. Je suis capable de savoir ce que j’ai fait de bien ou de très mauvais. Mais aucun joueur, tout sport confondu, n’a été excellent toute sa carrière. Je vais me relever : parce que j’ai de l’ego, parce que je sais être résilient." En clair ? "Les problèmes, je les ai toujours affrontés. On m’a éduqué comme ça. […] Les gens s’attendent toujours à ce qu’un joueur de mon calibre fasse des choses flamboyantes. En équipe de France, j’ai pourtant moins ce rôle-là ; je suis passeur, régulateur, leader de défense… Pour autant, je suis conscient d’avoir fait deux ou trois matchs approximatifs depuis la fin de la Coupe du monde." Mis dans les cordes par une partie des supporters français mais encore soutenu contre vents et marées par le patron sportif du XV de France, Gaël Fickou a une occasion en or, samedi et face à ce Finn Russell qu’il connaît si bien, de prouver qu’il est toujours le meilleur trois-quarts centre français. Ou sinon, quoi ?
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