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Champions Cup - Stade français - Stormers : une fin de match emmêlée et une nouvelle défaite pour les Parisiens

Par Arnaud BEURDELEY
  • Giovanni Habel-Kuffner et la mêlée parisienne ont souffert face aux Stormers. Deux cartons jaunes sont venus sanctionner ce secteur de jeu coté Soldats roses. Photo Icon Sport
    Giovanni Habel-Kuffner et la mêlée parisienne ont souffert face aux Stormers. Deux cartons jaunes sont venus sanctionner ce secteur de jeu coté Soldats roses. Photo Icon Sport
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Quatre matchs, quatre défaites en Champions Cup, le bilan est pauvre. Pourtant, les Parisiens ont montré un bien meilleur visage contre les Stormers, jusqu’à cette série de mêlées...

Jusque-là, tout s’était plutôt bien passé pour le Stade français. Soucieux de retrouver de la cohésion dans la perspective de leur prochaine rencontre de Top 14 sur la pelouse de l’Union Bordeaux-Bègles et de ne pas quitter la Champions cup complètement fanny, les Soldats roses avaient fait la course en tête au tableau d’affichage, malgré quelques soucis en mêlée fermée (deux ballons perdus en première période). Andy Timo, pour sa première titularisation, avait montré la voie à suivre avant même la fin de la première minute de jeu avec un essai mêlant vitesse et puissance. Les Parisiens comptaient même dix points d’avance au début de la seconde période après l’essai de Mathieu Hirigoyen, encore excellent samedi soir.

Et puis, il y a eu cette série de mêlées à cinq mètres de la ligne d’essai parisienne, un peu avant la 70e minute de jeu. Le début d’un imbroglio aussi long qu’incompréhensible alors que les Sud-Africains avaient fait une partie de leur retard (20-17).

Le sketch de la carence

Après une troisième faute consécutive dans l’épreuve de force imposée par le pack des Stormers, Vasil Kakovin écopait d’un premier carton jaune. Puis Clément Castets, revenu en jeu pour compenser l’exclusion temporaire du Géorgien, concédait deux nouvelles pénalités alors que les deux équipes n’avaient toujours pas pu jouer le moindre ballon. Résultat ? Nouveau carton jaune pour Castets cette fois-ci.

L’arbitre du match, l’Anglais Luke Pearce, et ses assistants s’embourbaient alors durant de (trop) longues minutes pour faire appliquer la règle de la carence. Un véritable sketch, sans doute en raison de la méconnaissance de ce point de règlement parfois nébuleux aux yeux des néophytes mais aussi des officiels de match. Des joueurs sortaient, d’autres entraient, puis ressortaient, et revenaient, une mêlée était simulée et enfin le jeu reprenait. Oui, enfin… Seulement voilà, au premier arrêt de jeu, Luke Pearce, alerté par ses assistants présents sur le bord de la touche, décidait de revenir à la mêlée alors que le Stade français pensait être sorti de l’ornière. La raison ? En raison de la règle de la carence, le club de la capitale aurait dû faire sortir un joueur de plus. Finalement, le jeu reprenait avec une équipe parisienne amputée de trois éléments (les deux cartons jaunes + Gabrillagues pour respecter la carence), offrant à Libbock l’espace nécessaire pour offrir la victoire à son équipe. Pourtant, aussi paradoxal que cela puisse paraître, sur une dernière mêlée où il renversait la vapeur, le Stade français s’offrait une balle de match. En vain.

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