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Champions Cup - L'opinion de Saracens - Lyon : "Fallait pas les énerver..." ou comment Lyon s'est perdu tout seul

  • Owen Farrell est l'un des joueurs emblématiques et symbole des Saracens
    Owen Farrell est l'un des joueurs emblématiques et symbole des Saracens - PA Images / Icon Sport
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Face à des Saracens plus qu'imprécis, Lyon aurait pu faire un joli coup au Stone X et était même parti pour. Mais en voulant provoquer et jouer "à l'anglaise", les Rhodaniens se sont perdus...

Pour avoir vu évoluer les Saracens à maintes reprises ces quinze dernières années, autant le dire franchement : après son chant du cygne conclu par un titre de champion d’Angleterre en 2023, l’équipe d’Owen Farrell n’a probablement jamais été aussi faible que cette saison, qui marque une incontestable fin de cycle. On en veut pour preuve la performance de leur ouvreur et capitaine, qui semble traîner comme une misère le poids de son futur exil en France, et ne fut que l’ombre de lui-même samedi soir sur la pelouse synthétique du StoneX Stadium. Le hic ? Il est que tous les grands champions ont un point commun : leur orgueil. Et que c’est bien cet ego que les Lyonnais ont probablement commis l’erreur de titiller En effet, lorsque Rey, puis Kpoku contrèrent Owen Farrell sur la même action pour offrir l’essai du 24-12 à leur centre Maraku (47e), on n’imaginait plus vraiment comment la victoire, et pourquoi pas le bonus offensif, allaient pouvoir échapper à ces Lyonnais comme transcendés.

En tête une bonne partie de la rencontre, le Lou a finalement craqué face aux Saracens, en fin de rencontre, et s'est incliné sur le score de 39-24.

Le résumé > https://t.co/q8tBrVEYuy pic.twitter.com/LfWMcvYjPj

— RUGBYRAMA (@RugbyramaFR) January 20, 2024

Le truc ? Il est que, plutôt que de rester dans leur match et célébrer sagement leur essai, les Rhodaniens commirent la boulette de chambrer le public et les joueurs des Saracens, générant même un petit accrochage à l’ancienne dans l’en-but où s’entremêlèrent également remplaçants, kinés et porteurs d’eau. Ce qui se passa exactement ici ? On l’ignore, même si on imagine assez facilement la teneur des échanges. Sauf qu’il faudrait être bien innocent pour ne pas saisir que c’est bien cet accrochage qui permit aux orgueilleux Anglais de se remobiliser dans le sillage de leurs internationaux Theo Dan et Maro Itoje. Et d’in fine faire taire la rébellion de ces Lyonnais qui auraient probablement mieux fait de garder leurs nerfs plutôt que de la jouer "à l’anglaise" en chambrant leurs adversaires…

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