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Top 14 - Bayonne, tous derrière le soldat Swan Cormenier !

Par Edmond LATAILLADE
  • Swan Cormenier espère que ses coéquipiers parviendront à redresser la barre après l’échec subit à Perpignan.
    Swan Cormenier espère que ses coéquipiers parviendront à redresser la barre après l’échec subit à Perpignan. Icon Sport
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L’Aviron s’est donné pour mission de réagir face au leader après son faux pas inattendu à Perpignan. Swan Cormenier en appelle au rachat.

Bayonne tout en excès ! Dans la victoire comme dans la défaite. La tramontane a soufflé jusqu’au Pays basque. Et les suiveurs de l’Aviron broient du noir après la déculottée de Perpignan. L’équipe a-t-elle été encensée trop vite après la campagne européenne qui avait gonflé les espérances ? De tout temps, ces sinusoïdes ont fait l’estampille du club. Champion un jour, ramené à la réalité très vite.

La réaction est désormais dans toutes les têtes. Hormis les Héguy ou Muscarditz, formés au club, Swan Cormenier, est le plus ancien du groupe actuel avec Rémy Baget. Cinquième année sur les bords de la Nive et grand témoin des grands événements et des évolutions du club qu’il se charge de détailler. "Je suis arrivé de Fédérale 1 (Albi) pour jouer en Top 14. J’ai connu la descente, la remontée directe, le changement de staff, la Champions Cup, le stade avec la piste d’athlétisme, la pelouse synthétique, les nouvelles tribunes, le centre d’entraînement, AB Campus, la nouvelle salle de musculation, tout ce qu’il faut si on veut exister en Top 14."

Comme pour tous ses coéquipiers, son analyse se heurte à des incompréhensions. La question revient comme un leitmotiv. Pourquoi tant de difficultés à l’extérieur ? "À Perpignan, ce n’était pas notre visage, pas celui tout simplement qu’on veut donner de notre équipe. C’est notre ressenti. On sait ce qu’il nous reste à faire : pour redonner le sourire au peuple bayonnais, au staff et aux joueurs, la victoire à Jean Dauger pour la dernière de l’année."

Leaders capitaux

Des tels moments, le pilier en a connu. À toutes les époques, avec les deux staffs successifs. Pas une première à Bayonne. "Pas facile à expliquer. Les saisons passées, avec les mêmes cas de figure, il n’y a pas eu d’éclaircissements concrets. Il n’y a pas de recette miracle. Actuellement, c’est une mauvaise passe. Cette semaine a été courte mais tout le monde reste concentré sur le gros défi qui nous attend. On reçoit le premier qui a d’excellentes statistiques de conquête, des joueurs de haut standing. On sait que notre comportement à Bayonne a toujours été irréprochable sauf que cette semaine on va se mettre une petite pression supplémentaire."

Pourtant, rien n’est alarmant dans la situation des Basques. Ils n’ont pas perdu à domicile, ont ramené deux points de l’extérieur. Mais ils restent avec cette épée de Damoclès au-dessus de la tête. Sans marge de manœuvre d’où la petite inquiétude qui perle. "C’est plutôt une pression qui se dégage. Il faut se racheter. Il y a une performance à faire sur l’état d’esprit. Des matchs, on peut en perdre mais il y a différentes façons de les perdre. L’état d’esprit doit être primordial sur ce genre de match."

L’apport des leaders se fait aussi capital dans ces passages délicats. Même s’il fait partie des "historiques", Swan Cormenier veut rester à sa place : "Je fais peut-être partie des cadres mais je préfère garder ma place de soldat. Il y a des joueurs plus compétents pour le faire. Comme Camille Lopez, exemplaire sur le terrain, en dehors aussi. Arthur Iturria prend aussi pas mal la parole." Le Cognaçais d’origine a désormais fait son trou à Bayonne où il vient de se réengager pour trois ans.

Preuve d’une belle confiance. "C’est un bon soldat, un travailleur de l’ombre, très apprécié dans le vestiaire, doté d’un humour subtil, fan de la chanson française, rafraîchissant, dixit Grégory Patat. Il a pris confiance après un parcours atypique où il a dû cravacher pour en arriver là ! Il a grandi avec l’Aviron."C’est avec de tels joueurs que Bayonne compte faire oublier son inconstance.

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