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Pro D2 - A Biarritz, "on n’est pas fataliste, mais…"

Par Pablo ORDAS
  • Yann David après la défaite contre Béziers.
    Yann David après la défaite contre Béziers. Icon Sport
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L’expérimenté trois-quarts centre Yann David fait partie des joueurs qui doivent aider le BO à se sortir de la mauvaise passe dans laquelle il est.

Yann David tire ses dernières cartouches de rugbyman professionnel, puisqu’à 35 ans, le joueur est plus proche de la fin de sa carrière que du début. Ceci étant dit, alors que son équipe est sur quatre défaites de rang, il dresse le constat suivant : "Nous sommes dans une situation un peu délicate et c’est rageant avec l’effectif qu’on a. On bosse fort chaque semaine, on est proche de ce qu’on veut faire, mais on n’arrive pas à le faire ressentir sur le terrain et au niveau des résultats. Ça ne prend pas trop."

Dans un championnat serré, où seulement six points séparent Grenoble (6e) de Biarritz (14e), le club basque traîne comme un boulet ses deux derniers revers à la maison, dans des matchs où la gestion des dernières minutes n’a pas été en sa faveur. "Depuis la défaite contre Dax, poursuit David, il y a cette frustration de résultats. On n’est pas fataliste, mais on s’alarme un peu sur le fait qu’il faut qu’on commence à enchaîner des victoires, pour ne pas aller vers une fin de saison trop compliquée."

Alors qu’un électrochoc est attendu avec l’arrivée récente de Simon Mannix, le BO doit aussi pouvoir compter sur ses joueurs d’expérience, comme Yann David, pour sortir de ce marasme. "J’ai vécu des périodes comme ça, au tout début de ma carrière, quand je jouais au CSBJ, rappelle-t-il. Je ne suis pas dans l’inconnu. Dans de tels moments, il ne faut pas gamberger vingt ans. Il faut se retrousser les manches et y aller."

Là pour encadrer

Malgré cette mauvaise passe, le centre est resté fidèle à lui-même, c’est-à-dire plutôt discret au quotidien, en montrant l’exemple le jour du match. "Prendre la parole devant tout le monde, ça n’a jamais été mon truc et ça ne le sera jamais, sourit-il. Par contre, je parle individuellement, dans des petits groupes et j’échange sur le terrain." David a aussi des discussions avec les nombreux jeunes de l’effectif, pour les rassurer. "Je suis là pour les encadrer, leur dire qu’un coup de mou, ça peut arriver dans une saison." Pour le BO, il vaudrait mieux que celui-ci ne dure pas trop longtemps…

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