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Champions Cup - Les hommes forts de l'UBB en avant

Par Nicolas AUGOT
  • Sipili Falatea et les avants bordelais, en vue au Connacht, continuent de progresser et seront précieux à l’avenir.
    Sipili Falatea et les avants bordelais, en vue au Connacht, continuent de progresser et seront précieux à l’avenir. SUSA / Icon Sport
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Les avants de l’Union Bordeaux-Bègles sont depuis le début de la saison dans l’ombre d’une ligne d’attaque qui attire tous les regards.

Ça valait bien une petite danse dans les vestiaires de Galway. Les Bordelais ont fêté comme il se doit leur premier succès dans cette campagne de Champions Cup, mais surtout le titre d’homme du match du pilier droit international Sipili Falatea. Une petite reconnaissance pour les avants girondins qui doivent faire le sale boulot pour une ligne d’attaque qui est devenue une des attractions de ce début de saison et qui a encore brillé en Irlande avec des essais de Pablo Uberti (doublé), Romain Buros (doublé aussi) et Damian Penaud. Des trois-quarts qui captent forcément toute la lumière. Mais ce n’est pas un problème pour Akvsenti Giorgadze, le nouvel entraîneur des avants : "Le groupe vit bien et c’est génial de voir la connexion entre tout le monde. Après, bien sûr, on en rigole. Face au Connacht on a marqué cinq essais dans le jeu mais sur trois d’entre eux la dernière passe est faite par un avant. On s’encourage comme ça et on l’a fait remarquer (rires). Tout le monde est conscient que si nous parvenons à générer de l’avancée, nos trois-quarts peuvent faire des choses extraordinaires. Chaque action peut être transformée en essai donc on ne va pas se plaindre."

Mais, les dernières sorties laissent surtout à penser que le nouveau serial marqueur de l’Union, Damian Penaud, et sa bande peuvent profiter des espaces générés par un paquet d’avants en pleine progression. "Ces dernières semaines sont intéressantes. Le temps pour travailler manquait en début de saison et après nous avons eu quelques joueurs blessés au moment de la coupure de la Coupe du monde. Nous n’avons pas pu mettre en place tout ce que nous voulions faire. Nous avons vraiment pu nous remettre en marche lors de la reprise du championnat et nous venons de faire des prestations intéressantes et un très bon match au Connacht. Mais, honnêtement, je pense que nous sommes à 65 % ou 70 % de nos capacités. Même si nous avons fait un bon match, on peut voir que nous avons une défense de ballons portés pas très performante en première période. Nous commettons aussi quelques fautes d’indisciplines. Ce sont des choses que l’on doit travailler car notre marge de progression est intéressante. J’espère que nous serons bien plus performants d’ici la fin du championnat (rires)."

Un difficile équilibre

L’UBB court après cette quête d’équilibre souvent très fragile, entre le combat, les tâches ingrates, le soutien et la participation au jeu offensif, qui se veut ambitieux pour Yannick Bru et son staff.

"Nous savons tous que c’est très bien d’attaquer et de jouer de partout mais si nous ne sommes pas solides sur les basiques, ça va être difficile d’exister en Top 14, qui fait la part belle à la conquête, défense et discipline. Nous voulons donc avoir 100 % de nos ballons en conquête en étant efficaces. C’est-à-dire avoir des ballons, mais des ballons propres. Ça commence à venir petit à petit." L’arrivée de Thibault Giroud, l’ancien directeur de la performance du XV de France et donc rodé aux matchs à très haute intensité doit permettre de toucher du doigt cet équilibre : "On cherche à avoir un paquet d’avants qui se déplace beaucoup pour rivaliser en Champions Cup mais aussi en Top 14 face à des équipes comme le Stade toulousain, La Rochelle, le Racing ou le Stade français. Avec un paquet d’avants qui ne bouge pas, ou qui n’est pas capable de jouer aussi bien debout qu’au sol, ça sera très compliqué."

Ça sera aussi le cas face à Bristol, qui propose toujours un rugby sur un rythme élevé, ce qui donne souvent des matchs spectaculaires, comme la semaine dernière face à Lyon mais aussi lors de la seule venue des Bears à Chaban-Delmas en 2021 (victoire 3-17 en huitièmes de finale). "Nous n’allons pas dire que nous sommes champions du monde parce que nous avons battu le Connacht. Nous n’avons rien gagné, simplement un match à l’extérieur. Il faut continuer en sachant que le plus dur arrive avec l’enchaînement des matchs qui va entraîner de la fatigue et des blessures, avant une nouvelle période internationale."

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