Top 14 - Face à Toulouse, le Stade français se fait pardonner de la meilleure manière
Après deux défaites consécutives et une semaine de préparation marquée par une affaire extra-sportive, les Parisiens se sont fait pardonner grâce à une performance de haut niveau.
À l’heure de planifier les festivités pour leur 140e anniversaire, sans doute les dirigeants parisiens n’avaient-ils pas imaginé disputer le « Clasico » après deux défaites consécutives, dont l’une à domicile dans le Derby contre le Racing 92 (9-13), conjuguées à une semaine de préparation marquée par une affaire extra-sportive qui pourrait conduire au licenciement de Giovanni Hanel-Kuffner. Mais quand le groupe « La Déryves » a débarqué sur la pelouse avant le coup d’envoi de la rencontre pour tenter de réchauffer les spectateurs de Jean-Bouin au son de quelques morceaux bien connus, force est de souligner que les musicos étaient dans le thème de la semaine écoulée. Une session de rattrapage s’offrait donc aux Soldats roses avec ce nouvel opus du « Clasico ». Et force est de souligner qu’ils ont trouvé les arguments pour se faire pardonner auprès de leur staff. Si la consigne de ne pas sortir au soir d’une lourde défaite à Pau n’a pas été respectée, celle de trouver plus d’alternance dans leur jeu a été entendue et appliquée à la lettre.
« On doit insister sur la force du club depuis des années : la conquête et le jeu d’avants, mais si on veut avoir des ambitions, il faut aussi être dangereux et imprévisibles ailleurs qu’autour de nos avants, avait tonné le Directeur du rugby Laurent Labit en amont de cette rencontre. L’idée, c’est de ne pas constamment retourner jouer avec nos avants, même si c’est une force. On doit déplacer le ballon. » Message reçu cinq sur cinq. Le premier essai parisien, inscrit en première main, l’a été sur un mouvement collectif de la ligne de trois-quarts initié par la charnière et sur lequel l’ailier Lester Etien a joué un rôle décisif en se détachant de la pauvre défense de Lucas Tauzin, avant de livrer une passe décisive à Léo Barré situé à son intérieur (7e). Les arrières parisiens ont même doublé la mise en début de seconde période par le jeune ailier Charles Laloi, après un franchissement net du centre sud-africain Jeremy Ward (50e). Tout ça conjugué à deux pénalités de Joris Segonds, le Stade français a même mené jusqu’à 20-0 face au champion de France en titre.
Le Stade français a construit sa victoire sur une défense de fer
À part ça ? Le Stade français a construit sa victoire sur une défense de fer. Une défense agressive avec des montées en pointe sur les extérieurs, coupant toutes les velléités toulousaines et contraignant les joueurs d’Ugo Mola à revenir inlassablement dans l’axe, ici même où ces derniers se sont heurtés à un mûr. Grâce doit être rendue à Paul Gustard qui a fomenté ce plan. Le technicien anglais, qui a assuré l’intérim en attendant l’arrivée de Laurent Labit et Karim Ghezal, retenus par le XV de France durant le Mondial, est l’un des grands artisans de ce succès.
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