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Pro D2 - Battu à Aurillac, Biarritz est au bord du gouffre

  • Les Biarrots ne peuvent que constater les dégâts et s’inclinent contre le Stade aurillacois. Photo Jacques Perral
    Les Biarrots ne peuvent que constater les dégâts et s’inclinent contre le Stade aurillacois. Photo Jacques Perral
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Battu pour la troisième fois d’affilée, le BO pointe à une peu glorieuse quatorzième place, avant d’affronter quatre prétendants à la phase finale. Sans réaction des Basques dans le mois qui arrive, le spectre d’une saison galère se profile.

La prudence et la modération sont souvent de mise, lorsqu’il s’agit d’évoquer la situation d’une équipe dans un championnat long comme le Pro D2, où trois victoires consécutives peuvent vous propulser dans la première partie du tableau, alors que le contraire vous y envoie au fond.

Au début du mois dernier, après le succès contre Agen, le BO était cinquième de Pro D2, soit à une place qui correspond à son standing. Trois défaites plus tard, le voilà aux portes de la zone rouge, avec quand même cinq points d’avance sur Soyaux, potentiel barragiste, et six de retard sur une équipe d’Aurillac (6e), par laquelle les Basques ont été corrigés vendredi soir. Tout peut encore bouger.

Ceci étant dit, et alors que Biarritz s’apprête à affronter quatre prétendants à la phase finale (Béziers, Aix, Brive et Nevers), faut-il s’inquiéter de la situation de l’équipe rouge et blanche ? La réponse à cette question dépendra, en partie, des quatre prochains résultats. "Même si depuis des mois, nous avons réfléchi pour essayer de trouver des solutions à certaines problématiques, il faut agir. La première des choses, c’est d’accepter que le maintien est l’objectif premier", estime Matthew Clarkin.

Apathique

Dans le Cantal, ses joueurs ont été bousculés comme rarement en mêlée fermée, maladroits au possible en touche, et dominés sur la guerre du jeu au pied. Il y a quinze jours, la leçon avait été donnée par Jérôme Bosviel. Cette fois, c’est le duo Aucagne-Palmier qui s’est amusé à balader le fond de terrain biarrot.

Inconstant sur 80 minutes, le BO a du mal à se sortir de la pression mise par l’équipe adverse, prend des pénalités à tout-va (14 vendredi soir), et lorsqu’elle subit, la bande à Joe Jonas s’éteint, peu à peu, sans montrer de signe de révolte. De plus, à Aurillac, l’attaque basque a été stérile (aucun franchissement). En clair, les hommes de Matthew Clarkin ont semblé apathiques et sans réaction contre une formation qui est doucement, mais sûrement, montée en puissance. "Notre équipe, plutôt joueuse, est en difficulté dans des conditions hivernales", admet le directeur sportif. Il n’y a pas si longtemps, le BOPB avait, dans ses rangs, quelques vieux briscards (Armitage, Da Ros, Saili…), capables de fédérer autour d’eux pour emmener un collectif dans leur sillage. Ce temps semble bien loin, et sans réaction dans les prochaines semaines, Biarritz s’expose au risque de vivre une nouvelle saison de galère, après celle vécue l’an dernier, où les Basques avaient traversé la seconde partie de championnat sans étincelle ni révolte. Sur le papier, le club basque a encore les armes et le temps pour inverser la tendance. Mais il y a urgence à réagir.

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