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XV de France : un Tournoi 2024 déjà dans le viseur avec une continuité précieuse pour l'avenir ?

Par Nicolas Zanardi
  • Fabien Galthié s'est confié à la presse.
    Fabien Galthié s'est confié à la presse. Icon Sport
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Alors que l’Irlande ou l’Angleterre devront négocier un changement de génération, la France évoluera dans une réelle continuité. Et ne devra, à ce titre, pas se louper. Dès le tournoi...

Lorsque Fabien Galthié est entré officiellement en activité peu après cette Coupe du monde 2019 disputée en tant qu’"adjoint comme les autres", son premier souci fut de constituer une équipe à même de postuler pour la grand-messe de 2023. À ce titre, dans son premier groupe, Galthié n’avait sélectionné qu’un seul trentenaire, Bernard Le Roux. Quatre ans plus tard, Galthié optera-t-il pour la même vision à long terme, sachant qu’une majorité des cadres de son effectif (Ollivon, Baille, Danty, Fickou, Willemse, Cros) oscilleront autour des 34/35 ans, tandis que les Dupont, Marchand, Alldritt, Jelonch, Penaud, Ramos et autres Mauvaka auront passé la trentaine ? Pas certain… Car si ces derniers peuvent tous potentiellement rêver d’Australie, il semble aujourd’hui évident que tous n’y participeront pas. Parce que l’on connaît la densité des calendriers d’aujourd’hui, et qu’il ne faudra cette fois pas compter sur une "coupure covid" pour offrir de longs mois de régénération à des corps déjà fatigués.

L’objectif : 31 ans et 60 capes de moyenne par joueur en 2027

En outre ? Galthié a partiellement répondu à la question, lorsqu’il a pointé mercredi ses traditionnelles moyennes âge/sélection, critère de l’expérience collective. "Il y a quatre ans, on avait une équipe avec 24 ans de moyenne et 8 sélections. On était à 27 ans et 33 sélections face à l’Afrique du Sud. Dans quatre ans, notre équipe, si elle ne bouge pas, aura 31 ans de moyenne d’âge et environ 25 sélections de plus (sous-entendu, des critères similaires à ceux des Springboks qui présentaient des moyennes de 31 ans, 66 sélections et trois Coupes du monde, NDLR). C’est théorique […] mais dans quatre ans, notre équipe sera plus forte et expérimentée." À condition pour cela de construire sur la même ossature, impératif dicté en outre par la nécessité de rapidement faire gonfler son palmarès. "Un de nos objectifs, c’était de remporter des titres, et on n’en a gagné qu’un seul, admettait Galthié dans ce qui fut son seul embryon de regret. On a gagné un Tournoi des Six Nations en 2022, on a fini deuxième en 2020, 2021 et 2023 et nous avons perdu au point en or en finale de l’Autumn Nations Cup en 2020." Sous-entendu, là encore ?

Après l’échec majeur de cette Coupe du monde, il est urgent de réapprendre à gagner, et vite. Vingt ans après le grand chelem 2004 réalisé dans des conditions assez semblables, le Tournoi 2024 qui se profile semble ainsi la plus parfaite opportunité, sachant que les Bleus recevront des Anglais et des Irlandais à un carrefour de générations. Un rendez-vous d’autant plus essentiel qu’il pourrait permettre à Galthié d’en sortir renforcé pour les renégociations à venir de la convention LNR-FFR, lui qui abordera un brin affaibli ses rendez-vous de décembre face aux clubs…

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