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Pro D2 - Vannes est-elle la bête à abattre du Pro D2 ?

Par Jérémi BLACHÈRE
  • Les Vannetais d’Alex Arrate peuvent être très satisfaits de leur début de saison. Toujours invaincus après sept journées, ils sont solidement assis sur le fauteuil de leader du championnat et peuvent voir venir sereinement. Photo Icon Sport
    Les Vannetais d’Alex Arrate peuvent être très satisfaits de leur début de saison. Toujours invaincus après sept journées, ils sont solidement assis sur le fauteuil de leader du championnat et peuvent voir venir sereinement. Photo Icon Sport Icon Sport
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Après avoir disputé près d’un quart du championnat, les Bretons continuent d’impressionner et n’ont toujours pas connu la défaite cette saison.

Ce vendredi, sur la pelouse du stade Maurice-Boyau, les Vannetais ont, sous un temps breton, affronté vents et marées pour venir à bout du promu dacquois. Et comme à l’accoutumée depuis le début de la saison, au-delà du score, c’est la manière qui reste dans les esprits. Les Bretons ont compté une dizaine de points d’avance, ont laissé les Landais revenir à un petit point avant de réenclencher la marche en avant pour s’imposer 34-22.

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Alors que les 16 équipes du championnat en sont quasiment - et déjà - au quart de la saison régulière, les hommes de Jean-Noël Spitzer sont plus que jamais accrochés à leur fauteuil de leader. Après sept rencontres, les Morbihannais possèdent la meilleure attaque (205 points marqués), la meilleure défense (108 points encaissés), le meilleur temps de possession (54,3%) et la meilleure occupation (54,0%). Mieux, ils n’ont toujours pas goûté à la défaite cette saison (six victoires et un nul). À titre de comparaison, à ce stade du championnat, Oyonnax avait déjà perdu deux matchs l’an dernier alors que Mont-de-Marsan (en 2021-2022) et Perpignan (en 2020-2021) avaient perdu une rencontre. Si à l’arrivée, Mont-de-Marsan n’avait pas su atteindre l’échelon supérieur il y a deux saisons, les Oyomens et Perpignanais avaient pour leur part obtenu le Graal.

Une invincibilité plus vue depuis près d’une décennie

Pour retrouver une formation invaincue à l’automne en Pro D2, il faut remonter jusqu’à la saison 2014-2015. La Section paloise, alors pensionnaire de seconde division, n’avait elle non plus pas perdu de match sur les sept premières journées. Les joueurs de Simon Mannix avaient tenu leur invincibilité jusqu’à la 9e journée et un déplacement à Mont-de-Marsan. À l’époque, la section avait terminé la saison régulière à la première place. Et à l’époque, le premier, exempté de phases finales, compostait directement son ticket pour le Top 14. Si un premier test s’annonce avec la réception du BO, le vrai rite de passage se fera lors d’un menu en quatre temps dégusté à partir du 17 novembre : réception d’Agen, déplacement à Grenoble, réception de Provence Rugby et déplacement à Brive. Si les fêtes de fin d’année permettront d’y voir plus clair, une chose est déjà certaine : devenir l’ogre du championnat est le moyen le plus efficace de ne pas connaître la désillusion vécue l’an dernier et d’emmener le rugby breton - longtemps considéré comme le petit Poucet dans un rugby tout sauf centralisé - vers de nouveaux sommets.

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