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Coupe du monde de rugby 2023 - Les Bleus dévoilent le grand jeu face à l'Italie

Par Arnaud BEURDELEY
  • Les Bleus ont dévoilé le grand jeu face à l'Italie.
    Les Bleus ont dévoilé le grand jeu face à l'Italie. Abaca / Icon Sport
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Depuis 2003, jamais le XV de France ne s’était qualifié pour les quarts de finale d’une Coupe du monde en terminant premier de poule. Un simple indicateur montrant que ces Bleus sont au rendez-vous, bien présent là où ils souhaitaient être à cet instant. Mais il y a d’autres motifs d’espoirs...

Sur la flèche du temps du XV de France, la pointe commence à se dévoiler à l’horizon. Les Bleus sont au rendez-vous, "là où nous voulions être" a précisé Fabien Galthié en amont de la rencontre face à l’Italie. L’étape du faux huitième de finale, parfois survendue par le prisme de la peur, a été franchie sans trembler. Tant s’en faut. Ce que ne nous avait pas dit le sélectionneur, c’est que la pointe de sa flèche est en métal dur. Très dur. La métaphore pour souligner combien la Bande à Dupont (ou à Ollivon, c’est selon…) se situe dans les standards du très haut niveau peut apparaître grossière. Mais force est de souligner que cette équipe de France semble prête à relever un défi immense.

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D’abord, sur le plan physique. La maîtrise affichée durant l’intégralité de la rencontre face à une squadra Azzurra, visiblement encore vaseuse de l’humiliation subie quelques jours plus tôt face à la Nouvelle-Zélande, illustre le pic de forme souhaité par le staff tricolore en ce début de mois d’octobre. Grégory Alldritt en est un exemple. Le troisième ligne rochelais a encore réalisé une performance hors normes à Lyon. Dense sur les impacts, vif sur les démarrages, alerte dans ses déplacements même en fin de rencontre. Il a couvert une distance incroyable, allant d’un point A à un point B pour fracasser la ligne de défense transalpine et laissant penser qu’il pourrait vite, si l’envie lui en prenait, basculer sur l’Ultra-trail de la diagonale des fous qui se profile du 19 au 22 octobre prochain. Gageons tout de même qu’il a mieux à faire…

Cameron Woki, dont on a longtemps cru qu’il avait été titularisé à chacune des rencontres de la phase de poule faute d’une concurrence aiguë, a aussi montré, sur la pelouse de l’OL Stadium, les mêmes dispositions. Que dire d’Anthony Jelonch, sinon qu’il faut arrêter de le présenter comme un convalescent ? Et tous, par-delà les records de vitesse battus par les uns ou les autres et distillés dans la presse comme pour mieux marquer une communication positive, se sont affichés dans cette droite lignée.

Fickou et la mort subite

À l’aune de ce qui attend les Bleus dimanche prochain au Stade de France, ça tombe bien. "Après le match d’ouverture contre la Nouvelle-Zélande, c’est une deuxième finale que nous allons jouer", a répété à plusieurs reprises Galthié, une fois la qualification validée. Il a même lourdement insisté. "Je pèse mes mots", a-t-il martelé. Il sait que l’Afrique du Sud n’est pas l’Italie. Doux euphémisme, nous direz-vous. L’importance de le souligner n’est peut-être pas à négliger.

Le patron des Bleus sait aussi que son équipe est montée en puissance. Pas seulement sur le plan physique. Le système offensif a pris de l’épaisseur lui aussi. Les Bleus étaient identifiés spécialistes des attaques éclairs, moins énergivores, plus efficaces. Face à l’Italie, ils ont parfois fait durer le plaisir. Six des huit essais inscrits l’ont été après des séquences longues. Une corde de plus à l’arc français. Tout sauf anodin, à cet instant de la compétition. Parce que la flèche du temps touche à sa fin, sa pointe, que désormais "c’est mort subite", dixit Gaël Fickou et que, pour reprendre une expression de Fabien Galthié, ce serait dommage de "faire gamelle" maintenant.

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