France - Nouvelle-Zélande - L'opinion : sévèrement burnés, ces Bleus...
Qu'on le veuille ou non, la bande à Dupont a pour elle une faculté à déployer une incroyable force de caractère, dès lors que l'adversaire la pousse dans ses retranchements...
Convenez que tout était pourtant réuni pour que le XV de France ne flanche, vendredi soir. Et on ne comptait plus, en avant match, ces signes qui nous firent un temps penser que de fête, il n’y aurait guère. Non pas que cette cérémonie d’ouverture qui fleurait bon la France du Général ait été un échec, mais elle ne contribua guère à moderniser l’image d’un sport toujours très contrit par ses traditions. La Marseillaise qui couvrit ensuite le discours inaugural de Bill Baumont, saint patron de World Rugby, fut aussi considérée par quelques-uns de nos confrères étrangers comme un manque d’élégance vis-à-vis d’une compétition qui se souhaite planétaire. On jettera également un voile pudique sur les huées ayant accompagné le discours du président Macron et cet échauffement un poil burlesque au fil duquel Louis Bielle-Biarrey prit un ballon en pleine poire et où Melvyn Jaminet manqua tous ses coups de pied. Quid, enfin, de cet hymne en canon bigrement massacré, quand le Stade de France avait jusqu’alors toujours excellé dans l’exercice ?
L'instinct de survie...
Pour tout dire, la chienlit fut même quasi totale lorsque ce diable de Telea aplatit le premier essai au bout d’une minute et des poussières, ou que Julien Marchand laissa une partie de sa cuisse sur la pelouse de Saint-Denis. Dès lors ? Il faut croire, nom d’un homme, que ce XV de France a pour lui un formidable instinct de survie, une ahurissante paire de burnes et un talent certain lorsqu’il est question de renverser des situations que l’on aurait pu croire inextricables…
\ud83c\uddeb\ud83c\uddf7\ud83c\udd9a\ud83c\uddf3\ud83c\uddff Même malmenés, les Bleus se sont superbement défaits du piège néo-zélandais ! #FRAvNZL #XVdeFrance #RWC2023
— RUGBYRAMA (@RugbyramaFR) September 8, 2023
\ud83d\ude0d Pour revivre ce match historique > https://t.co/1pBhTRhyw4 pic.twitter.com/eg65Sun0zI
Au vrai, cette caractéristique est même au fil du temps devenue la marque de fabrique de l’équipe de Fabien Galthié : celle qui, à l’automne 2022, doucha l’Australie sur le gong, crucifia de la même manière une semaine plus tard l’Afrique du Sud à Marseille et ne laissa vendredi soir guère d’espoir à ces All Blacks qui n’avaient jusqu’ici jamais perdu un match de poule dans un Mondial, lorsque « la force invisible » (Fabien Galthié) liant ces Bleus s’exprima enfin. Une force d’âme qu’ils pourraient tous ainsi catéchiser : « que quiconque verse son sang avec moi soit à jamais mon frère »…
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