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Pour les Bleus, la clé sera de jouer debout

Par Nicolas Zanardi
  • Pour les Bleus la clé du match se joue debout
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Piégés à deux reprises par la défense écossaise au début du mandat Galthié, les bleus avaient su corriger le tir l’an dernier en passant le moins possible par le sol. Pourront-ils le refaire ?

Si le dernier match d’une équipe constitue toujours le premier socle sur lequel fonder la préparation d’une rencontre (et celui livré par les Bleus ne fait évidemment pas exception à la règle), les dernières confrontations avec le même adversaire entrent tout aussi bien en ligne de compte. Particulièrement au niveau international et dans le cadre du Tournoi, à la temporalité si régulière… Voilà pourquoi, au sujet de cet Écosse-France, un regard sur les dernières rencontres livrées face à la sélection de Gregor Townsend ne pouvait qu’être riche d’enseignements. Et à ce titre, plusieurs conclusions s’imposaient. La nécessité de renouer avec un plan de jeu plus pragmatique, d’abord, à la lumière des échecs de 2020 et 2021 où Finn Russell et Stuart Hogg avaient réussi à dominer les Bleus échanges de jeu au pied (lire ci-dessus). Mais surtout l’importance pour le XV de France de réussir à gagner ses duels offensifs sur la ligne d’avantage et à jouer debout…

Une défense écossaise en contrôle qui gêne les bleus

Pourquoi ? Tout simplement par rapport aux spécificités de la défense écossaise qui, à rebours de la mode en vigueur au niveau international, n’hésite pas à "contrôler" plutôt qu’à couper les extérieurs, quitte à perdre un peu de terrain dans un premier temps. Un parti pris qui s’explique par la mobilité de la phalange de Greg Townsend et Steve Tandy, souvent plus prompte à se replacer que son adversaire, qui profite ainsi dans un deuxième temps du moindre retard de soutien pour grappiller des ballons dans le jeu au sol où les poisons Ritchie, Watson, Gilchrist et autres Turner règnent souvent en maîtres.

Le physique suivra-t-il ?

Surpris par cette défense écossaise lors de leurs deux premiers matchs (notamment au Stade de France en 2021 qui avait donné lieu à un festival de choix forcés et de courses en travers), les Bleus avaient finalement trouvé la solution lors de la Coupe d’automne des Nations puis lors du Tournoi 2022, en soignant leurs lancements (remember le sublime essai de Penaud l’an dernier à la réception d’une passe au pied de Ntamack) ou en passant davantage par du jeu debout. Un plan dans lequel les qualités individuelles athlétiques des Bleus avaient clairement fait la différence dans les duels, notamment par le biais d’Antoine Dupont ou d’un Jonathan Danty royal au milieu du terrain qui était parvenu à faire jouer après lui à plusieurs reprises, tandis que les Alldritt, Baille et autres Marchand avaient de leur côté un festival de passes après contact qui avaient fait pencher la balance. Le hic ? Il est précisément que Danty n’a pas été jugé suffisamment remis de sa blessure au genou, tandis que les habituels cadres du XV de France n’affichent pas un état de forme similaire à celui de l’an dernier. Parviendront-ils dès lors à jouer après contact aussi justement ? Réponse dimanche… N.Z.

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