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Top 14 - Bayonne à l’unisson de son staff avant d'affronter le Stade français

Par Edmond Lataillade
  • Gerard Fraser, ici au sifflet, fait partie de la garde rapprochée de Grégory Patat, manager de l’Aviron bayonnais. La solidarité du staff n’est pas pour rien dans les bons résultats obtenus par l’Aviron.
    Gerard Fraser, ici au sifflet, fait partie de la garde rapprochée de Grégory Patat, manager de l’Aviron bayonnais. La solidarité du staff n’est pas pour rien dans les bons résultats obtenus par l’Aviron. Icon Sport - Icon Sport
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Virage capital pour Bayonne qui reçoit coup sur coup le Stade Français et Castres. Les Basques continuent de croire en leurs qualités forgées par un staff solidaire. Gerard Fraser était au début de l’aventure avec Grégory Patat.

Les réceptions successives de Paris et de Castres peuvent-elles se présenter comme un tournant dans la saison ? Assurément s’il s’agit de maintien, seule préoccupation des bayonnais. "Ils sont primordiaux pour notre avenir, confirme Gerard Fraser. Et ce sont, en plus, deux gros challenges. On en a conscience. Le Stade Français n’est pas deuxième par hasard et Castres, même s’il est plus loin au classement, on en connaît les qualités. Mais pour l’instant, on ne pense qu’au premier de ces deux matchs. On est à 300 % pour le samedi à venir." Et les Bayonnais ne se détournent pas non plus de leur objectif. Tout est clair dans leurs têtes. "On a peut-être l’opportunité d’avoir notre destin entre nos mains, poursuit le responsable du mouvement général. C’est mieux de penser à nous, de gagner nos matchs pour ne plus regarder derrière, de n’avoir plus besoin de scruter les autres résultats."

Bayonne est sûr de ses forces. Pour en arriver là, il n’a pas, non plus, renié ses principes. Pas de jeu restrictif, pas de frilosité. "Notre cadre de jeu n’est pas en béton, explique le coarchitecte du jeu bayonnais. On peut pousser les murs." Deux exemples récents en attestent. Deux relances décisives, l’une face à Toulon, l’autre face à Brive qui débouche sur un essai de 90 mètres. "Quand on voit les opportunités, il faut qu’on ait la confiance et l’audace pour les jouer. On laisse aux joueurs la liberté de prendre les décisions."

Un contexte favorable

Cette initiative laissée aux acteurs est la marque de confiance d’un staff en son effectif. Si l’homogénéité du groupe a été souvent louée, celle du staff en a tout autant le mérite. Elle est, en plus, déterminante dans le rugby pratiqué et les résultats.

Cette complicité entre Grégory Patat et Gerard Fraser est née en juin dernier, alors qu’ils ne se connaissaient pas. Les premiers échanges ont eu lieu à l’aéroport de Nantes, entre La Rochelle et Vannes, leurs derniers clubs. "Les fondations de jeu qu’on a jetées alors, décrit Gerard Fraser, rendent aujourd’hui plus consistantes nos performances. On avait les mêmes idées sur l’Aviron bayonnais, sur le type de jeu. C’est bien d’avoir une bonne entente. Ça marche bien. Et les victoires aident. Elles renforcent le travail fait en début de saison et aussi notre crédibilité face aux joueurs."

Respect de l’environnement donc, et aussi de l’histoire du club, même si le rugby moderne tend à s’uniformiser. "On a réfléchi sur les principes de jeu en tenant compte de l’ADN et de la mentalité de l’aviron bayonnais. On avait bien cerné les cibles à atteindre et les moyens à mettre en œuvre pour y arriver. L’esprit bayonnais, il faut le garder. On regarde les cadets, les espoirs. Les joueurs du Pays Basque ont en eux cet esprit, cette audace, cette envie de jouer le ballon. Avec Greg, on ajoute notre patte en tenant compte du rugby moderne. Aujourd’hui, on réussit, je pense, à garder cet équilibre."

Dans ce contexte favorable, les Bayonnais continuent d’avancer. En comptant Paris, il reste cinq matchs à domicile. Castres, Pau, Montpellier et Clermont. Déjà, des gros sont tombés. Alors, rester invaincu en Pays basque est-il dans des têtes des bayonnais ? "Je le répète, c’est le maintien. S’il pouvait passer par des victoires ici, ce serait magnifique et pour ce public qui nous porte aussi. Bien sûr, on peut rester invaincu chez nous mais on n’en parle pas. On n’évoque que le maintien." Qui serait cette fois très proche avec une victoire sur le Stade français… et Castres.

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