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6 Nations - Jonathan Sexton (Irlande) de retour à point nommé

Par Tristan Failler
  • Le 1er janvier 2023, face au Connacht, Jonathan Sexton se faisait une fracture de la pommette. Un mois plus tard, alors qu’il devait manqué le début du Tournoi, il sera le chef d’orchestre du jeu irlandais. Photo Icon Sport
    Le 1er janvier 2023, face au Connacht, Jonathan Sexton se faisait une fracture de la pommette. Un mois plus tard, alors qu’il devait manqué le début du Tournoi, il sera le chef d’orchestre du jeu irlandais. Photo Icon Sport Sportsfile / Icon Sport
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Pour le match d’ouverture du tournoi face aux Gallois, l’irlande pourra compter sur son métronome Jonathan Sexton, de retour de blessure. Son importance dans le jeu irlandais n’est plus à prouver, tout comme ses ambitions.

Blessé depuis le premier janvier dernier en raison d’un choc facial reçu contre le Connacht, Jonathan Sexton devrait donc faire son retour ce samedi (15h15 heure française) au Principality Stadium pour affronter le pays de Galles. Souffrant d’une fracture de la pommette, le maestro était incertain pour le début du Tournoi, il est finalement bien là. Sa présence au cœur du jeu irlandais rassure et sa facilité à dicter le tempo tel un chef d’orchestre au milieu d’un champ de bataille reste l’une des choses que l’on apprécie en tant qu’amateurs.

Actuellement en stage sous le soleil de l’Algarve (Portugal) pour préparer la compétition, le fluet demi d’ouverture, sans son masque de protection, a rassuré sur sa forme et celle de son équipe. "J’ai effectué quelques séances d’entraînement intenses ces derniers jours, tout va bien", a indiqué le joueur dublinois. "Cela fait du bien d’avoir du temps ensemble. Nous passons de bons moments sur et en dehors du terrain." Un mois après et sans avoir eu une minute de temps de jeu avec son club du Leinster, le capitaine irlandais connaîtra samedi sa quatorzième édition et son 57e match dans le Tournoi des 6 Nations. Une 110e cape se profile également pour le Leinstermen. Une nouvelle sélection qui le rapprochera un peu plus de Cian Healy (121 capes), mais encore loin du podium composé de Rory Best (124), Ronan O’Gara (128) et Brian O’Driscoll (133). Pour en finir avec les objectifs individuels du numéro 10 celte, ce Tournoi 2023 pourrait bien être celui qui le fera devenir le meilleur réalisateur de l’histoire de son pays. 69 points et il devancerait les 1083 points de l’actuel manager rochelais Ronan O’Gara.

Favori de cette édition du Tournoi des 6 Nations 2023 et première nation au classement mondial World Rugby, l’Irlande doit réussir son entrée en lice dans un antre qui ne lui réussit pas vraiment ces dernières années. Avec quatre défaites consécutives dans le Tournoi, il faut tout de même remonter au mois de février 2013 pour voir les hommes à la tunique émeraude s’imposer à Cardiff dans la compétition. Cette année encore les hommes d’Andy Farrell sont conscients du déplacement difficile qui se présente à eux.

À l’expérience, les Gallois veulent laver l’affront

D’autant plus que la volonté de laver le dernier affront est grande pour les gars de Cardiff, défaits dans leur mythique stade contre l’Italie lors du dernier Tournoi (22-21) et plus récemment contre la Géorgie lors de l’Autumn Nations Cup (12-13). C’est l’occasion de redorer le blason face à l’adversaire le plus prestigieux du moment, avec la France. Pour cela, le boss Warren Gatland compte bien sur ses cadres et ses joueurs expérimentés pour lancer son année 2023 de la meilleure des manières. Alun Wyn Jones et ses 155 capes en tête, lui qui avait manqué quatre rencontres lors de la dernière édition pour une blessure à l’épaule. Et pour la énième fois, il pourrait bien battre un nouveau record : celui de matchs dans le tournoi. Il égalerait Sergio Parisse et ses soixante-neuf matchs dans la compétition phare du Vieux continent. À ses côtés, l’inépuisable deuxième ligne aura d’autres monstres sacrés sur qui compter, comme le joueur des Ospreys George North (109) ou encore le Toulonnais Dan Biggar (103). Leigh Halfpenny (97 capes), Justin Tipuric (89) ou encore le capitaine Ken Owens (86) devront montrer la voie à la jeune garde galloise.

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