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Top 14 - Toulon s’est fait (très) peur face à Clermont !

Par Marc DUZAN
  • Les Toulonnais se sont imposés de la plus petite des marges face à Clermont.
    Les Toulonnais se sont imposés de la plus petite des marges face à Clermont. Icon Sport
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Toulon à Toulon, le retour à la compétition de Mathieu Bastareaud a semblé donner un supplément d’âme à une équipe varoise en reconstruction.

L’effectif du RCT, largement remodelé à l’intersaison, compte encore un nombre incalculable d’absents majeurs. On parle ici du trois-quarts centre Waisea, considéré l’an passé comme le meilleur attaquant du Top 14, du pilier gauche international Jean-Baptiste Gros, du capitaine du XV de France Charles Ollivon, de l’Australien Duncan Paia’aua, de l’ailier des Springboks Cheslin Kolbe ou de celui des Bleus, Gabin Villière. Malgré tout, Franck Azéma et Pierre Mignoni, les deux patrons du staff technique toulonnais, purent compter dimanche soir sur la grande première de leur dernière recrue, le colossal Mathieu Bastareaud : celui-ci, aujourd’hui âgé de 34 ans et qui avait craint l’an passé la fin de sa carrière après une grave blessure au genou contractée alors qu’il jouait au Lou, n’avait plus joué au rugby depuis quasiment un an…

Dès lors, quel fut le visage de cette équipe varoise largement recomposée ? Au poste de numéro 8, "Basta" a signé pour son retour cinquante minutes correctes: fort sur les impacts, assez mobile pour quelqu’un n’ayant pas disputé le moindre match de Top 14 depuis près de onze mois, l’enfant de Créteil fut aussi pénible dans le jeu au sol et, en première période, trouva même une bonne touche après un coup de pied rasant ayant laissé le triangle du fond clermontois fort déconfit. Posons-nous la question : et si Mathieu Bastareaud, quinze ans de rugby pro dans les jambes et 54 sélections de 2009 à 2019, avait le pouvoir d’accélérer la métamorphose du RCT ? C’est tout sauf impossible, tant son leadership, son expérience et sa dimension physique ont semblé, en première période, tirer vers le haut le clan rouge et noir dans son intégralité…

 

Jiuta Wainiqolo, ce funambule…

Le reste ? Il fut incontestablement plus poussif. Maladroits dans l’alignement et contrés dans les airs par les longilignes Arthur Iturria et Thibaud Lanen, les Varois se sont d’abord resserrés sur le travail de sape de leurs gros bras, marquant en force par Beka Gigashvili puis s’appuyant sur la classe du champion olympique fidjien Jiuta Wainiqolo, lequel profita de la supériorité numérique des siens pour signer, d’une course magnifique de cinquante mètres et après avoir fait valser trois défenseurs clermontois, le deuxième essai des Varois. Au sujet de Wainiqolo, jamais décevant lorsqu’il revêt le maillot Rouge et Noir, il sera intéressant de voir ce qu’il adviendra de lui lorsque Villière et Kolbe reviendront à la compétition, tant Wainiqolo semble aujourd’hui incontournable dans la ligne d’attaque toulonnaise.

Le problème, c’est que derrière le festival Wainiqolo et après la sortie de Bastareaud, les Toulonnais se sont quasiment écroulés, lâchant des ballons au contact, jouant à l’envers et laissant les Jaunards revenir au score. Verdict ? Dimanche soir, les Varois ont certes arraché leur deuxième victoire en trois matchs. Mais hormis le bon retour de "Basta", les cannes de Wainiqolo ou le premier essai du jeune Dréan, les motifs de satisfaction sont plutôt rares…

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