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Saga Bayonne - Les chantiers de Bayonne prennent forme

Par Edmond LATAILLADE
  • Après une très bonne année sportive en Pro D2, les Bayonnais, guidés par un nouveau staff, retrouvent le Top 14 avec pour seul objectif le maintien. Pour remplir cette tâche dix-sept joueurs professionnels sont venus étoffer le groupe.
    Après une très bonne année sportive en Pro D2, les Bayonnais, guidés par un nouveau staff, retrouvent le Top 14 avec pour seul objectif le maintien. Pour remplir cette tâche dix-sept joueurs professionnels sont venus étoffer le groupe. Pablo ORDAS
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Remonté illico presto en Top 14, Bayonne a bien préparé son affaire. Tant sur le terrain qu’en coulisses. Il voudrait, cette année, concrétiser des efforts de quatre ans.

En même temps ! Voilà une formule désormais courante qui s’applique à l’Aviron bayonnais. La montée en Top 14 et les infrastructures se marient dans un calendrier commun. Le stade en rénovation est en passe d’être terminé. Le terrain rapproché des tribunes, la pelouse synthétique, la tribune de face complètement reconstruite, ces travaux ont été réalisés ces quatre dernières années. Aujourd’hui, se présentent les dernières échéances : la nouvelle tribune Sud, derrière les poteaux (tribune Europcar), d’une capacité de 3 500 places, et le centre d’entraînement et de performance (financé par la mairie de Bayonne et les collectivités publiques). "La tribune avance bien, assure Philippe Tayeb. Son ouverture au grand public sera normalement pour le premier match à domicile face au Racing (samedi 10 septembre, N.D.L.R.), c’est un clin d’œil. Ensuite, l’AB Campus (centre d’entraînement) va accueillir les professionnels le 20 août." Le groupe pro pourra ainsi exploiter sa nouvelle salle de musculation et jouir de son lieu de vie bien plus confortable pour peaufiner sa période de préparation. La tribune, elle, sera fonctionnelle dans son ensemble en fin d’année en cours. Viendront s’ajouter les vestiaires, la salle de presse, les installations médicales, et encore de nouveaux lieux de réception. "Les hospitalités qui vont en découler, continue Philippe Tayeb, nous permettront de construire une économie qui nous mettra à l’abri de mauvaises surprises. J’appuie sur ce point." Le nouveau Jean-Dauger, en plus des recettes sportives, avec sa capacité portée à 14 500 places assises, sera source de revenus supplémentaires avec la location de salles et l’organisation de spectacles, comme le festival de musique prévu en juin 2023. Dans ce contexte, Bayonne peut savourer son retour au premier plan. "C’est une chance de remonter, précise d’emblée le président. On a vécu une bonne année sportive, financière également. Le club se porte bien, il est à l’équilibre et même mieux. Il est important de le souligner."

L’humain au centre du projet

Si l’objectif était, l’an passé, la remontée à tout prix, l’actuel est tout aussi clair : le maintien. "Tout le monde est heureux de la montée, observe Philippe Tayeb. Mais il va falloir y rester. La saison sera compliquée. Notre rôle, aux dirigeants, sera de donner la direction, de donner le maximum de moyens au sportif, moyens structurel, logistique et humain. Arriver en Top 14 en même temps qu’à la fin des projets est heureux. Même s’il y aura deux ou trois mois de flottement. Mais on a fini le projet de 2022. Tous les engagements pris il y a quatre ans seront tenus. C’est important. Maintenant place au sportif. Ce sont eux, les acteurs, qui doivent maintenir le club dans l’élite. C’est notre objectif commun. Pas facile. Mais on y est, on l’a voulu, à nous d’assumer."

La prudence semble de mise. L’Aviron, guidé désormais par un nouveau staff avec Grégory Patat à sa tête, ne mettra pas la barre plus haut. "Ne brûlons pas les étapes, tempère Philippe Tayeb. Restons à notre place." Pour remplir leur tâche, les Bayonnais ont engagé dix-sept nouveaux joueurs professionnels. Un recrutement étudié par le nouveau manager qui s’est fait en deux temps. Des joueurs d’abord recrutés pour le Pro D2, et ensuite, la montée actée, il a fallu en dénicher d’autres pour se montrer compétitifs dans l’élite. Cette montée tardive, comme pour tous les clubs de l’étage en dessous, n’aura pas affecté le renforcement de l’équipe, aux dires des dirigeants. Grégory Patat a entièrement confiance en son effectif même s’il garde une poire pour la soif. Deux postes, en effet, sont encore libres. Ils seront pourvus en fonction des ajustements après les premiers mois de compétition. Très attaché au projet de club, comme son prédécesseur, le nouvel homme fort de l’Aviron met aussi l’humain au centre du projet. Et ce n’est pas Guillaume Rouet, l’un des cadres de l’équipe, acteur de la remontée, Bayonnais de toujours, qui le contredira. "Il faudra bien démarrer, précise le demi de mêlée, garder la confiance, et dans les moments faibles, il y en aura sûrement, rester soudés et positifs. Avec ces clés, on ne sera pas loin du maintien." Autre chantier.

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