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Saga Bayonne - Grégory Patat : « On ne va galvauder aucun match ! »

Par Edmond Lataillade
  • Grégory Patat est prêt à emmener ses Bayonnais vers le maintien cette saison.
    Grégory Patat est prêt à emmener ses Bayonnais vers le maintien cette saison. Icon Sport - Icon Sport
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Le nouvel homme fort du rugby bayonnais succède à Yannick Bru dans une fonction nouvelle pour lui en Top 14. Un challenge qu’il compte bien relever.

Un nouveau challenge s’ouvre à vous dans un club que vous découvrez. Quelles sont vos premières impressions ?

Ça se passe très bien. J’ai l’impression de connaître ce club depuis pas mal de temps tellement il y a une simplicité au niveau de l’environnement et des joueurs. Il a donc été facile de prendre mes marques.

C’est la première fois que vous êtes manager général en Top 14. Ressentez-vous des appréhensions ?

Non. Parce que si j’ai des appréhensions, ça va rejaillir sur les joueurs. C’est un énorme défi qui se présente à moi et à tout mon groupe. Quand on est compétiteur, quand on fait ce métier, on aspire à ce qu’il y a de plus grand. Mais c’est un énorme challenge.

Quel genre de manager serez-vous ? En prise directe sur le terrain ou avec une vision plus "haute" ?

Mon passé de joueur a fait que j’ai laissé pas mal de plumes physiquement, donc ça ne me permet pas d’animer les séances collectives… Je suis responsable avec Gerard Fraser de la globalité du projet de jeu qu’on a bâti ensemble. Ensuite, je délègue à Antoine Battut la partie touche, à Joël Rey, la partie mêlée et Eric Artiguste sera adjoint de Gerard sur la partie trois-quarts. Il interviendra aussi sur les skills. Je crois beaucoup au partage d’infos, au partage des tâches. On appelle ça le co-coaching, que chaque entraîneur ait son couloir de fonctionnement et son épanouissement personnel.

Quel projet de jeu voulez-vous mettre en place ?

La donne est simple, vite gagner des matchs. Donc on prend en compte les données du rugby moderne. Le rugby aujourd’hui exige d’avoir un bon socle, une bonne défense, une bonne conquête et être efficace sur le jeu de transition. Les équipes qui étaient en finale cette année ont été très performantes dans leurs propres zones de marque et dans la zone de marque adverse. Le but, c’est soit de mettre en place une libération rapide, soit de gagner une collision. C’est à nous de mettre de la cohérence dans ce qu’on va demander aux joueurs. C’est une donnée qu’on a prise en compte parce que du temps, on n’en a pas.

Avez-vous mis en place un plan de marche, avec des objectifs comptables, ou pourriez-vous vous focaliser sur votre propre championnat avec les adversaires directs au maintien ?

Déjà on va se concentrer sur nous, qu’on ait un maximum de maîtrise sur notre jeu, qu’on sache l’imposer d’un week-end sur l’autre. La réalité, c’est qu’on est la petite équipe et que toutes celles qui aspirent au top 6 vont vouloir gagner. Une équipe qui perd chez le promu peut, en effet, laisser échapper une qualification. Si on analyse le championnat, il y a peut-être des équipes qui vont être dans la même catégorie que nous. Mais, on ne va galvauder aucun match. On est des compétiteurs, il faut qu’on se donne les moyens d’être présent chaque week-end et peu importe les joueurs qui seront alignés. On devra avoir un contenu de matchs qui nous permettra de progresser de week-end en week-end. On est au début d’un projet. C’est une phase de construction. Il va falloir bâtir comme pour le côté structurel autour du stade, s’inspirer de notre environnement pour construire des fondations fortes. On avancera étape par étape. 

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