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Top 14 - À Toulon, la deuxième vitesse au forceps

Par Mathias MERLO
  • Gervais Cordin fut l’un des protagonistes principaux de la victoire toulonnaise contre l’Usap grâce à son essai après la pause. Photo Icon Sport
    Gervais Cordin fut l’un des protagonistes principaux de la victoire toulonnaise contre l’Usap grâce à son essai après la pause. Photo Icon Sport Icon Sport - Icon Sport
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En venant à bout d’une belle équipe de l’Usap (29-18), les Varois ont enchaîné un deuxième succès de rang. Une première cette saison qui permet aux Rouge et Noir de sortir de la zone rouge.

« Un soulagement, ça fait du bien d’enchaîner deux victoires. On a tendance à être irrégulier ces derniers temps. À chaque victoire, on oubliait d’enchaîner. Dans ce club, il y a tellement de pression… » Et à Toulon, cette atmosphère, Anthony Belleau, présent depuis huit ans, a su la dompter avec ses partenaires. Au sortir d’une semaine bouillante (départs de Carbonel et d’Etzebeth, intronisation du duo Azéma-Mignoni pour la saison prochaine), le RC Toulon a arraché le match de la peur face à l’Usap. Grâce à ce succès, les Varois (12e) passent devant les Catalans (13e) et s’offrent un bol d’air.

Mais, à l’image de sa saison poussive, les Toulonnais ont senti dans leur cou le souffle des hommes de Patrice Arlettaz. À quelques minutes de la sirène, Danglot, après une percée de Carbonel et un relais d’équilibriste de Roux à la lisière de la ligne de touche, a soldé le succès des siens grâce à son premier essai en Rouge et Noir. « Ils nous ont mis en difficulté, a avoué Franck Azéma. Je suis content de la victoire. Quand on voit la physionomie, on aurait pu appuyer plus pour chercher un bonus offensif. »

Deux périodes aux antipodes

Longtemps, les Toulonnais ont cru se rendre le match facile grâce à des essais de Hériteau (9e), Isa (31e) et Cordin (48e). Bonus offensif provisoire dans la poche, l’élève varois s’est endormi sur ses lauriers. « On n’a pas été constant sur le contenu, a analysé le manager varois. Il y a eu des problèmes en défense, on n’a pas été fort sur l’homme. » Les vingt-deux plaquages manqués sont le point noir de la bonne soirée. Des erreurs défensives saupoudrées d’errements collectifs. « On n’a pas su être totalement efficace en conquête et l’Usap en a profité pour mettre la fin sur le ballon », a poursuivi le manager varois.

Mis sous pression, Toulon a vu ses vieux démons castrais (défaite 22-10) revenir à la surface. Dans le doute, Toulon a subi un creux dans le second acte sans se désunir. « Physiquement, on a été en dedans, a expliqué Belleau. Quand ils étaient à six points, on s’est dit qu’il fallait le faire ensemble. Désormais, c’est l’équipe avant les intérêts personnels. On avait un peu oublié ça, on n’était pas tous unis vers un même objectif. » Désormais, le « mode survie », appelé des vœux de Serin après le revers face au CO, est bien enclenché : « On ne doit pas faire la fine bouche, mais on ne peut pas s’enflammer, a mis en garde Azéma. On respire, mais on ne saute pas partout. » À Toulon, chaque jour suffit sa peine.

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